Auteur/autrice : Christophe Bégot

  • Le jour où je me suis aimé pour de vrai – Charlie Chaplin ou Kim & Alison Mcmillen… enfin Brahman

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
    j’ai compris qu’en toutes circonstances,
    j’étais à la bonne place, au bon moment.
    Et alors, j’ai pu me relaxer.
    Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
    j’ai pu percevoir que mon anxiété
    et ma souffrance émotionnelle n’étaient
    rien d’autre qu’un signal lorsque
    je vais à l’encontre de mes convictions.
    Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
    j’ai cessé de vouloir une vie différente
    et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
    contribue à ma croissance personnelle.
    Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
    j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait
    de forcer une situation ou une personne,
    dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
    sachant très bien que ni la personne ni moi-même
    ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
    Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
    j’ai commencé à me libérer de tout ce qui
    n’était pas salutaire, personnes, situations,
    tout ce qui baissait mon énergie.
    Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
    Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
    j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
    et j’ai arrêté de faire de grands plans,
    j’ai abandonné les méga-projets du futur.
    Aujourd’hui, je fais ce qui est correct,
    ce que j’aime quand cela me plait et à mon rythme.
    Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
    j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
    et je me suis rendu compte de toutes les fois
    où je me suis trompé.
    Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
    j’ai cessé de revivre le passé
    et de me préoccuper de l’avenir.
    Aujourd’hui, je vis au présent,
    là où toute la vie se passe.
    Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
    Et cela s’appelle… la Plénitude.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
    j’ai compris que ma tête
    pouvait me tromper et me décevoir.
    Mais si je la mets au service de mon cœur,
    elle devient une alliée très précieuse !
    Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.

    Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter.
    Du chaos naissent les étoiles.

    Astronomie et Astrophysique

    Charlie Chaplin ou Kim & Alison Mcmillen… enfin Brahman

  • Les journées du potager !

    PrintempsPour quitter en douceur notre ami l’hiver et accueillir l’arrivée du printemps qui s’approche chaque jour un peu plus, l’association organise deux journées de jardinage dans le potager le samedi 9 mars et le dimanche 21 avril. La première journée s’attachera à nettoyer, préparer le sol et semer les premières graines. La seconde journée sera plus orientée semis et plantations.

    Nous accueillons tous les volontaires, fin limiers de la grelinette ou néophytes de la binette dans notre équipe maraîchère.

    Programme

    09h45 – C’est ouvert
    10h00 – Méditation 20′
    10h30 – Potager 2h30
    13h00 – Repas (chacun apporte un pique-nique)
    14h00 – Potager 3h00
    17h00 – Thé
    17h30 – Méditation 20′
    18h00 – C’est fini
  • Aujourd’hui, je pleure la Syrie

     
     
    Aujourd’hui, je pleure car j’ai peur…
    J’ai peur pour Vasken au cœur qui sourit.
    Vasken est un ami,
    un arménien aux yeux clairs
    qui me disait – je suis ton grand frère
    et je t’admire comme un père.
    Cet arménien vit en Syrie.
     
     
    J’ai peur pour joli sourire.
    Joli sourire est une amie,
    une belle fille aux longs cheveux
    qui me disait – l’amour est un jeu
    un jeu bien heureux.
    Cette catholique vit en Syrie

     
     
    J’ai peur pour le père Paolo d’Italie.
    Paolo est un ami
    un prêtre jésuite qui agit pour la paix
    en nous rassemblant autour d’un thé
    qui me disait – ici, tu peux rester.
    Ce prêtre vit en Syrie.
     
     
    J’ai peur pour tous les Syriens
    qui m’ont tendu une main.
    Alors je pleure, je pleure, je pleure.
    Voilà, maintenant je n’ai plus peur;
    je vais vous parler de mes amis…
      
     
    PS: J’ai régulièrement des nouvelles de Vasken et Myrna (joli sourire), ils se portent bien. Vasken m’a invité à passer le nouvel an dans sa famille. Et ce midi, j’ai entendu la père Paolo sur RCF faire un appel au Vatican pour intervenir sur la situation en Syrie.
     
  • La route

    Il y a quelques semaines, je suis allé au cinéma dans une petite salle de Brest avec l’une de mes soeurs. Nous avions choisi le film "La route" après une recherche sur le Net. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas regardé ce genre de film que je qualifie de film d’horreur réaliste. Je conseille donc aux personnes qui n’ont pas le moral aujourd’hui de remettre la lecture de cet article à un autre jour. Avant de vous raconter ce que j’ai vécu, voici ce que le magazine l’express en dit, suivi de la bande annonce  :

    183.jpgUne adaptation modeste mais réussie du chef-d’oeuvre de Cormac McCarthy.

    Adapter le chef-d’oeuvre de McCarthy était une gageure. Comment traduire en images, sans en atténuer la force, l’errance d’un père et de son fils à l’intérieur d’une humanité plongée dans le chaos et réduite à la barbarie ? Sans le génie des Coen qui surent transcender No Country for Old Men du même auteur, John Hillcoat (Ghosts of the Civil Dead) se tire bien de ce piège en respectant l’âme de La route sans la noyer sous des effets spectaculaires. Ce récit est bâti sur deux questions majeures : que reste-t-il quand il ne reste plus rien ? Que peut transmettre un père à son fils dans un monde post-apocalyptique dominé par la loi du talion ? Et plutôt que d’y apporter des réponses définitives, le film oscille entre flash-backs sur l’époque révolue de la civilisation et des jours heureux en famille et la brutalité d’une société repartie en marche arrière, avec comme fondement la violence banalisée. Grâce à la lumière de Javier Aguirresarobe (Les autres), on vit comme hypnotisé le chemin de croix de ses protagonistes, plus proche de la fable philosophique que d’un thriller. En parlant d’un hypothétique demain, La route raconte ce qui nous guette aujourd’hui, non dans l’idée d’un "c’était mieux avant" mais dans celle d’un "évitons que ce soit pire plus tard". Sublimé par Viggo Mortensen plus charismatique que jamais, La route vaut le détour, que vous ayez ou non lu McCarthy.

     

     Je m’étais psychologiquement préparé à laisser de la place aux émotions que viendraient. J’ai bien fait. Celles-ci ayant peu d’intérêt pour vous, je vous évite la description de ces émotions. Description qui est liée à mon histoire en grande partie et qui ne serait de toute façon qu’un pâle reflet de  la réalité.

     

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    Depuis que je me donne du temps, il m’arrive fréquemment de penser à ce genre de scénarios pour l’avenir. Cela m’arrive de plus en plus souvent depuis que j’ai commencé à avoir moins peur de la mort. La peur de la mort laisse donc la place à la peur de la disparition de l’humanité, à la mort de l’humanité.

    Je marchais dans le calme, en silence aux côté de ma soeur qui avait les yeux aussi humides et calmes que moi. Nous étions en paix, centrés sur ce qui est profondément important. C’est à ce moment que j’ai fait le rapprochement avec la loi du changement, de l’impermanance. Si tout est impermanent comme je le constate chaque jour, pourquoi l’humanité ne respecterait pas cette loi? Pourquoi l’espèce humaine serait-elle éternelle? Une autre façon de le dire: l’égocentrisme de l’individu laisse la place à l’égocentrisme de l’espèce!

    Cette hypothèse est bien insupportable si l’on s’identifie à elle tout comme on s’identifie à notre corps. Mais il ne faut pas en rester là. J’ai constaté que les moments où j’avais moins peur de ma mort, je me sentais bien plus vivant. Je me sentais bien plus vivant et j’agis pour le bien de mon corps de mon être (je ne suis pas bien sur de ce mot). Par exemple je lui donne le repos dont il a besoin ou l’activité physique en fonction de son état. Je crois donc que moins nous avons peur de la mort et plus nous donnons de chances à notre corps de vivre longtemps. L’hypothèse que je fais est la suivante. C’est la même chose pour l’humanité : moins je craindrais qu’elle disparaisse, plus je me ferai à l’idée qu’elle va disparaître un jour ou l’autre et plus je serai disposé à agir pour son bien.

    Bon maintenant, je dois m’en souvenir.

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  • Dans le vide : IL FAUT ETRE FORT

    Pour faire suite au dernier article que j’ai écris ici, voici un nouvel exemple de ce qui est apparu dans le vide lors de mon dernier séjour à La Bertais. Le vide ou l’espace comme Yann l’a nommé dans sa causerie sur la connaissance du coeur lors de l’AG.

    IL FAUT ÊTRE FORT!
    Voici une phrase qui m’a causé beaucoup de souffrance. 
    Beaucoup de souffrance car je ne l’avais pas comprise. 
     
    IL FAUT ÊTRE FORT
    IL FAUT ÊTRE FORT DANS LA VIE
    REGARDE MOI, JE SUIS FORT
    TU ES UN HOMME, TU DOIS ETRE FORT…
    Autant de phrases que j’entendais. Alors j’ai été fort. Très tôt, j’ai été fort dans tout mon corps. Pour le jeune enfant que j’étais, ÊTRE FORT voulait dire être physiquement fort. Il ne savait pas que l’on pouvait être fort autrement.
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    TU NE DOIS PAS CRIER !
    Alors j’ai été fort dans la bouche pour ne pas crier.
     
    TU NE DOIS PAS PLEURER !
    Alors, j’ai été fort dans la gorge pour ne pas pleurer.
     
    TU NE DOIS PAS AVOIR PEUR !
    Alors j’ai été fort dans le ventre pour ne pas montrer mes peurs
     
    TU NE DOIS PAS ETRE EN COLERE
    Alors j’ai été fort dans le dos et les bras pour cacher ma colère
     
    TU NE DOIS PAS FAIRE SOUFFRIR LES AUTRES
    J’ai été fort dans le coeur pour ne faire souffrir personne
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    ET QUELQUE FOIS, on me disait simplement quelque chose comme "tu ne sais pas courir"
    et je continuais à être fort
    Alors j’ai été fort dans les fesses et les jambes…
     
    J’ai été fort, j’étais très fort, j’étais tout le temps fort. 
    De plus en plus fort. J’étais fort et je bloquais. Je bloquais tous. 
     
    Mais cela ne fonctionnait pas. 
    Alors pour être plus efficace j’étais fort avant que quelque chose n’arrive. 
    J’étais devenu expert pour anticiper et bloquer tout ce qui pouvait arriver à l’intérieur. Moi qui croyait n’être expert en rien.
     
    Mais cela ne fonctionnait toujours pas au contraire.
    En anticipant, mon imagination s’est développée.
    Et l’imagination à elle seul faisait apparaître toutes ces choses que je devais bloquer.
     
    Et sans le savoir, ce mécanisme était devenu autonome. Ça marchait tout seul. 
    C’est bien après que j’ai compris tout cela.
    J’étais bien trop occupé à être fort pour comprendre quoi que ce soit.
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    C’est d’ailleurs dans le VIDE que cette compréhension est arrivé.
    Je ne différenciais pas le monde intérieur et le monde extérieur, il n’y avait qu’un seul monde pour moi. Je n’avais donc pas compris que ces phrases
    IL FAUT ÊTRE FORT!
    TU NE DOIS PAS CRIER
    TU NE DOIS PAS PLEURER 
    que ces phrases concernaient seulement le monde extérieur et non pas le monde intérieur. Ce monde intérieur où apparaissent et disparaissent ces phénomènes tel que les sensations, les émotions, les sentiments, les désirs… J’ai donc cru que je devais bloquer ces phénomènes pour les faire disparaître voir même les empêcher d’apparaître. J’ai bien réussi à les bloquer mais ils ne disparaissaient pas. Ils restaient là gelés tant que les contractions physiques étaient présentes. J’avais l’impression que ces phénomènes n’étaient plus là car je ne les sentais plus.
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    Tout a changé le jour où j’étais trop fatigué pour continuer à ÊTRE FORT comme je l’entendais.
    C’est avec le temps et en apprenant à me détendre que j’ai commencé à donner un nouveau sens à ces mots.
    ÊTRE FORT, c’est être courageux, persévérant et patient.

     
    En vouloir aux personnes qui m’ont dit ce genre de phrases, je l’ai fait. Aujourd’hui ça n’a plus d’intérêt. En m’observant et en les observant un peu plus, je me suis rendu compte qu’elles étaient comme moi : elles n’ont pas compris ce que "ÊTRE FORT" signifie.
  • Dans le vide : le Bouddha c’est comme du chocolat

    Lors du dernier séjour de travail sur l’inconscient  de La Bertais auquel j’ai participé, un vide intérieur s’est créé. Un espace intérieur dans lequel des choses se sont exprimées, en voici un exemple : 

    "Je n’atteindrais jamais l’Eveil!"  

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    La raison en est simple : le sens que j’ai de ce mot est imaginé, il n’ai pas fondé sur une expérience. Il est imaginé à partir de ce que j’ai pu lire à son sujet, de ce que j’ai pu entendre et peut être des personnes que j’ai rencontrées.
     
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    C’est comme le chocolat, 
    si je n’en avais jamais mangé, je ne pourrais pas vous dire si cela me plaît ou non. Même si l’on me décrivait son goût en faisant des rapprochements avec d’autres aliments ou encore les sensations que cela peut produire. Je pourrais avoir une idée plus ou moins vague mais jamais exacte, juste. La seule façon de connaître le véritable goût du chocolat est d’en manger, d’en faire l’expérience.


    Je n’atteindrai donc jamais l’Eveil selon le sens irréel que je lui donne aujourd’hui. Si ceci me semble vrai pour l’Eveil, j’en suis certain pour les expériences déjà vécues. A chaque fois, ce qui s’est produit n’a jamais correspondu à ce que j’avais pu imaginer. Si cela est vrai pour toutes les expériences déjà vécues ça le sera aussi certainement pour toutes les expériences à venir.

    Maintenant que je sais que je n’ai qu’une vague idée où je vais, P1000628small_1.jpg

     

     

     

     

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    il me reste une seul chose à faire : avancer en regardant où je mets les pieds.

     

  • Quelle est ta religion?

    Ça fait quasiment un an, j’écrivais un article sur ce blog pour vous annoncer de début d’un voyage, le début de mon long voyage. Aujourd’hui, j’écris un nouvel article pour vous prévenir que je suis revenu en Bretagne depuis quelques jours et que je compte bien repasser à La Bertais.

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    L’envie de partager avec vous n’a fait que croître durant cette période. Alors voici pour cette fois-ci.
     
     
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    Quelle est ta religion?
     
    Voilà une question que j’ai souvent entendu tout au long de cette aventure. Je n’ai jamais pu donner une réponse simple; je me sentais incapable de faire un tel choix. En me disant appartenir à une religion, j’aurais eu l’impression de me séparer des personnes appartenant aux autres religions. Ceci étant à l’opposé de l’un de mes désirs les plus forts : trouver le lien qui unit tous les hommes. Je tentais donc de donner une réponse à chaque personne qui me posait cette question. A chaque fois la réponse était différente en fonction de l’interlocuteur, de l’évolution de ma réflexion à ce sujet et de mon humeur.
    Aujourd’hui, pour vous, voici la réponse qui sera différente demain.
     
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    Si croire en l’amour et en la compassion de Jésus
    fait de moi un chrétien,
    alors je suis chrétien.
     
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     Si croire en l’hospitalité des musulmans
    fait de moi un musulman,
    alors je suis musulman.
     
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    Si croire en l’enseignement de Bouddha
    fait de moi un bouddhiste,
    alors je suis bouddhiste.
     
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    Si croire que les désirs sont naturels
    fait de moi un hindouiste
    alors je suis un hindouiste
     
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    Si croire en une discipline choisie
    fait de moi un Sikh
    alors je suis un Sikh
     
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    Si croire en l’harmonie de l’homme avec la nature
    fait de moi un taoïste
    alors je suis taoïste.
     
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    Si croire en l’égalité des être humains
    fait de moi un zoroastrien
    alors je suis un zoroastrien
     
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    Si croire que tout homme a la possibilité de devenir sage
    fait de moi un confucianiste,
    alors je suis un confucianiste.
     
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    Si croire que je fais entièrement partie de la nature
    fait de moi un chamaniste
    alors je suis un chamaniste 
     
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    Si croire que chaque religion porte une part de la vérité
    fait de moi un inter-religieux,
    alors je suis un inter-religieux.
     
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    Si croire que Dieu ou les dieux n’existent pas comme entité séparés
    fait de moi un athée,
    alors je suis un athée.
     
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    Si douter
    fait de moi un agnostique,
    alors je suis un agnostique.
     
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    Le monde et ses habitants sont merveilleux.
    Dans l’attente de vous retrouver.
  • Le voyage de Lorkan

     Chers amis,

    J’écris ce premier article pour vous annoncer mon départ. Comme beaucoup d’entre vous le savent, je pars voyager. La durée?  Trois mois, six mois, un an ou deux ans? Qui sait et qu’importe!

    Je vais déjà vous annoncer une bonne nouvelle, l’étape du week-end prochain c’est La Bertais.

    C’est pour une grande partie grâce à la Sangha, tous ceux que j’ai pu rencontrer à La Bertais, que ce projet se réalise.  L’une des choses que j’ai apprises est de voir et accepter les désirs profonds, tout au moins j’ai arrêté de tous les refuser.

    Ce voyage est aujourd’hui le plus visible de ces désirs. Pour vous remercier, j’ai décidé de partager autant que possible cette expérience avec vous. C’est ce qui me semble être important et utile pour la majorité d’entre vous. Cela se fera donc à travers un blog personnel et public et surtout en postant des articles sur ce blog précieux de La Bertais.

    Voici donc l’adresse du blog personnel. Sa première vocation est de rassurer ma famille, mes amis. Je souhaite donc que vous restiez discret concernant La Bertais, car des allusions sans explications pourraient attiser l’imagination déjà débordante de certains de mes proches. Vous êtes tout de même fortement conviés à laisser des commentaires qui ne manqueront pas de me réchauffer le coeur.

    http://le-voyage-de-lorkan.blogspot.com/

    "Lorkan n’est pas une personne comme vous et moi. Un beau jour, il est sorti de ma tête. Certains en douteront mais il existe bel et bien, vous pouvez me croire. Oui, je vous raconterai comment cela s’est passé. Ce que je peux déjà vous dire, c’est qu’il aime voyager. Il nous invite à l’accompagner… alors vous venez?" 

    ps : Anne-Marie et Yann font partie de ma Sangha aussi

    A bientôt

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