Auteur/autrice : Frédéric Louvier

  • « La dissolution du moi »

    C’est le titre d’un chapitre du livre de Suyin Lamour « La joie d’être » aux éditions Accarias l’Originel.

    Comme tous les témoignages spirituels, ça raconte toujours les mêmes choses… 😕 Mais quand même, les différentes façons de les exprimer en font toujours de belles nourritures.

    Voici un extrait…

          Ce personnage-moi, cet égo, est comme un ordinateur. Il n’a pas d’âme, pas de volonté propre. Il est constitué de multiples programmes qui se manifestent sous forme de réactions et de pensées. Ce que l’on appelle nos voix intérieures, les différentes personnalités qui nous composent.

          Et qui s’expriment toutes par le vocable « je», formant une grande famille plus ou moins unie… Mais ce ne sont pas des entités psychiques, ce sont des programmes, des systèmes de croyance. Nous pouvons dialoguer avec ses programmes pour les modifier, mais tant que nous sommes identifiés à eux, tant que nous croyons qu’ils sont « nous », nous sommes attachés à eux. Et nous créons notre prison. Même si à force de travailler sur le schéma, elle devient une prison confortable, nous ne sommes pas libres.

          Pendant ces 13 années à chercher la réalisation, je n’ai fait que me recréer une prison agréable. Mais la prison reste la prison. Et la pulsion de vie, qui est liberté infinie, ne pouvant exprimer tout son potentiel, pleurait silencieusement en moi, quand elle ne se consumait pas.

          Voir cela, que ce « je » est un « nous », que ce « nous » est un grand ordinateur et qu’il n’y a pas d’individu là-dedans, est la dissolution du moi, la libération.

          Alors la lumière de la conscience et de l’amour, libre de se manifester à travers les formes sans s’attacher à aucune d’entre-elles, peut se refléter dans tous les actes de la vie.

  • Mais d’où viens-je alors ?

    Très intéressant, la vidéo ne dure que 5 min, je vous laisse découvrir… 😉

    Peut être que….finalement, ça ne fait que rajouter de nouvelles identifications !

    Joyeuses Fêtes !

     

  • Tenzin Palmo à Plouray, conférence sur la méditation

    Le we du 25/26 juin dernier le centre bouddhiste de Plouray dans le Morbihan, accueillait Tenzin Palmo. Anglaise d’origine, après un séjour de 12 ans dans une grotte à 4000m d’altitude, elle a pris aujourd’hui la  responsabilité d’un monastère bouddhistes en Inde.
    Le livre  « Un ermitage dans la neige   » décrit son parcours.

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    Le vendredi soir elle a fait une conférence sur « la méditation dans la vie quotidienne ».  Bien que n’étant pas sur la même voie, la différence avec le chemin que nous suivons était complètement effacée. Je vous propose de découvrir la vidéo de cette soirée. Elle parait longue car il y a un traducteur, mais on peut la visionner même de façon aléatoire, tout est intéressant !

     

    Quelle surprise j’ai eu de retrouver ce soir là Alain Silvert ! Et c’est ensemble que nous avons confectionné cet article. Voici ci-dessous quelques notes prises à la suite de cette conférence. Les photos sont bien sur… d’Alain

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    – Avec Tenzin Palmo on est dans la pratique et le mot que je retiens « Se souvenir d’être dans la pleine conscience le plus souvent possible ».

    – La sensation est le contact avec le présent.

    – La conscience de la sensation dans le corps est toujours accessible.

    – L’enfant voit toutes les choses d’un œil neuf, le temps de l’enfance est un temps très long. Quand on vieillit on ne voit pas les choses d’un œil neuf, on voit nos émotions, nos souvenirs, nos projections, on ne voit pas les choses telles qu’elles sont.

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    – Le principe de la vie sur terre est de nous apporter des problèmes, alors nous n’avons pas d’autres choix que d’accepter les problèmes qui sont des outils pour avancer vers notre liberté, liberté de notre mental, de nos conditionnements, de nos habitudes.

    – La compassion ne peut pas se passer de sagesse, comme un oiseau a besoin de deux ailes pour voler. La compassion sans la sagesse nous pèse et nous emporte dans la douleur de l’autre.

    – Dans la méditation, bien sûr la position est importante, mais si la recherche de la perfection crée des douleurs insupportables et dérangeantes, il vaut mieux s’allonger ou s’asseoir sur une chaise. Il est toujours possible de transformer la douleur en point d’appui.

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    – Une demi-heure de posture assise c’est un peu court pour atteindre une réelle profondeur, mais une demi-heure tous les jours c’est bien mieux que trois heures deux fois par semaine.

    – La pratique doit sortir de la posture assise pour entrer dans la vie. Dans les petites choses, c’est facile de se tourner vers la pleine conscience et cela constitue un bon entraînement dans les choses plus importantes.

    – Le monde va très mal actuellement  à cause de nos dirigeants qui prennent des décisions emportés par leur mental et en dehors de toute conscience.

    –  L’essence de la pratique c’est d’observer l’esprit à chaque instant  (1h18 sur la vidéo)

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    Pour les branchés de technologie…

    Après que Tenzin Palmo ait raconté que les yogis de son monastère lui avaient dit qu’on pouvait commencer par « observer l’esprit 3 fois par heure » , elle a parlé d’applications pour smartphone qui sonnaient des « rappels » dans la journée !

    Alors j’ai cherché, et, effectivement il y en a plein !

    En voici 2 que l’on peut programmer pour sonner plusieurs fois dans la journée.

    Pour apple :

    Lotus Bud Mindfulness Bell , cliquer sur l’icône pour aller vers le site

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    Et pour Androïd :

    Cloche de pleine conscience, cliquer sur l’icône pour aller vers le site.

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    De quoi méditer avant le WE méditation du 10/11 septembre !

  • Une liseuse ? Pourquoi faire ?

    J’aimais bien les livres papiers, je pouvais corner les pages, gribouiller dessus, retrouver quelques années après sur ma page préférée l’auréole adipeuse laissée par une chips lors d’une lecture champêtre. Ils servaient de déco sur les murs, d’isolant phonique ou thermique et même de capteur d’humidité. D’un seul coup d’œil je pouvais voir ma collection et me dire que Oui, c’est moi qui ai lu tout ça, c’était bon pour l’égo. Et aussi, j’étais même arrivé à en vendre quelques uns d’occas plus cher que le prix d’origine…

    Alors pourquoi ? Pourquoi ai-je pris une application smartphone (gratuite) pour lire un livre sans papier ? Une application qui se nourrit d’électricité et qui tombe en panne quand il n’y en a plus alors qu’il restait 2 pages avant la fin du chapitre.

    Et bien c’est de la faute de Gilles Farcet si j’ai découvert les liseuses et que j’ai laissé de côté mes réticences.

    Car son nouveau livre « Guérir l’ego ou guérir de l’ego ? » ne se trouve que sous forme d’Ebook !

    Il y fait le point sur l’égo, qu’est-ce que l’égo ? Une mise au point très très intéressante, un éclaircissement pratique sur certains aspects de la Pratique.

    A recommander !

    Cliquer sur l’image pour en savoir plus !

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  • Aller voir ailleurs…

    Dans un précédent article en 2013  (ici) je vous avais présenté un texte de mon ami Jean Pierre Brouillaud. Malgré sa cécité, il a voyagé à travers le monde et ne s’est d’ailleurs toujours pas arrêté.  Il vient de sortir un livre retraçant son itinéraire de voyageur, un livre que j’ai dévoré en quelques heures et que je vous conseille.

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    Il y raconte avec humour comment le refus de la cécité s’est peu à peu transformé en acceptation.  Un témoignage  très « sex drugs and rock and roll » ! A la fin duquel on se demande : comment tout cela a-t-il pu lui arrivé ?!

    Il n’y raconte pas son itinéraire spirituel, qui est très riche (ce n’était pas le but du livre), mais comme il le dit, il a semé des indices de ci delà qui ne vous échapperont pas.

    L’acceptation ne s’est pas réduite à sa cécité, elle s’est élargie à tous les domaines de la vie. Aujourd’hui, je constate à quel point il accueille tout ce qui peut lui arriver. Il fait en ce moment beaucoup de conférences, au début il s’est posé la question de préparer ce qu’il pourrait dire, et rapidement il a décidé de « lâcher », de laisser les choses arriver, et il s’en sort très bien !

    Pendant qu’il écrivait ce livre, un documentaire a été fait durant un voyage : « deux hommes un regard » dont la bande annonce est disponible en cliquant sur la photo :

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    Et aussi un ouvrage collectif « L’avenir est en nous« 

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    Et enfin son blog débordant d’activités ! cliquez sur la photo !

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  • Z’humains !

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    Nous avons accueilli en Mai dernier lors de notre « Festival Grain de Sables » à Tregunc dans le Sud Finistère, Emma la Clown et Catherine Dolto (la fille de Françoise 😉 ) pour une conférence spectacle sur le thème de l’haptonomie. Heureuses de cette expérience elles ont décidé de faire de nouveau à Tregunc  la Première de leur nouveau spectacle « Z’humains »

    Ce spectacle a été écrit pour être présenté lors de la COP21 à Paris, le thème est bien sûr celui de l’environnement. C’est donc « plié de rire » du début jusqu’à la fin qu’on a suivi cette « conférence-spectacle » qui nous parle des débuts de la planète terre, jusqu’à aujourd’hui, en passant par la courte (sur l’échelle du temps) mais « marquante » arrivée de l’être humain et des conséquences qui ont suivi la naissance de « sapiens-sapiens »…

    Une de leur prochaine date est à Cesson Cevigné le 26/11/2015 au « Carré Sévigné« , pour les autres dates cliquez sur « dates ». Ne vous en privez pas !

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    Quelques surprises vous attendent, dont plusieurs interventions  d’Hubert Reeves, mais aussi de José Bové et de Matthieu Ricard !

    Voici les différentes lectures ou films dont s’est inspirée Emma la Clown pour écrire ce spectacle :
    Bibliographie :
    Sacrée Croissance de Marie Monique ROBIN
    L’avenir de la vie sur la Terre d’Hubert REEVES
    Adieu à la croissance de Philippe GADREY
    Les Usurpateurs de Susan GEORGE
    Vivre à la bonne heure de Patrick VIVERET
    Fraternité j’écris ton nom de Patrick VIVERET
    Pour une désobéissance créatrice , Vandana SHIVA de Lionel ASTRUC
    Plaidoyer pour les animaux de Matthieu RICARD
    Du bon usage de la nature de Catherine et Raphaël LARRERE
    Par delà nature et culture de Philippe DESCOLA
    Tout peut changer de Naomie KLEIN
    La stratégie du choc de Naomie KLEIN
    La biodiversité de crises en crises de Patrick de WEWER et Bruno DAVID
    Nous sommes ce que nous mangeons de Jane GOODALL
    Sur les origines de l’effet de serre et du changement climatique de Svante ARRHENIUS, Thomas C. CHAMBERLIN, James CROLL, Joseph
    FOURIER, Claude POUILLET et John TYNDALL.
    Filmographie :
    Sacrée Croissance de Marie Monique ROBIN
    Le Monde selon Mosanto de Marie Monique ROBIN
    Solutions locales pour un désordre global de Coline SERREAU
    Tous cobayes ? De Jean – Paul JAUD
    Nos enfants nous accuseront de Jean – Paul JAUD
    Cliquez sur la lettre d’Emma pour voir la bande annonce sur son site !
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  • Citation du lundi (54)

    Confiance et abandon

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    … Donc chacun selon notre situation, nous avons à faire un pas vers la confiance. La confiance et l’abandon. Car en fait, si je devais résumer le fondement de ce que je sens de vrai et de fondamental, c’est l’abandon.

    J’y reviens souvent en méditation. L’abandon, je l’ai appris ici, grâce à Daniel et à Arnaud et je l’ai pratiqué du mieux que j’ai pu dans mon quotidien. Il me semble que c’est un point essentiel à cultiver. Des petits instants : n’importe où, lorsque vous êtes au travail, une minute, trente secondes d’abandon, de lâcher prise, Aum, Amen. Cela suffit et, répété, distillé plusieurs fois par jour, « l’air de rien », cela change progressivement beaucoup la situation.

     

    Yves Rémond

    Collaborateur à Hauteville

    La lettre d’Hauteville N°54 Automne 2008

     

  • La citation du lundi (47)

    « REVEILLE TOI ! REVEILLE TOI ! CE N’EST QU’UNE PENSEE. »

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    Sous-titre du chapitre « Pince moi je pense » tiré de l’ouvrage « Sarbacana, Le souffle du présent« , ed le Souffle d’Or

    Par Michel Laurent Dioptaz, qui enseigne une voie qui a pour outil la sarbacane….

     

  • Bab’Aziz

     

    Bab’Aziz – Le Prince qui contemplait son âme

    Un ami m’a dit qu’il fallait absolument que je vois ce film… C’est fait et je suis encore sous le charme ! Magnifique, inspirant, il a sa place pour les « soirées cinoch » des séjours Bertaisien !

    Bab’Aziz est un film coproduit par la Tunisie, l’Iran, la Suisse, la Hongrie, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Réalisé par le tunisien Nacer Khémir, il est sorti en 2005.

     

    Pour voir la bande annonce, cliquer sur l’affiche :

     

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    La jeune Ishtar accompagne son grand-père (Bab’Aziz) dans le désert pour se rendre à un réunion de derviches qui n’a lieu que tous les trente ans… je n’en dirai pas plus.

     

    voir le film en entier sur Vimeo cliquer sur l’image :

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    Et enfin, de très belles Musiques que l’on peut retrouver sur deezer play list :

    http://www.deezer.com/playlist/41473873

    Bon film !

     

  • De bois, de paille et de terre… (3/3)

    … Suite et fin de l’aventure « maison en paille » à Riec sur Belon  (le premier article, cliquez ICI et pour le second )

    La maison étant hors d’air et hors d’eau, c’est l’intérieur qui va nous occuper.

    La réccup : Quelle chance ! Nous avons un magasin à Quimperlé, qui régulièrement, se débarrasse de ses carreaux de démonstration. Après plusieurs mois de « surveillance » j’ai trouvé de quoi carreler les WC,  et la cuisine ! pour la buanderie, c’est un ami qui s’est débarrassé de quelques caisses de carreaux blancs.  J’ai beaucoup aimé enlever les prix encore collés aux carreaux, surtout quand ils dépassaient les 50 € le m2.

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    La cuisine en nuance de gris…                                           Les WC, que mettre au sol et que mettre au mur ?SAMSUNG

    Sur le mur des wc on aperçoit un enduit terre. Après plusieurs essais avec la terre du terrain, j’ai trouvé une recette qui fonctionne très bien :

    1 seau de terre, 2 seaux de sable fin, une poignée de ouate de cellulose (la ouate « arme » l’enduit et le rend plus cohérent) + parfois un peu de pigment.

    SAMSUNGEssais nécessaires pour éviter les craquelures… qui parfois me plaisaient. Cliquer sur la photo pour mieux les voir.

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    Difficile à voir sur la photo, mais la terre contient des paillettes de  mica qui brillent en fonction de la lumière.

    C’est ma fille Eloïse qui, à 14 ans, a fait presque tous les enduits (+ de 30 m2) !

     

    Les réseaux :

    L’électricité a été conçue avec du câble blindé pour limiter les ondes électromagnétiques. Pour l’internet : pas de wifi, que du câble. Il y a quelques années alors que j’inondais la maison de wifi et de téléphone sans fil, je découvrais que j’étais sensible aux hyper-fréquences et que, à haute dose, ce n’était pas inoffensif. Pour les portables, en choisissant des appareils adaptés (qui rayonne très peu : à faible DAS), j’ai pu quand même sauvegarder mon côté « geek » !

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    Des gaines un peu partout pour des circuits ultra-simples (mais bien plus facile à réaliser sur plan), le Consuel   n’a pas bronché, l’installation était aux normes avec une très bonne mise à la terre.

    Quant à l’eau… un plombier que j’ai fait venir afin de vérifier mes installations, m’a appelé gentiment « Mr Bricolage » ! Il n’empêche que l’installation fonctionne sans problème depuis une année.   SAMSUNG Mais quand je revois cette photo, je me dis que le terme « Mr Bricolage » était assez bien vu.

    Une fois la paille enduite, le bois posé, et les brosses à dents à peu près rangées, on n’y voit que du feu. Non il n’y a pas de lampe dans la baignoire, c’était juste pour la photo.

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    L’escalier est conçu et fabriqué par mon épouse, elle s’est occupée aussi de toutes les cloisons en plancher et de la plupart des sols bois et de beaucoup d’autres choses encore.

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     J’oubliais ! Il faut faire entrer l’eau, l’électricité et le téléphone dans la maison, donc 150 m de tranchée dans la gadoue!  Puis placer une pompe de relevage pour emmener les eaux usées vers la phytoépuration :

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    Si l’eau, l’élec et l’assainissement sont prêts, et l’intérieur habitable… alors on peut y aller. C’est en aout 2013, non sans de nombreuses péripéties et une grosse fatigue, que nous avons pu enfin rentrer dans la maison. Il reste encore pas mal de choses à faire, mais on est dedans.

    Il reste à placer un panneau solaire pour chauffer l’eau, une réservoir de 10 000 litres pour récupérer l’eau de pluie, de nombreuses finitions et mon atelier Céramique tout juste commencé et qui devrait être opérationnel d’ici 2 ou 3 mois.

    Voici un aperçu :

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    Bilan après une année d’habitation…

    On a acquis un poêle à bois en se disant qu’on pourrait l’utiliser pour y faire mijoter des petits plats ou simplement chauffer de l’eau : Impossible ! Car une petite flambée le matin d’une cagette de bois de chute de chantier et, en moins d’une heure, la maison était chaude. Au plus froid de l’hiver (celui-ci n’était pas très froid c’est vrai), on faisait une autre petite flambée le soir. Bref, même pas le temps d’arriver à chauffer une soupe ! D’ailleurs il nous reste encore assez de bois de chantier pour la saison prochaine.

    Il n’y a aucun système de chauffage dans la salle de bain, le poêle et le soleil, renforcés par l’inertie de la maison, suffisent à la maintenir agréable même tôt le matin. Et aucune trace d’humidité, les matériaux l’absorbent.

    Il n’y a pas non plus de système de ventilation, malgré les conseils de plusieurs artisans, nous en avons fait qu’à notre tête. Nous n’aimions pas l’idée d’une respiration artificielle pour une maison, donc on aère, même en hiver. Quant à l’humidité, le bois, la terre la gèrent, l’air oscille entre 40 et 60 % d’humidité.

    Grâce aux « casquettes » qui empêchent les rayons de soleil d’entrer dans la maison en été, il n’y a pas de surchauffe, il fait actuellement plus frais à l’intérieur qu’à l’extérieur. A l’inverse, en hiver, le soleil étant bas dans le ciel, ses rayons rentrent sans frapper pour chauffer l’intérieur.

    Le choix des matériaux rendent l’ambiance agréable (ce que nous disent les visiteurs) et ils ne rayonnent pas le froid comme peut le faire le béton.

    La phytoépuration (assainissement par les plantes) fonctionne très bien, les différentes plantes continuent de se développer , c’est donc qu’elles sont bien nourries !

    Pour l’électricité, nous avons abandonné EDF pour Enercoop seul fournisseur qui réinvestit ses bénéfices dans la production d’électricité verte.   C’est en quelque sorte pour nous une relative sortie du nucléaire.

     

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    Deux années et demi de tensions à tous les niveaux, obligent à rechercher la détente ! Hier encore, je montais sur une échelle avec une visseuse dans une main, des vis entre les lèvres et une pièce de bois dans l’autre main (si, c’est possible !). Arrivé au sommet,  aidé par de belles tendinites dans les deux bras,  je prenais conscience de multiples tensions musculaires inutiles ainsi que de quelques refus apparus en bas de l’échelle ; alors tout naturellement,  je les détendais un à un tout en positionnant et vissant la pièce de bois… Finalement construire une maison aide à une certaine amélioration de la pratique…

  • De bois, de paille et de terre… (2/3)

    … suite de l’aventure « maison en paille » (pour relire le premier article, cliquez ICI).

    Nous en étions à l’ossature… Celle-ci terminée, il est temps de mettre les bottes de paille entre les montants de bois. Une fois les bottes positionnées, de la paille en vrac va servir à remplir les espaces entre elles. Lorsqu’une botte est trop grande, on place de nouvelles ficelles à l’endroit où on veut la couper, puis quand les nouvelles ficelles sont bien serrées, on coupe les anciennes et nous voilà avec une demi-botte (je n’ai pas de photo de la technique, mais cliquez sur cette phrase…).   Un enduis à la chaux les recouvrira bientôt.  En attendant, ça sent bon la paille et le bois.

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    En fait, juste avant de remplir les murs intérieurs, on a commencé par la toiture. Une botte pèse entre 12 et 14 kg, nos bras s’en souviennent encore. Remarquez au passage mes magnifiques fenêtres en plastique à l’étage. Elles y sont restées plusieurs mois.

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    Les deux toits sont faits de caissons remplis de bottes de paille. Sur le plus haut, on y posera des tôles de bac acier.

    Quant au toit terrasse, son étanchéité sera assurée par une bâche d’EPDM (membrane de caoutchouc).

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    Une « dalle d’OSB » ventilée est posée sur les caissons renfermant la paille. Ensuite la bâche EPDM de 60 m2 est placée.

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    Pour protéger  l’EPDM, il faut le recouvrir d’un feutre géotextile. Puis il n’y a plus qu’à monter les seaux de terre et les plantes récoltées de-ci de-là lors de promenades.

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    voici le résultat au bout de quelques mois, on trouve même des plantes d’origine minérale…

    Mais revenons à nos murs en paille, il est temps de les protéger. Ça a été la partie la plus physique du chantier, des centaines de seaux d’enduit coulés dans des banchages :

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                                                           Avant                                                                          Pendant

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    Après.

    Rassurez vous, un enduit de finition viendra unifier ces zones. Et les tentacules qui pendent un peu partout ? Ce n’est que le réseau électrique…

    La même chose pour les murs extérieurs Est et Nord :

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    Les murs Sud, Ouest et une partie de l’Est sont en bardage, moins sensible à la pluie.

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    Tiens, les fenêtres en plastique ont disparu… pour laisser la place à des baies vitrées qui, à peine placées, remplissent leur rôle de capteur de rayons solaires : il fait déjà chaud sans chauffage à l’intérieur.

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    C’est très lourd, 5 personnes pour cette baie, perso je tiens l’appareil photo, car, blessé à la main par un acte manqué, j’ai réussi à échapper à cette tâche…

    Enfin on va s’occuper de l’intérieur. Nous voulions un mur assez lourd pour donner de l’inertie à la maison. C’est cette inertie qui va accumuler la chaleur pendant la journée et la rendre durant la nuit.  La chaleur pourra venir soit du soleil, soit du futur poêle à bois placé contre ce mur. Je choisi de le faire en mélange terre-paille. La paille est là pour le rendre plus solide, elle va l’armer.

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    L’argile vient du terrain, j’ai construit une pseudo cabane pour faire le mélange terre et paille. Encore des seaux et des seaux !

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    D’abord un essai pour voir comment réagit le mélange, puis encore des banchages. Les tuyaux que l’on voit dans la structure du mur sont un essai de mur chauffant (abandonné par la suite).

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    Belle surprise que de voir les grains de blé germer dans le mur.

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    Ce mur me servira à tester différents mélanges d’enduit terre, il y aura beaucoup d’essais jusqu’à obtention d’un enduit solide et qui ne fissure pas.

    En attendant le dernier épisode… voici une photo de la maison prise en aout 2012, un peu plus d’un an après le début des travaux.

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    Suite et fin bientôt !

  • De bois, de paille et de terre… (1/3)

    En 1995 habitant en Ardèche (je ne connaissais pas encore Arnaud), nous fîmes la rencontre d’un type que je trouvais un peu bizarre qui n’arrêtait pas de parler de son projet de construire une maison en paille…   une fois passée une certaine réaction de rejet, je me rappelais que j’avais toujours rêvé de faire une cabane en botte de paille… La graine était plantée.

    Les années se sont écoulées, la graine a fini par germer en Bretagne , alors que je ne m’y attendais plus (c’est une fois arrivé en Bretagne que j’apprends qu’il y avait un ashram pas loin de chez moi en Ardèche !).

    L’idée était de construire une maison bioclimatique en matériaux écologique. Nous avons mis, ma femme et moi, bien 4 années pour peaufiner les plans, toutes les formes y sont passées, ronde, carré, rectangle…

    Alors nous avons trouvé un terrain qui ressemblait à ça :

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    Puis avons gratté le sol pour y faire des « semelles » sur lesquelles on construira 4 petits murs de parpaings (et oui il y a aussi du béton !) .  Nous verrons pourquoi après. semelle

    Mais avant tout, il fallait construire un abris… Une serre.  Oui, mais pas pour le potager, pas tout de suite…

    je découvre alors que ce n’est pas si simple, et fais appel alors à une tribu d’amis.

    Serre FFF 001      Serre FFF 016     Serre FFF 031

     

    Il ne restait plus qu’à trouver les « briques de paille ». C’est alors que, le bouche à oreille faisant, on nous a dégoté un magnifique champ de blé à 100 m de chez nous qui n’attendait qu’une botteleuse. Ces machines existent toujours et sont en général abandonnées au fond d’une grange… il faut aussi trouver son conducteur, car le propriétaire du champ ne conduisait plus que de très grosses machines à round ball.

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    sans la « tribu » nous y serions encore…  1000 bottes.

     Mais revenons à nos murs en parpaing. Leur but est de soutenir une dalle en bois surélevée du sol, car elle sera pleine de bottes de paille. L’idée était d’obtenir une bonne isolation sur toutes les surfaces en contact avec l’extérieur.

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    Afin que l’on puisse remplir cette dalle de botte il nous fallait des poutres spéciales : des poutres en « I », leur forme m’a toujours fait peur, mais les pros m’ont dit que c’était calculé, qu’elles étaient capables de supporter du lourd…

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    Une à une les bottes étaient glissées dans l’espace qui leur était accordé. Les tubes sur la photos de droite correspondent aux points d’eau de la maison. Chacun possède une évacuation de sécurité, c’est une dalle en paille, l’eau ne doit pas passer. Une de ces sécurité a récemment prouvé son efficacité lorsque le siphon de l’évier a lâché et que 15 à 20 litres d’eau se sont déversés sous l’évier… pour s’échapper par le trou de secours directement sous la dalle ! à ce moment là je me suis dit… « j’suis trop fort ! »

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    Une fois la dalle en bois pleine de paille et bien fermée, il faut désormais la protéger de la pluie. Les photos ne le montre pas, mais une 1ère protection par bâche a laissé rentrer de grandes quantités d’eau, et il a fallu remplacer 50% des bottes de paille. La protection en bâche noir sur la photo nous a causé aussi de gros soucis, désormais les prochains mois très pluvieux vont être hantés par les entrées d’eau. Ces entrées ne toucheront pas la paille, mais le dessus de la dalle en osb, censé supporter l’eau qui ruisselle, mais pas celle qui stagne, et il y en a eu des litres et des litres avec toujours le stress que ça rentre à l’intérieur.

    Ce n’était que le commencement du « stress de l’eau », car la structure bois impliquait une adaptation permanentes des bâches.

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    La technique utilisée pour monter cette structure bois est appelée « GREB » (cliquer pour plus de renseignements)

    Il s’agit d’une double ossature de bois légère dans laquelle les bottes de paille seront installées, puis un mortier ira « enrober » la paille tout en jouant un rôle de contreventement.  Nous adapterons cette technique car il n’y aura pas partout du mortier, et concernant la façade Sud, elle sera faire en ossature classique avec comme isolant de la laine de bois.

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    On peut remarquer un autre début de construction à travers notre ossature : c’est un futur voisin. Car nous avons acheté le terrain de 5000 m2 à deux.

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    Cette phase est assez rapide, d’autant plus que c’est un ami du métier qu’on a embauché pour l’effectuer, c’était son métier et on ne voulait pas s’y risquer. D’ailleurs la structure entière a été faite par ses soins, ainsi que la toiture.

     

    L’étage : au début nous voulions une maison à un seul niveau, mais on avait beau tracer toutes sortes de plan, le soleil, même sur papier ne rentrait pas assez loin dans la maison. L’étage sur une partie du bâtiment s’est imposé, il permettra un puits de lumière au rez de chaussée. Il aura un accès sur une terrasse végétalisée.

    Très vite un arsenal de bâche est installé, la météo est implacable, les pluies se succèdent les unes après les autres, je prends des photos les rares moments d’éclaircie.

    Après de très nombreux problèmes d’entrée d’eau, j’investis dans des bâches très solides. Combien de fois me suis-je dit que c’était une erreur d’avoir fait une dalle isolée en paille… Trop tard, on continue ! Les occasions de mettre en pratique sont innombrables ! Mais ça ne se verra pas, nous n’avons jamais pensé à prendre en photo les poches d’eau de 100 ou 200 litres qui se formaient entre les poutres. On avait beau tendre les bâches, l’eau trouvait toujours un moyen de s’accumuler. Il fallait siphonner ou vider à l’aide de seaux.

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    Malgré tout, les travaux avançaient, l’intérieur commençait à prendre forme, les bottes de paille allaient trouver leurs places.

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    Cette phase, c’était en septembre 2011, il reste à peu près 2 années de travail.

    La suite bientôt…

     

     

     

     

     

  • La citation du lundi (42)

    « Parfois nous nous tournons vers Dieu, quand nos fondations tremblent,

    pour nous apercevoir que c’est Dieu lui même qui les ébranle. »

     

    lever soleilCitation anonyme tirée du livre de Jean Monbourquette « A chacun sa mission » ed Bayard

  • la citation du lundi (38)

     

    La vie

    La vie prend certains détours. La vie est bien plus vaste que nous et c’est vraiment dans l’ordre des choses que d’accepter l’inévitable. Je ne parle pas de l’inévitable dans l’avenir mais de l’inévitable maintenant. L’avenir, nous ne le connaissons pas et parler d’inévitable quand il s’agit de l’avenir, c’est vraiment pure imagination. Le futur n’est prévisible que dans la mesure où nous ne sommes pas prêts à accepter le moment présent. Pour la plupart d’entre nous, l’avenir est inévitable parce que notre passé a défini notre existence et que nous ne faisons rien par rapport à cela. Si notre névrose est une névrose d’échec, nous pouvons être certains que nous allons échouer dans l’avenir. Tant que nous sommes dans le déni, tant que nous résistons, que nous réagissons au lieu d’accepter ce qui est, le futur est extrêmement prévisible: la même chose va se répéter encore et encore. Notre existence peut changer mais notre réaction va être la même à chaque fois où que nous soyons. Vous avez déménagé après avoir vécu à l’étranger mais il est probable que vous auriez rencontré là-bas les mêmes difficultés que celles que vous rencontrez en France et que vous auriez réagi de la même façon. Ce qui peut tout changer, c’est la manière d’accepter les choses telles qu’elles sont parce qu’alors l’avenir n’existe pas. Même l’instant suivant n’existe pas: quand l’instant suivant vient, il est toujours maintenant. Dans cette optique, tout est possible et le vieux scénario prévisible ne se répète pas. Arrêtez de prétendre que vous êtes plus grand(e) que la vie et cessez d’être frustré(e) parce que la vie ne suit pas vos ordres.


    Extraits de Oui et alors? de Lee Lozowick, ed. La table ronde, p.173

    j’en profite pour partager cette très courte vidéo que j’ai faite en 2007 de Mr Lee en concert à Ploemer (56) – cliquer sur le lien ci-dessous (la photo du haut de cet article date du même jour) :

     lee 2007 006

     

  • Nous sommes tous différents, tous…

              J’aimerais partager avec vous un texte de mon ami Jean pierre Brouillaud. Jean Pierre est aveugle depuis l’adolescence, ce qui ne l’a pas empêché de voyager à travers le monde et de mener une existence très riche. Aujourd’hui encore il continue de voyager, il va publier un livre, et un film est en projet …

              Je l’ai connu en Ardèche, j’avais sa fille en classe.  Ancien élève d’Ivan Amar, il a su habilement me diriger vers l’enseignement d’Arnaud…

    Nous sommes tous différents, tous,

    Souvent, au cours de mes nombreuses rencontres, il m’est demandé de parler du handicap, surtout quand mon interlocuteur découvre la distance et l’humour qui pilote mon quotidien d’aveugle.

    « Qu’est-ce que le handicap ? », m’interroge-t-il alors.

    Pour moi, se définir comme handicapé provient forcément d’une complicité désolante entre celui qui a les yeux éteints, dans le cas de l’aveugle, et celui ou celle qui se trouve en relation avec lui.

    C’est en effet le regard de la comparaison, du jugement, jugement né de la peur de la différence, du refus, qui peut créer et renforcer la notion identitaire de la personne dite handicapée, mais uniquement si celui-ci ou celle-ci refuse son « autreté » et s’identifie à ce que son interlocuteur projette sur elle.

    L’acte de courage à la fois le plus humble et le plus vaillant est signé par l’homme, quelles que soient sa forme, sa couleur, ses différences, qui ose être ce qu’il est, sans plus se comparer aux autres, en adhérant corps et esprit à ses différences.

    Être aveugle, paralysé, prétendument normal, d’une race minoritaire, ce n’est pas évident, non pas parce que nous sommes ceci ou cela, mais parce que nous nous voulons autre.

    Il y a en nous deux possibilités : l’une est de nourrir les refus, « je suis aveugle, noir, anxieux, mais je ne devrais pas l’être » et l’autre, inconditionnelle, c’est d’accepter. La première est entre les griffes de l’inconscience, elle a comme matrice la peur. La seconde est de la nature de la conscience, elle est amour.

    Il n’y a pas de handicap, il n’y a que des différences ; le seul handicap que je connaisse relève du fait de ne pas accueillir l’autre tel qu’il est.

    Si j’accueille la cécité non plus comme une limite, une prison, mais comme un instant particulier du mystère du vivant, je n’invente plus de corde pour m’évader, je ne cherche plus de complice à l’extérieur, de sauveteur, je n’ai plus de bouc-émissaire à dénoncer, et je deviens la cécité quand celle-ci est mise en évidence, par exemple, par un objet égaré.

    Mais elle n’a plus d’emprise quand elle n’est pas mise en évidence par quelque chose à trouver.

    Ce n’est évidemment pas notre différence qui doit changer, mais le regard de comparaison que nous portons sur elle.

    Si la vie me donnait la vue dans les yeux, je l’accepterais, autant que j’accepte d’en être privé.

    Le seul handicap auquel je crois, c’est le manque de discernement et d’amour, source amère et créatrice du refus et de la peur.

    Dans chaque homme, il y a deux tendances : l’une est destructrice, frustrée, a une vision morcelée et refuse le Réel ; l’autre est amoureuse de la Vérité, créative et pacifiée. Je suis comme vous et comme tous les hommes de la terre. La tendance qui triomphe c’est évidemment la tendance que je nourris le plus.

    J’espère que la lumière de ces quelques lignes dévoilera l’horreur de la situation, notre complicité avec le handicap, notre mensonge identitaire.

                                                                      Jean-Pierre Brouillaud

    Jean Pierre a un blog sur lequel il écrit de nombreux articles d’une grande richesse :

    http://www.l-illusion-du-handicap.com/