Dis, qu’as-tu compris ?
Je sens, je ressens,
Je vis en communion
Avec tout visage
Et du nuage au brin d’herbe,
Si je ne comprends pas,
Je me donne
A tout ce que je perçois
Ou que je devine
Tu es là,
Sur un fond de ciel
Avec lequel
Tu n’as que faire,
Sauf le subir.
Pour ton bien
Ou pour le contraire :
Sa bénédiction
Ou sa colère.
Sur cette plage,
Sur ce sable devant l’océan,
Plus profond
Que tout ce que tu reçois :
Cette chose
Dont tu ne sais rien,
Qui te maintient en cet état
D’équilibre, de bien être
Où tu aimes
Te sentir vivre.
Tu t’es livré
A tous ces paysages,
A chacun de leurs éléments,
Même quand tu étais loin.
Ils t’accompagnent,
Te font ce que tu es.
Tout ce que tu gagnes
A pouvoir
Te découvrir vague
De cet océan
Qui s’offre à toi
Pour t’incorporer
A son domaine
Qui t’enfanta !
Quand devant toi
Tu as l’océan
Tu fréquentes les abords
De ton intérieur
etc…
Guillevic – extrait de Hôtes de la lumière – dans le recueil Possibles Futurs – 1996
Une promenade autour de l’étang de Boulet, pas très loin de la Bertais, proposée par Yann et Anne-Marie
De cette marche silencieuse et solitaire, quelques photos, quelques flashs visuels personnels
Et un poème de Guillevic, en phase avec mon ressenti durant cette semaine "sur les pas de Swâmiji"
Goûter la vie ! pour se découvrir, pour se transformer, pour se libérer…