Auteur/autrice : Viviane Giroud-Ledeuil

  • La citation du lundi (27)

     

          Être éveillé, c’est vivre en intimité avec toutes choses.

     

    Maître Dôgen (1200 – 1253), introducteur au Japon du zen Sôtô, philosophe et poète,

    il connait l’éveil à 26 ans.

    Dans son ouvrage le plus célèbre le Shôbôgenzô (Le Trésor de la Vraie Loi), il affirme que l’expérience personnelle authentique est préférable à la stricte observance d’une doctrine.

     

     

    Un matin de novembre 2012, un arc en ciel a uni la pointe de l’Arcouest à l’île de Bréhat.

    Contemplation, Silence, Méditation en intimité avec

    le créateur


  • Notre Ashram a 20 ans

     

     

    20 ans, ça se fête !

     

     


    Alors, pourquoi se priver d’écrire un article de plus !

    La Bertais, c’est pour beaucoup d’entre nous une deuxième famille,

    Un lieu de beauté où l’on se ressource, où l’on rit mais ou on pleure aussi parce qu’ici on a le droit, en réunion, en sitting ou en lying de lâcher ses émotions.

    Un lieu d’écoute, d’échanges et de compréhension.

    Une grande communauté où l’on se sent bien : la Sangha qui vous soutient quand ça « flanche » un peu.

     

    Alors un grand Merci à ses deux fondateurs, Yann et Anne-Marie

    Pour leur patience, leur courage et toute l’énergie qu’ils donnent sans compter pour que notre Ashram soit un havre de paix où nous pouvons, grâce à leur bienveillance, avancer sur notre chemin.

  • Un homme simple, vrai, plein d’amour et de sagesse

    Jeudi 31 mai, le Collectif Colibris Rance Emeraude  avait invité Pierre Rabhi pour tenir une conférence à Saint-Jouan de Guérêts.

    Plusieurs amis de notre Groupe Colibris du Pays de Rennes s’y sont rendus.

    En arrivant sur les lieux, j’ai eu l’agréable surprise d’y rencontrer Michèle Heiser qui a eu la gentillesse de faire les photos qui illustrent l’article.

    Un temps est d’abord réservé à la visite dans le hall, d’une exposition tenue par les associations locales, soutenant des valeurs  préconisées par le Mouvement pour la Terre et l’Humanisme (qui a donné naissance ensuite aux « Colibris »).

    Bien sûr, il y a également un stand avec les livres écrits par Pierre Rabhi.

    Discret, il est assis juste à côté et sourit aux gens qui le saluent. Il est là pour dédicacer les livres qu’on lui présente.

    Et puis tout le monde rejoint la grande salle pour la conférence. 600 personnes ! Les organisateurs, pour lesquels c’était une première, en sont eux-mêmes étonnés. En prenant place dans cette salle, nouvelle surprise : juste devant moi, je retrouve Eric Bailly ! Décidément, La Bertais est bien représentée.

    Pierre va parler pendant 1h30. Doucement, calmement, convainquant.

    Il nous raconte son itinéraire : né dans un oasis au sud de l’Algérie, il se trouve orphelin de sa mère dès l’âge de 4 ans. C’est son père qui va l’élever. Il est forgeron, mais aussi poète et musicien. Ce sont les hommes qui créent les oasis. Un point d’eau dans le désert, on plante des palmiers qui vont donner de l’ombre et permettre de cultiver des légumes et des céréales, puis on plante des arbres fruitiers. La vie se déroule au rythme du temps et de la Nature. On a tout ce dont on a besoin pour vivre harmonieusement.

    Puis, c’est la colonisation. Les français viennent exploiter le charbon. C’est le basculement social. Le père de Pierre Rabhi abandonne son métier et devient mineur. Les enfants vont à l’école et apprennent que leurs ancêtres étaient les gaulois. Interdiction leur est faite de parler leur patois.

    La seule logique dans ce nouveau type de sociétés, c’est l’Occident et Pierre est envoyé par son père en France, dans une famille française qui va l’élever. Il est coupé de ses racines et de sa culture. Adulte, il travaille à la chaîne comme OS (« ce qui veut dire spécialisé en rien ») . Il ressent la mécanisation généralisée du système. Il éprouve le besoin de se rapprocher des philosophes pour savoir ce qu’est la Vérité. Il est touché par les Evangiles.

    Il ressent au plus profond de lui-même, l’envie de contempler la Nature. Et en 1961, c’est le retour à la terre. Il quitte Paris pour s’installer avec sa compagne en Ardèche, dans la ferme de leur cœur, sans eau ni électricité. Le Crédit Agricole refuse de leur prêter de l’argent ne voulant « pas contribuer à leur suicide ». Mais il finit par obtenir gain de cause par sa ténacité en faisant remarquer au banquier que l’air pur, le silence, la sensation d’éternité ne figurent pas dans les références des conditions de prêt de la banque.

    Va commencer alors une nouvelle vie pour lui et sa femme. Un retour aux sources et une pensée qu’il va partager avec tous ceux qui aspirent à autre chose qu’une société de consommation basée sur l’économie et l’argent.

    Voici parmi beaucoup d’autres, quelques phrases qui ont résonnées en moi et que j’ai notées.

    « L’homme se prend pour Dieu. Il s’approprie la Nature. Il veut la dominer. Il la saccage alors qu’il est lui-même la Nature »

    « Qu’est-ce que vivre ? Est-ce naître et consommer en attendant de mourir ? »

    « Nous avons une planète magnifique mais limitée. Nous avons un gisement de ressources gigantesques mais nous sommes en train de l’épuiser pour faire du fric ».

    « La question à se poser est : Sommes nous dans un processus pérenne ou dans un processus qui va exploser ? »

    « Tous les politiques parlent de croissance économique. Ce postulat repose sur l’insatiabilité que l’on créée chez les individus : consommer toujours plus pour être heureux. »

    C’est à partir de cette réflexion que Pierre Rabhi a lancé son « Insurrection des Consciences » en 2002 : mettre sa vie en cohérence avec sa pensée.

    Il prône une sobriété heureuse et une simplicité volontaire. Avoir un niveau de satisfaction beau et simple qui procure la joie qu’on ne peut acheter.

    Avoir de la rigueur dans sa vie. Mais pas de la rigueur qui ne produit que de la rigueur. De la rigueur qui produit du bonheur.

    Et d’affirmer : « l’avenir, c’est la Société Civile, grand laboratoire d’intérêt général, source d’énergie créatrice et de changement ».

    Il nous encourage à être  des colibris, de faire notre part pour créer en tous lieux des oasis pour se rassembler , recréer des communautés, avoir des échanges constructifs, recréer ce qui existait avant que l’argent ait tant de prégnance.

    Nous ne sommes plus dans la dimension sacrée. Il est nécessaire de réintroduire la notion de Mystère dans notre vie. Le silence a son mystère, c’est lui qui va me renvoyer à moi-même. Tout est harmonie. Il nous faut rejoindre la Symphonie Universelle qui est la Réalité.

    Pierre Rabhi nous a tous touchés au plus profond de nous-mêmes. Il est ovationné par le public.

    Serait-ce donc le début de l’insurrection des Consciences  ?

    En projet : Le groupe des Colibris du Pays de Rennes invitera à son tour Pierre Rabhi en 2012/2013

  • « Bienheureux ceux qui… »

    J’ai trouvé ce texte de Joseph Folliet sur le blog d’une association spirituelle de Quimper, Ephata*, membre du Mouvement Colibris.
    Il me plaît bien car je le trouve à la fois, léger et profond, teinté d’humour et en même temps tellement proche de l’Enseignement.

    « Bienheureux ceux qui savent rire d’eux-mêmes :                                                                    
    Ils n’ont pas fini de s’amuser.  
    Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d’une taupinière :
    Il leur sera épargné bien des tracas.
    Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer et de dormir sans chercher d’excuses :
    Ils deviendront sages.
    Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter :
    Ils apprendront des choses nouvelles !
    Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux :
    Ils seront appréciés de leur entourage.
    Heureux êtes-vous si vous savez regarder sérieusement les petites choses et paisiblement les choses sérieuses :
    Vous irez loin dans la vie… 
    Heureux êtes-vous si vous savez admirer un sourire et oublier une grimace :
    Votre route sera ensoleillée….. » 
    Quelques lignes sur l’auteur :
    Joseph Folliet  (1903-1972) a toute sa vie été animé par le désir de justice et de respect de l’autre. La politique et le combat social l’intéressent beaucoup mais profondément croyant il décide de devenir prêtre. Son entourage lui ayant conseillé de vivre sa foi en servant les autres dans la laïcité, il a dans un 1er temps renoncé à cet engagement. Il participe alors au développement de la, JOC, de la JEC et de la JAC.

    La guerre éclate. En 1940, il  rejoint la Résistance, participant à la diffusion de « Témoignage chrétien » et s’engageant dans le réseau Mitterrand des prisonniers de guerre.

    À la libération, il fonde l’hebdomadaire La Vie catholique illustrée avec Georges Hourdin et coopère activement à la naissance du mouvement Pax Christi. Pendant la Guerre d’Algérie, il milite pour le respect de la personne humaine et dénonce la torture. En 1968, il peut enfin réaliser son souhait de devenir prêtre.

    * »Ephata » Marc 7, 31-37, expression hébraïque qui signifie « Ouvre-toi ! « 

  • la citation du lundi (10)

     

    « Rien n’a d’importance que celle que nous essayons de nous donner à nous-mêmes »

    (Manifeste pour la Terre et l’humanisme : Pour une insurrection des consciences de Pierre Rabhi)

    Cette phrase de Pierre Rabhi qui appelle à la fois au lâcher-prise et à l’humilité, me parle bien.

  • Un C.A. très festif !


    Mercredi dernier, nous nous sommes réunis chez Marie-Laure pour un C.A.    

    Nous avons fait le bilan du week-end du stage clown qui s’est avéré être une belle réussite.

    14 participants ravis par cette expérience et prêts à la renouveler.

    Nous avons ensuite parlé de notre contrat d’assurance qui est celui d’origine et qui s’est avéré être très insuffisant, notamment concernant le dégât des eaux de la Bertais qui ne sera pas dédommagé faute d’avoir prévu cette clause dans le contrat. Nous envisageons donc d’en refaire un couvrant beaucoup plus de risques et mieux adapté aux Associations.

    Nous avons également parlé du prochain chantier collectif qui aura lieu le week-end de la Pentecôte, soit du 25 au 28 Mai. Alors, si ce n’est déjà fait, vous pouvez noter ces dates sur votre agenda.

    Et puis, nous avons commencé à réfléchir sur l’organisation des « 20 ans de la Bertais » qui auront lieu à l’occasion de notre Assemblée Générale annuelle, soit les 6 et 7 Octobre 2012.

     

    Mais le clou de cette soirée, fut la surprise que les membres du Conseil ont réservé à Yann à la fin de la réunion.

     

    En entonnant un « Joyeux Anniversaire », nous avons déposé devant lui un gâteau décoré de 6 grandes bougies entourant 2 chiffres : un 6 et un 0

     

    Visiblement, il ne s’y attendait pas et ça lui a fait grand plaisir. Nous avons arrosé ça au champagne.

    Nous avions un peu d’avance, certes, mais c’était une occasion que nous ne pouvions pas rater

     

     

    car aujourd’hui :

    ce samedi 31 Mars 2012 Yann a 60 ans.

     

    Alors

    Bon Anniversaire Yann !

    de la part de tous tes Amis de la Bertais.

     

    Et vous, chers amis, si vous n’avez pas eu encore le temps de le lui souhaiter et que vous en ayez envie vous pouvez encore le faire via les commentaires mais  il n’est pas interdit non plus à ceux qui se sont déjà manifestés de récidiver !

    Les photos ont été prises par Marie-Laure

     

     

  • Bienvenue à Manon

    Une petite Manon a pointé son nez le 11 janvier, chez Benoît et Lise Feillet.

    Benoît, certains d’entre vous le connaissent certainement. C’est un ami du Finistère qui est venu plusieurs fois à la Bertais notamment lors de week-ends et c’est aussi un membre de « Bertecol » notre liste de diffusion consacrée à l’écologie à La Bertais.

    Son beau sourire a dû s’épanouir encore un peu plus à l’arrivée de ce « petit trésor », pour reprendre ses propres termes.

    Nous félicitons les heureux parents et souhaitons  à la petite Manon d’avoir « l’Audace de Vivre » !

  • Stage Clown à la Bertais les 23-24-25 Mars

    Un stage clown à la Bertais ? Peut-être surprenant peut-être au premier abord.

    Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’une fantaisie de Yann et d’Anne-Marie ou des membres du C.A.

    Alors pourquoi ce stage ?

    Eh bien, pour différentes raisons :

    D’abord parce qu’il sera animé par Sabine Michelin-Pigeon, élève d’Arnaud et épouse de Jean-Louis Pigeon (ancien responsable de l’aménagement des ashrams d’Ardenne et de Hauteville).

    Sabine a suivi une formation artistique poussée : théâtre, musique, chant, danse et acrobatie, arts martiaux,vidéo… Elle a notamment travaillé avec  Ariane Mnouchkine et Peter Brook.

    Et puis, elle rencontre Marie-Hélène Petit, suite à la lecture d’un de ses articles sur le travail de clown qu’elle mène avec ses stagiaires depuis des années.

    Ensuite, parce que ce stage se situe dans une approche spirituelle, « Un Chemin de Vie », pour reprendre les termes de Sabine pour qui :

     » Le Clown est une explosion de l’ego. Là où l’ouverture absolue en fait la disparition. Le grand paradoxe du Clown. La sur-dimension du moi pour que le Sacré s’infiltre.

    Exister dans sa pleine différence.Tranquillement. Ne plus être un problème pour soi-même. Etre soi-même dans sa pleine différence c’est curieusement laisser totalement sa place à l’autre, laisser l’autre libre d’être ce qu’il est.

    Il s’agit en fait de rencontrer notre vraie nature et de prendre la place que celle-ci nous désigne.

    Alors, et le Clown a ce pouvoir là, cela peut pacifier toutes les frustrations de ce que nous ne sommes pas, de qui nous aurions voulu être! L’énergie revient de façon étonnante. « 

    Sabine propose donc ce stage aux Amis de la Bertais « pour tenter de trouver en vous d’où part notre regard sur le monde et de goûter combien notre humanité – toute simple – est profondément réjouissante. »

    Voila comment se déroulera chaque séance :

    • Mise en corps et en voix
    • Exercices pour solliciter l’imaginaire
    • Improvisations

    Apporter :

    – Une tenue souple pour les échauffements

    – Quelques habits fantaisie : vestes, pantalons, chaussures, foulards… à mettre en commun         

    Les nez et chapeaux seront fournis par Sabine.

    Si vous êtes intéressés par ce stage, sachez qu’il reste encore quelques places.

    Mais faites vite pour vous inscrire (auprès de Georges), le nombre de participants étant limitant à 20,

    • en téléphonant au 06 41 67 59
    • ou en lui envoyant un courriel à l’adresse suivante : gmorant29@orange.fr

    Informations pratiques :

    Horaires :

    • Vendredi soir de 19h à 22h
    • Samedi de 9h à 19h
    • Dimanche de 9h à 18h

    Participation financière :

    • Animation = 120€.
    • Hébergement facultatif sur place (dans la limite des places disponibles) au tarif habituel (membre ami =18 € par nuit, membre sympathisant ou non-adhérent = 32€ par nuit, camping-car ou tente, demi tarif).
    • Frais de repas (obligatoires le midi, facultatifs le soir si vous n’êtes pas hébergé(e) sur place) = 12€ par repas. Petits déjeuner (facultatifs si vous n’êtes pas hébergé(e) sur place) = 3€ par petit déjeuner. Les frais de repas seront à régler obligatoirement en espèces. Attention, il n’y aura pas de repas organisé le vendredi soir, mais seulement une collation légère qui sera servie vers 21h.
    • Par ailleurs, si, étant déjà venu à La Bertais vous n’êtes pas encore membre de l’association, une adhésion annuelle de « sympathisant » (cotisation de 43 €) vous sera demandée (seules les personnes dont c’est la première venue peuvent se dispenser de cette adhésion).

    Précisions concernant l’hébergement :

    • L’hébergement sur place sera en priorité réservé aux personnes habitant le plus loin de La Bertais, les autres étant invitées à rentrer chez elles le soir à l’issue des activités.
    • Si vous habitez Rennes ou à proximité de La Bertais et que vous disposez d’une place pour loger un participant plus éloigné, merci de vous proposer à Georges (même si vous ne participez pas au stage !).
    • Il est aussi possible de loger à proximité immédiate de La Bertais, en chambres d’hôtes, chez Mme Pichot (lieu dit “La Haute Charbonnière”) en réservant à l’avance au 02-99-39-55-87, ou encore dans un hôtel d’une localité voisine.

    Si vous voulez en savoir plus sur les stages de Sabine Michelin Pigeon, cliquez ICI

    « Chacun de nous est unique,

    le Clown permet de donner toute sa place à cet être « merveilleux » que nous sommes…! »

     

     

     


  • Le sens de la souffrance du Maître

    Le dernier numéro de « La lettre d’Hauteville »* est consacré aux témoignages des proches d’Arnaud qui ont été à ses côtés à l’hôpital les jours précédant sa mort physique.

    C’est ainsi que se sont exprimés sur leurs propres ressentis : Véronique, Emmanuel, Christophe et Murielle Massin, Eric et Sophie Edelmann, Denise, et une Amie d’Hauteville qui a hébergé Véronique pendant l’hospitalisation d’Arnaud à l’hôpital de Grenoble, Marie-Hélène.

    J’ai été très touchée par ces textes, car chacun se montre à nu, avec ses émotions, ses effondrements intérieurs, ses questionnements, ses incompréhensions momentanées sur tant de souffrance chez un être qui a tant donné mais tous vont y trouver une signification.

    Véronique dans un long article reprend tout le déroulement de ce qu’a vécu Arnaud, jour après jour depuis le 20 juillet, (première intervention chirurgicale) jusqu’au 10 Août, 22 h 58, jour et heure du décès de notre Maître. « Avant le grand départ, il semble qu’Arnaud ait attiré une épreuve à la mesure même de son niveau d’être pour que puisse s’opérer un ultime processus alchimique », écrit-elle.

    Emmanuel s’exprime avec toute la tristesse d’un fils :

    « Plus jamais il ne se réjouira de mes succès et ne consolera mes chagrins . Je ne fêterai plus aucun Noël avec lui… »

    Et puis il s’interroge :

    « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime, mais pour cet homme allongé sur son lit d’hôpital, la parole de Jésus s’est inversée : pour ceux qu’on aime, il ne faut pas mourir alors que mourir serait tellement plus simple ».

    Et grande note d’espoir et de spiritualité pour conclure :

    « Les jours qui suivent (sa mort) en donneront confirmation (il s’agit du dernier lâcher-prise d’Arnaud) : on saura par des effets abondants et perceptibles que si la mort a détruit la personne Arnaud, elle aura libéré son esprit, augmentant même sa puissance et son universalité. »

    Une phrase très forte de Christophe Massin m’a beaucoup marquée et fait réfléchir : « Si nous cherchons à ce que la vie spirituelle fasse de nous des êtres protégés, épargnés, peut-être y a-t-il un malentendu… »

    En la lisant, je me suis demandée si justement je ne me laissais pas bercée et endormir par cette illusion.

    Je ne rentrerai pas dans le détail de chaque témoignage. Tous sont beaux, tellement vrais et sincères qu’on ne peut qu’être porté par eux.

    Personnellement, j’ai ressenti aussi un changement en moi depuis le départ physique d’Arnaud. Beaucoup de choses ont bougé que je ne peux expliquer à moins que, comme il est écrit dans l’éditorial de cette Lettre :

    « La période actuelle reste encore mystérieuse, mais un enfantement a eu lieu : la mort du maître fait renaître le disciple à un autre niveau. La grâce du guru est en train de se déployer »

     *Si vous n’êtes pas vous-même destinataire de cette Lettre (si vous n’êtes pas adhérents des Amis de Hauteville) vous pouvez  venir la consulter à La Bertais où elle est en en accès libre pour tous les membres des Amis de La Bertais.

  • la citation du lundi (3)

    Un peu d’humour pour commencer la semaine et nous déculpabiliser !

    « Le Christ est mort pour nos péchés. Nous devons donc en commettre un de temps en temps. Sinon, il serait mort pour rien »   😀

    Jules Feiffer

    Jules Feiffer est un écrivain américain, auteur de bandes dessinées, scénariste de cinéma et de théâtre. Il a été un fervent critique de la politique américaine, de la guerre du Vietnam  et de Reagan. Encore peu connu en France, Jules Feiffer est une véritable légende aux Etats-Unis.

     Pour la Citation du lundi (2), cliquer.

  • Je m’appelle Robin

    Bonjour !

     

    Je m’appelle Robin.

    J’ai montré mon bout de nez le mardi 15 novembre 2011 à la maternité de Meaux.

     

     

    Qu’est-ce que mes parents et ma grande soeur Manon sont contents !!!

     

     

     

    Manon s’occupe bien de moi

    Elle joue même du violon pour me consoler quand je pleure.

     

     

    Grâce à moi, mon Papou et ma Manou sont devenus grand-parents pour la 5ème fois.

    D’ailleurs, j’ai hâte d’aller faire la connaissance des joyeux lurons que sont :

     

     

    mon cousin Pol et  mes cousines Zaïg et Aziliz.

     Il parait qu’ils m’attendent avec impatience dans leur maison de Médréac en Ille et Vilaine.

    ET VIVE LA VIE !

     

  • Le meilleur candidat c’est peut-être nous !

    Cette campagne a été lancée par le Mouvement « Colibris ».     

    Fondé en 2007 par Pierre Rabhi et quelques proches, ce mouvement a pour mission d’inspirer un profond changement écologique et humain de la société. Pour accéder à son site cliquez

    ICI

    Vous pouvez également lire (ou relire) l’article publié en octobre 2009 sur « la légende du colibri » qui a inspiré ce mouvement.

    Pourquoi cette campagne ?

    Elle est motivée par le constat que la situation sociale, économique et écologique continue à s’aggraver malgré les différentes mesures ou démarches élaborées ces dernières années :

     

    • Grenelle de l’environnement, Conférences de Copenhague et de Cancun
    • Campagnes de sensibilisation aux éco-gestes qui après avoir connu un certain succès auprès du public ne suscitent plus maintenant beaucoup d’adhésions du fait de la lassitude, de la démobilisation et même du rejet face à l’écart entre la démesure des enjeux et la modestie des gestes proposés.

     

    L’élection d’un nouveau Président, permettra-t-elle de tout changer ? Difficile d’y croire !

     

    Un modèle de société dont la pérennité et la force reposent sur une croissance économique illimitée, elle-même fondée sur des ressources naturelles non renouvelables et la prédominance de la Finance n’est plus viable.

     

    Qui serait alors à même de transformer nos sociétés ?

     

    Selon Edgar Morin  (sociologue et philosophe) : « les changements radicaux de l’humanité (l’agriculture, l’écriture, la démocratie en Grèce, les spiritualités…) ont commencé par l’invention de pratiques, de modèles isolés par une minorité de personnes. Puis pour des raisons diverses et spécifiques aux lieux, aux époques, ces innovations sociales, économiques, spirituelles se sont généralisées à de larges franges de la population mondiale.

     

    De nombreuses expériences existent aujourd’hui dans différents domaines repensant les fondements de notre société dans le sens de plus de respect de l’être humain et de la nature : agriculture biologique, villages écologiques, écoquartiers, monnaies libres (locales, régionales), modes d’éducation basés sur l’épanouissement des enfants…

    La réponse à nos problèmes pourrait bien ne pas dépendre que d’un Président de la République ou d’organisations internationales, mais également de nous-même.

     

    Les « Colibris »pensent que maintenant il nous appartient, quel que soit notre statut, citoyens, élus, membres d’une association ou d’un mouvement, agriculteurs, entrepreneurs…d’adopter ou d’inventer de nouvelles pratiques adaptées à l’endroit où nous vivons tout en recherchant notre liberté et notre épanouissement.

    Et pour arriver à cela, il est nécessaire de coordonner et d’organiser toutes les initiatives allant dans ce sens afin de créer un vaste mouvement social construit vers le bas.

    Le Projet des « Colibris » :

    Cet automne 2011 le mouvement, en collaboration avec de nombreux partenaires, a lancé une campagne « off » sur le double thème :

    • « Transformons nos Territoires »
    • « Le candidat c’est nous »

     Séduite par ce programme, je me suis inscrite au groupe qui s’est créé à Rennes.

    Une première réunion s’est tenue en juin : prise de contacts, informations, questions, projets. Une deuxième est prévue en novembre pour recenser les initiatives pionnières locales pouvant être reproduites et adaptées, et organiser un grand forum ouvert pour échanger sur ce thème et trouver des solutions pratiques.

    Je ne manquerai pas de vous faire part de l’évolution de ce travail de groupe dans de prochains articles.

    Vous aussi, vous voulez être candidat ?

    Déjà soutenue par de nombreux partenaires (penseurs, artistes, entrepreneurs…) la campagne « Tous candidats » a l’ambition de créer une communauté capable de peser sur les orientations de la société et de proposer des voies pour le futur.

    Déclarez-vous sur : www.touscandidats2012.fr (à partir du 14 octobre)

     

  • « Plongez totalement dans le présent »

    Cet ouvrage existe aussi en livre de poche aux éditions "J'ai lu"

    Après avoir relu et redécouvert « Le pouvoir du moment présent » d’Eckhart Tolle, je me nourris actuellement  de son manuel « Mettre en pratique le pouvoir du moment présent ».

    En cette période où mon mental gamberge beaucoup, ce livre m’est d’un grand secours. Eckhart Tolle y rappelle les grandes lignes de son premier ouvrage et propose des lectures méditatives et des exercices. Voici celui que j’ai lu ce matin et que je vais essayer de mettre en pratique toute la journée. Il me parle bien et me semble être à ma portée.

     

    Utilisez vos sens. Soyez véritablement là où vous êtes. Regardez autour de vous. Simplement, sans interpréter. Voyez la lumière, les formes, les couleurs, les textures. Soyez conscient de la présence silencieuse de chaque objet, de l’espace qui permet à chaque chose d’être.

    Écoutez les bruits sans les juger. Entendez le silence qui les anime. Touchez quelque chose, n’importe quoi, et sentez et reconnaissez son essence.

    Observez le rythme de votre respiration. Sentez l’air qui entre et qui sort de vos poumons, sentez l’énergie de vie qui circule dans votre corps. Laissez chaque chose être, au-dedans comme au-dehors.

    Reconnaissez en chaque chose son « être là ».

    Plongez totalement dans le présent.

     

     

     

     

     

     

  • Coups de coeur Corses

    C'est plus clair en cliquant dessus !

     

    Depuis qu’ils sont en retraite, ma sœur aînée et mon beau-frère (corse), vivent 6 mois de l’année dans leur villa  de Muratello, non loin de Porto-Vecchio (Corse du Sud).

    Je suis allée y passer une semaine fin juillet-début Août et j’ai envie de vous faire partager quelques coups de cœur qui viendront compléter l’article de Mireille du 16 juin « Back from Corsica »

    D’abord Sartène, (Sud ouest) perchée dans les montagnes

    Selon Prosper Mérimée, Sartène est « la plus corse des villes corses ».

     

    Le centre de la ville est la Place de la Libération (plus couramment désignée par son ancien nom de Place Porta). Ombragée de palmiers et d’ormes, c’est le lieu de rencontre des Sartenais.

     

     

     

    Pour échapper aux touristes, prenons cet escalier

     

     

    OUPS ! Vous avez vu le nom de la rue ? Cliquez donc sur la photo ! Mais comment atteindre le Paradis ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La solution se trouve peut-être dans le cimetière marin de Bonifacio ? Allons y faire un tour.

    Nous sommes accueillis par une charmante mouette. (Si vous ne la voyez pas cliquez sur la photo à droite 😉 ) . C’est de bonne augure !

    Les corses prennent grand soin de leurs morts et établissent souvent les cimetières dans des magnifiques sites qui surplombent la mer. Le cimetière de Bonifacio est une vraie petite ville où chaque famille a sa chapelle.

    En effet, les corps ne sont pas enterrés, mais leur cercueil est entreposé dans des caveaux à différentes hauteurs de la chapelle.

     

     

     

    Mais regardez bien la photo ci-dessous :

     

    Ces mains, cette lumière ! (Surtout, n'oubliez pas de cliquer sur la photo.)

    Oui, on ne devrait pas être trop loin du Paradis !

    ça sent bon le citron, le melon, les olives et…

     

    le miel bio

     

     

    Pour continuer, petit tour au marché

    de Porto-Vecchio

     

     

     

     

     

    Si vous voulez lire, vous savez ce qu'il vous reste à faire !

    Un bon vivant ce Pierrot !

     

     

    Et puis, grande virée dans le Massif de l’Ospédale. On grimpe jusqu’à 2000 m d’altitude pour rejoindre la ferme-auberge et le hara de Pierrot, un vieux cousin de mon beau-frère.

    Repas copieux à la table d’hôte

    Puis promenade dans la montagne.

     

     

     

     

     

     

    Ici, les cochons de Pierrot sont en liberté. Il en fera de la bonne charcuterie.

    Quelles sont belles les fleurs sauvages ! Il y en a de toutes les couleurs.

    Beau voyage !

    Au revoir les amis !

  • L’ami laisse une trace bleue

    Quelques jours après l’annonce du décès d’Arnaud, une amie m’a envoyé ce poème. Elle n’en connait pas l’auteur mais elle a pensé qu’il nous toucherait comme il l’a touchée.

    Je le trouve très beau et tellement proche de ce que nous pouvons ressentir après le départ de notre Maître.

    C’est pour lui rendre hommage une nouvelle fois que j’ai souhaité, avec l’accord de cette amie, le publier dans le blog.

     

    Photo prise dans le cimetière de Bonifacio cet été

    L’ Ami laisse une trace bleue dans le cœur blessé par sa clarté.

    Note bleue au son profond de deuil initiatique.

    Sa grâce est d’ avoir imprégné notre âme de sa présence humaine.

    La grâce de son départ nous libère de notre dépendance.

    Cette liberté est comme le contraire d’ un abandon .

    Il s’ agit maintenant de ne pas le perdre de vue intérieurement

    Avec ce qui s’ est manifesté à travers lui .

    La tristesse spirituelle a la lumineuse amertume d’ une huile essentielle

    Et le cœur y pleure des larmes sacrées.

    Pranam, cher Ami, pranam.