Auteur/autrice : Georges Morant

  • Pâques

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    Editorial de Pâques par François régis HUTIN dans Ouest France du 23 mars 2008.

    Pâques, c’est l’espérance, l’espérance comblée. Pâques, c’est ce qui est espéré qui se trouve réalisé. C’est le retour, le resurgissement de la vie dans la toute puissance de l’élan vital. Pâques c’est le passage de l’hiver au printemps.

    C’est dans ce moment de passage que les chrétiens célèbrent la résurrection de ce condamné abominablement exécuté qui s’appelle Jésus. Evénement incroyable, provoquant certes, mais qui projette vers l’avenir par toutes les questions qu’il soulève, à commencer par celle qui se pose sur le sens de la vie, de notre vie…

    C’est là que survient l’espérance. L’espérance que notre vie ait un sens.

    " Mais l’espérance, dit Dieu, voilà ce qui m’étonne.
    ça c’est étonnant,que ces pauvres enfants voient comment tout ça se passe.
    Et qu’ils croient que demain ça ira mieux, qu’ils voient comment ça se passe aujourd’hui.
    Et qu’ils croient que ça ira mieux demain matin.
    ça c’est étonnant et c’est bien la plus grande merveille de notre grâce et j’en suis étonné moi-même..
    C’est l’espérance, c’est elle, cette petite qui entraîne tout…
    Une force unique, une fraîcheur, comme l’aube.
    Une jeunesse, une ardeur,
    Un élan
    La petite espérance est celle qui toujours commence…" (1)

     …Et recommence comme le printemps revient toujours après l’hiver, comme une promesse tenue, comme un élan qui toujours se renouvelle.

    (1) Charles Péguy  Le porche du Mystère de la deuxième vertu.

  • Vigilant

     

     

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    Quand tu ne veux plus rien

    Tu es simplement témoin

    Alors, s’ouvre un sentiment de plénitude

    Sans aucune raison particulière

     

    Tu jouis de l’être pur

    Sans entraves, nul lien

     

    Tu es une conscience à double visage

    Celle qui voit, touche, ressent

    Celle qui permet de voir, toucher, sentir

    Tu es deux qui ne font qu’un

     

    Goûter de tels instants de présence

    permet de se relier au mystère

    Apprécier cette simple joie d’être

     

    A force de ne rien attendre du tout,

    le moi finira bien par céder,

    lâcher prise

     

     

  • Messages de vie du couloir de la mort

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    Tel est le titre de l’incroyable et bouleversant livre de Roger W.McGowen.

    Après une telle lecture, un tel choc qui j’espère durera, je suis plutôt sans mot pour l’instant. Aussi, je préfère vous écrire ce qui est  écrit sur la couverture de ce si  etonnant livre

    "Né dans le pire guetto de Houston, Texas, Roger W.McGowen, devenu citoyen modèle, est depuis 16 ans dans le " couloir de la mort" pour un crime qu’il n’a jamais commis. Cet autodidacte de la spiritualité est un esprit universel qui sait rassembler, là ou tout devrait diviser.

    Ce livre est un témoignage poignant et étonnant sur la résilience de l’être humain. C’est un cantique à la grandeur d’un individu qui a su et qui sait encore grandir, partager, aimer, pardonner dans un enfer carcéral dont chaque dimension est faite pour écraser l’homme. Mais c’est aussi un regard lucide et sans détours sur un des systèmes carceraux les plus inhumains de la planète, le couloir de la prison de Livingston, au Texas (Etats Unis).

    Certains détenus deviennent littéralement fous. D’autres, bien plus rares, deviennent de grands sages. Roger W.Mcgowen, lui, a choisi, dans cet enfer, de devenir totalement responsable de sa vie, d’oser l’amour et le pardon.

    Un témoignage unique et bouleversant de sincérité et de vérité profonde!"

     

    " Je te mets en garde, lecteur ! Le choc de ce texte est imparable, l’ébranlement qu’il cause profond et durable. Dans une cellule de deux mètres sur trois où la lumière coule par une meurtrière (!)  large comme la main, Roger, noir américain, incarcéré pour meurtre, condamné à mort et innocent, nous enseigne la liberté." Christiane Singer

    (…) Je crois que nous sommes tous un, que nous sommes un avec tout et tous sont un avec nous. Il n’y a plus de toi ou de moi, nous sommes le tout et le tout est en nous. C’est pour cela que lorsque je vois des choses dont je sais qu’elles ne sont pas justes, cela me fait mal, parce que ce qui est fait à une seule personne est fait à nous tous. Nous sommes tous enfants de Dieu et en même temps nous sommes Dieu parce que nous sommes une partie de Lui. Quand nous nous faisons du mal les uns aux autres, c’est en fait à nous mêmes que nous faisons du mal. Tout ce qui existe est Dieu. Il est tout et tout est Lui. Quand nous méditons, nous nous ressourçons pour un instant dans notre origine, et nous ressentons ce que nous sommes vraiment, et c’est l’amour, parce que l’amour est tout, l’amour est Dieu. Nous sommes tout et nous ne sommes rien. Jésus a dû mourir et devenir rien pour devenir quelque chose."

    Roger W.McGowen

  • Une vraiment drôle de carte postale

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    Salut tout le monde,
    Ce midi, je vais chercher le courrier comme d’hab…Tiens, une carte postale même pas signée…
    Je ne résiste pas au plaisir de vous la lire. Y’en a vraiment qui éxagèrent !

     

    Cher Georges,

    Il serait grand temps que tu changes de cap, d’arrêter de rouler en sens contraire… sans jugements ni arrogance, en respectant toute différence. Ne te voile pas la face. Si tu veux vraiment changer, il va falloir bosser beaucoup plus fort et sérieusement. Arrêter de te protéger, éclairer tes zones d’ombre, faire face à tes démons, ne pas recouvrir la saleté ni mettre de la couleur là ou il n’y en a pas, en deux mots, arrêter de te la jouer disciple engagé alors qu’en fait, tu te la coules douce.

    De toute façon, ton véritable intérêt est d’aller voir ce qui se passe, si du moins t’es toujours intéressé pour savoir ce qu’il en est du qui, quoi, comment, pourquoi. Alors, évidemment, faut aller là ou ça fait mal, s’agit pas de te complaire dans ta petite vie bien peinarde à regarder la télé. N’aies pas peur même si parfois ça risque d’être vraiment hard. Voir la vérité de ton ego face à face n’est pas forcément une partie de plaisir. Te retrouver nez à nez avec tes zones d’ombre n’est pas forcément réjouissant, ni le fait de faire remonter à la surface tes vielles blessures oubliées ou tellement mal cicatrisées.

    Le plus marrant dans tout ça c’est qu’en fait tu ne risques absolument rien du tout. Ce n’est que tout bénef de voir ta vérité en face. Ça soulage et surtout, ça libère. Et puis, le fin du fin c’est finalement de te retrouver en face de ta propre disparition.

    Prends ton temps si tu veux. Sois toujours bienveillant avec toi même. Cependant ne tarde quand même pas trop. Le temps court à mille à l’heure et c’est très vite fait de te retrouver au moment du dernier départ !

    Allez salut, bonne journée quand même et sans rancune

    L’ami anonyme qui ne veut que ton bien.

  • Ainsi souffle le vent libérateur

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    Avez vous senti comme une douleur sourde, lancinante, hypnotique? Avez vous entendu, perçu des signes avant coureurs pour prévenir? quelque chose qui invite à aller en soi même beaucoup plus loin, beaucoup plus profondément. Comme une invitation solennelle, bienveillante et d’une grande fermeté, un appel à un changement radical

     Ainsi souffle le vent libérateur

    Celui qui dénoue les noeuds, apaise les tensions, permet de faire face aux difficultés. Pacifie, nettoie les zones opaques, calme le jeu cruel de l’illusion, défait le faux lien de la séparation.

    C’est l’heure, çà sonne, il est plus que grand temps de se mettre en chemin qui oblige à se situer à un autre niveau. C’est un véritable combat intérieur auquel l’homme est invité pour trouver sa vraie liberté. Transformer son monde illusoire et souffrant de passions, mettre en ordre et donner un sens à toute cette cacophonie ambiante, toutes ces voix intérieures contradictoires qui ne pensent qu’à affirmer leur volonté de puissance


    Ainsi souffle le vent libérateur

    Malgré toutes les forces négatives en présence qui viennent souvent s’abattre sur des murs d’indifférence. Quels que soient les obstacles et les apparences, ne laissons pas passer notre chance de condition d’homme pour retrouver sagesse et dignité. L’amour ne romps pas. L’amour est invincible. Vulnérable et indestructible

    Ne nous laissons pas emporter par les mille et un mirages de l’existence matérielle. Ne nous laissons pas manipuler par l’idéologie toute puissante d’avoir toujours plus. Quand il s’agit finalement d’aller à la rencontre de ce que nous sommes vraiment.

  • Nitya, Anitya

     

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    Extrait du blog d’Alain Bayod

    Nitya, Anitya, toute la spiritualité tient dans ces deux mots sanscrit, toute la spiritualité et toute la méditation.

     

    Nitya c’est ce qui est permanent éternel, anitya, c’est ce qui est changeant, impermanent et donc éphémère.

     

    Lorsque Swamiji a rencontré son gourou, le Vénéré Niralamnba Swami, celui-ci lui a dit, tu n’as qu’une seule chose à faire : Voir ce qui est Nitya et voir ce qui est Anitya *

     

    Pouvons-nous mettre cet enseignement en pratique ?

    Notre méditation quotidienne n’est-elle pas le moment idéal pour cela ?

    Nous sommes asssis sur notre coussin, Voyons…

    Observons le corps, sensation des appuis, sensation du souffle, etc, etc

    Dans ce que je ressens du corps, puis-je découvrir un élément qui soit Nitya ?

    Le souffle, toujours changeant, c’est évident mais toutes les autre sensations changent également, plus ou moins vite. Tout ce que je ressens du corps est Anitya.

    Cherchons Nitya dans les pensées, c’est très évident que le psychisme n’est que changement. Anitya.

    Cherchons Nitya dans notre état d’âme, nous ne le trouverons pas plus. Quoi de plus anitya que les émotions .

    Que reste t’il à observer pour avoir un chance de découvrir Nitya ?

    Il reste à observer l’observateur.

    Qui observe en cet instant, une Présence sans forme, sans âge, sans sexe et sans histoire. Voilà c’est tout simple, effroyablement simple comme dit souvent mon ami Daniel.

    Ce qui observe est Nitya, car ce n’est rien , un « espace » de Présence, et de Reconnaissance. Et je suis cet observateur transparent, abstrait comme disent les tibétains.

    Je suis est Nitya, moi est anitya. Divin et humain en même temps, c’est le paradoxe à vivre en pleine lumière.

    Nous avons une obligation de Divinité, tout simplement.

     

     

    * en vérité il lui avait dit « 2 choses à faire : Voir Nitya, Anitya et Atma et Anatma » Mais Swamiji avait réalisé que cela revenait à la même démarche.

     

  • Un instant d’ouverture

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    C’était au moment du repas en silence de treize heures…Comme une intuition spontanée, fulgurante…quelque chose qui s’impose à l’esprit ordinaire, qui dépasse l’intellect, la raison…qui en fait, balaie tout sur son passage…

    En fait, tout est Sentiment au sens auquel Arnaud donne…En fait, c’est plus que çà…Tout baigne dans le silence…En fait, tout est la Conscience…

    Quel que soit, tout ce qui se passe, ce qui arrive, y compris les évennements les plus douloureux, les souffrances les plus terribles, ce que chacun, chacune, endure plus ou moins, il n’en demeure pas moins qu’il est possible de cotoyer, d’entrer en relation avec quelque chose, le mystère qui dépasse tout et unit tout simultanément.

    Grâce au Sentiment , j’entre en relation avec la Conscience. Ce Sentiment,  Il est profond, simple, apaisé. C’est une ouverture d’accès, comme une brêche dans un autre espace, une autre réalité soudain, se dévoile un peu, se laisse voir. Ce lieu, ce quelque chose de beaucoup plus grand est un espace plein et vide simultanément. C’est surtout ouvert et en paix.

    Comme si le moi ordinaire, le  » moi possesseur » pour reprendre l’expression si cher au coeur de Daniel Morin, était propulsé au bord de la Conscience.Comme si peut être, pour un instant, le mirage de la réalité faussée par la saisie du moi avait pour un moment désserré son emprise. C’est probablement çà que l’on qualifie, que l’on décrit comme  le sens de la séparation abolie

    Il y a alors, comme une sorte de perte de repère mais cette perte n’est pas douloureuse, c’est le contraire, c’est du bonheur et même un Sentiment de bonheur très inhabituel.

    Au coeur de cet espace, grâce à cette brêche ouverte, tout est également relié à la Source. Plus de séparation…

    Georges qui sait bien que de tels instants ne constituent pas un chemin. Mais je ne vous cacherai pas que çà fait sacrément du bien de savoir de temps en temps de quoi il est question, je veux dire, à propos du But, de l’éveil…Et oui…

  • Haiku

    Bonjour,

    Je signale à l’attention particulière d’edmonde et de noel la parution d’un livre

    Haiku du xx siècle : le poème court d’aujourd’hui. Présentation, choix et traduction de Corinne Atlan et zéno Blanu. Poésie Galimard, 6 euros

  • L’émotion n’est jamais justifiée

     

    Cette affirmation de Swami Prajnanpad a prêté lieu à bien des malentendus, nombre de personnes l’ayant comprise comme : " il ne faut pas avoir d’émotions" et ayant donc tenté, sur cette base fausse, de supprimer les émotions dès que celles ci apparaissaient, aboutissant ainsi à une terrible impasse.

    L’émotion n’est jamais justifiée ne veut pas dire " vous ne devez pas avoir d’émotions". Cela veut dire : "l’émotion ne peut pas avoir de justification objective". On ne peut pas se retrancher derrière une situation, un événement, pour se donner raison d’avoir une émotion. L’émotion ne tient jamais à une cause extérieure, elle tient à nous, à notre manière de voir les choses, notre conditionnement propre, à notre sensibilité, à notre passé personnel. La preuve en est que dans la même situation une autre personne n’est pas affectée de la même manière ou peut même ne pas se sentir du tout concernée par ce qui nous touche;ce qui parait représenter une montagne pour l’un peut paraître insignifiant pour l’autre, ce qui abat l’un peut stimuler l’autre, etc.

    En d’autres termes, nous ne pouvons pas rendre la situation extérieure ou les autres responsables de notre émotion. Elle nous appartient complètement. C’est sur cette base et uniquement sur cette base, qu’un certain travail sur l’émotion devient possible.

     

    Extrait du livre de Veronique Desjardins : "Les formules de Swâmi Prajnanpad" editions de la table ronde

     

  • L’alchimie du Bonheur

     

    Un hadith, où Dieu parle à la première personne, résume ainsi le cycle en lequel s’abolissent toutes les contradictions :

    Celui qui me cherche me trouve

    Celui qui me trouve me connait

    Celui qui me connait m’aime

    Celui qui m’aime, je l’aime

    Celui que j’aime, je le tue

    Celui que je tue, c’est à moi de le racheter

    Celui que je dois racheter, c’est moi qui suis sa rançon

     

    Jésus a dit

    Que celui qui cherche ne cesse de chercher

    jusqu’à ce qu’il trouve;

    et quand il aura trouvé,

    il sera bouleversé, et, étant bouleversé,

    il sera émerveillé,

    et il régnera sur le Tout

    (extrait du livre d’Eric Edelmann : "Eclairs d’Eternité" Editions de la Table Ronde)

     

     

  • Rien

      

    Comme toute les démarches spirituelles authentiques, le zen insiste sur la possibilité de dissiper l’illusion d’un moi séparé et d’accéder à une conscience transcendante qui est pure plénitude ou pure vacuité. Une histoire  soufie ancienne pourrait de la sorte tout aussi bien arriver aux mêmes conclusions qu’une histoire zen.

    Il y a un grand banquet au palais. Tout le monde est présent. On attend plus que le roi.Le sage entre et s’assoit sur le trône. Le premier ministre, outré, lui demande :

    Te prends tu pour le roi?

    Non, plus que cela.

    Te prends tu pour le prophète?

    Non, plus que cela.

    Te prends tu pour Dieu?

    Non, plus que cela.

    Mais, il n’y a rien au delà de Dieu?

    Justement, ce rien, je le suis.

    Extrait du dernier livre d’Eric Edelmann : " Mangalam : Un parcours auprès d’Arnaud Desjardins"

     

  • Qu’éclate la plénitude

                                                                            

    Il y a une très belle histoire. Il y avait un homme important qui venait en visite au japon et, en son honneur, on a fait une compétition de maitres de tir à l’arc. On les voit tous en cercle, les plus jeunes passant d’abord puis les plus âgés. Chacun avait la permission de tirer une flèche. Et puis c’était au tour du grand maitre, le plus vieux. Et bien, il arrive, on le voit entrer avec un arc immense, et lui, tout petit. On se demande :  » Qu’est ce que cela va donner? » Et voilà ce qui se passe : il est là, agenouillé, tremblant, et lâche la flèche qui tombe à dix mètres de l’arc mais au même moment, il y a vingt personnes qui sont plongées dans un samadhi!

    Karlfried Graf Durckeim

  • Séjour à la Bertais

    Lundi 7 janvier 2008 Je rentre du séjour a la Bertais. Nous étions nombreux ( 9) . Je suis très satisfait d’avoir pu ainsi me ressourcer après les fêtes de noël. Je remercie particulièrement Anne Marie qui m’a permis avec Yann de mieux comprendre comment l’ego ne veut pas céder. Le groupe présent était très solidaire et dynamique,.les réunions du soir étaient très riches d’enseignement. Nous avons pu mener a bien plusieurs travaux divers. Bêchage du jardin, couper du bois, nettoyer la cour et la propriété, bricolage, nettoyer l’atelier et la petite soue et tout envoyer a la décheterie etc etc Bref, nous n’avons pas chômé. Je signale la sortie du dernier livre d’Eric Edelman : “un parcours auprès d’Arnaud Desjardins” que Jean Pierre vient de me prêter et qui est vraiment intéressant. Bon, sur ce, je m’en vais, peut être le continuer. Portez vous bien et a plus

  • Soyez vigilants

     

    Soyez vigilants, en état d’alerte, ne vous laissez pas prendre par surprise, ne dormez pas, veillez, veillez disait le Christ. Prier, ça veut dire faites tout pour vous brancher sur un autre niveau que le niveau ordinaire émotionnel. C’est ainsi qu’il faut entendre le mot prier. Faites tout pour vous brancher sur une autre longueur d’ondes, un niveau libre, non atteint…

    Le Bouddha a dit :  » Ceux qui sont vigilants ont déjà la vie éternelle et ceux qui ne le sont pas sont déjà morts…

    Arnaud au Bost dans une cassette appelée :  » Veillez et priez »