Auteur/autrice : Joel Caillerie

  • Echos du Conseil d’Administration du 1er mai

    Confinement oblige, nous avons tenu une nouvelle fois cette rencontre du Conseil d’Administration via la plateforme « zoom ». L’heure était à la détente en ce samedi 1er mai, sans doute les effluves du muguet… ou des « apophtegmes » (sentences) que nous a servi Yann en guise d’introduction (voir en bas de page), qui nous ont permis de rire un bon coup et ensuite d’être efficaces dans le déroulement de la réunion.

    Il faut dire que les voyants sont au beau fixe avec les dernières annonces gouvernementales : la levée des restrictions va permettre de relancer l’ensemble des activités de la Bertais. A commencer par les séjours de ces deux premières semaines de mai. L’attente est forte pour certains et la nouvelle notoriété de Yann, suite à l’article paru dans le dernier numéro de « La Lettre de Hauteville » a fait venir de nouveaux membres de Belgique, Paris et Marseille. Un séjour supplémentaire est prévue du 7 au 12 juin.

    Les deux derniers week-ends de juin viendront conclure en beauté la saison « tronquée » : le 20 juin avec la dernière rencontre de GSMP et les 26 et 27 juin avec la venue de Véronique Desjardins. Une lettre d’information vous sera adressée vers le 20 mai et vous donnera toutes les indications pratiques.

    La forte limitation des activités du fait de la situation sanitaire ne devrait pas avoir trop d’impact sur le bilan financier. Les demandes d’aides auxquelles nous pouvons prétendre nous sont attribuées, même si beaucoup d’énergie a été mobilisé par quelques membres du CA pour répondre aux exigences administratives. Mais ces versements sont un soulagement qui permettront d’assurer la pérennité de notre association et par conséquent de la transmission de l’enseignement de Swami Prajnanpad et Arnaud Desjardins.

    Autre bonne nouvelle : la réception de l’autorisation à « exploiter » La Bertais par la Commission de Sécurité (une obligation administrative pour tout établissement recevant du public), qui fait suite à de nombreux allers-retours et de demandes depuis près de 2 ans. Ouf ! La Bertais ne va pas être fermée…


    Pas de réunion, sans aborder des travaux et chantiers en cours. Cette fois, notre attention s’est portée sur la réfection des peintures du bardage. Deux devis à étudier avec des chiffrages du simple ou double. Sans être aveuglé et après une étude attentive, c’est le moins cher qui a remporté le marché. D’autant plus que notre présidente le connaît bien et l’a vu à l’oeuvre. Nous ne devrions pas être déçu.

    C’est tout surpris que nous constatons qu’à 11h30 tous les sujets ont été abordés et traités. Une affaire rondement menée vous dis-je :-). Et maintenant, comme vous avez lu sagement ce qui précède, vous avez droit à la récompense promise en début d’article 😉

  • Enlèvement et libération de mon ami Michel

    Sans doute avez-vous entendu parler début avril de cette information faisant part d’un enlèvement de religieux sur l’île d’Haïti. Parmi eux, deux français : une religieuse de 80 ans, Agnès Bordeau, native d’un petit village mayennais situé à 10 kilomètres de chez moi et – surtout – un prêtre missionnaire de 67 ans, Michel Briand, natif de Messac en Ille-et-Vilaine. Tout ce groupe de religieux a été capturé par une bande de ravisseurs réclamant une rançon d’un million de dollars.

    Cette nouvelle m’a profondément touché car je connais Michel depuis 1979. A l’époque il rentrait d’Haïti où il venait de terminer une mission comme coopérant. Il eut véritablement un coup de cœur pour ce petit pays des Caraïbes. Il décide alors d’entrer au séminaire de Rennes avec l’intention de retourner en Haïti comme missionnaire dès la fin de sa formation. C’est ce qu’il fit à partir de 1986.
    Amis très proches dans les années 80 – outre qu’il est le parrain de notre fille aînée Aude – nous avions passé un mois avec lui sur l’île de son cœur en août 1981. Ce fut également un souvenir marquant pour nous – ma première épouse Anne – et moi. Loin d’être un voyage « touristique », nous partagions les conditions de vie de la population grâce à notre accompagnateur. Nous avions été conquis par l’accueil chaleureux des haïtiens, vivant dignement dans la pauvreté, alors que sévissaient un régime autoritaire et ses sinistres « tontons macoutes » (les milices des dictateurs « Papa Doc » et « Bébé Doc » : François Duvalier et son fils Jean-Claude) qui étaient encore omniprésents.

    Depuis, il revenait tous les deux ans et nous nous revoyions une ou deux fois lors de chacun de ses retours, avant que ces rencontres ne s’espacent au début des années 2000. Que de souvenirs partagés avec ce « grand frère » que j’admirais, d’échanges sur tous les sujets (il se passionnait aussi bien de politique que de football), de fous rires lors de nos rencontres : chez nous ou chez lui lorsqu’il était au séminaire où lors de vacances passées dans le Cantal et dans le Morbihan.

    En 2015, il avait été victime d’une agression dont il avait eu la chance de s’en sortir ; l’été suivant nous l’avions revu affaibli (voir photo ci-contre) mais restant confiant dans la nature humaine. Il était présent lors de la fête de mes 60 ans en 2018 (certains d’entre vous se souviennent peut-être de lui).

    Michel c’est un personnage : un religieux iconoclaste, fidèle avant tout à l’esprit de l’Evangile, débordant de vitalité, de générosité, un bon vivant (jamais le dernier pour faire une bonne blague) mais toujours empathique et respectueux. Et tout particulièrement envers les communautés chrétiennes d’Haïti, soucieux de rester proche des populations défavorisées de son île « chérie ». Cet article publié sur le site de France Bleu Bretagne l’évoque avec beaucoup de justesse : cliquez ICI

    Ce samedi 1er mai, c’est avec beaucoup de joie que j’ai appris sa « libération » après trois semaines de captivité, comme celle de tous ses compagnons et compagnes d’infortune. J’espère pouvoir échanger avec lui prochainement et avoir des nouvelles rassurantes de cet éternel optimiste vivant en permanence dans le lâcher-prise et la confiance.


    Bonus, pour les nuls en géo…

  • « Les chemins du sacré » un documentaire de Frédéric Lenoir

    La chaîne ARTE nous offre souvent des pépites télévisuelles qui se révèlent vraiment des nourritures positives, ainsi qu’Arnaud l’a si souvent exprimé (tout particulièrement lors de sa dernière venue à la Bertais en mars 2011) et aussi contribué en réalisant des films remarquables sur les grandes traditions spirituelles.

    « Les chemins du sacré », dernier documentaire proposé par Frédéric Lenoir est un parfait exemple de ces pépites nourrissantes. Voici la présentation succincte qui en est faite :

    « Dans des lieux emblématiques aux quatre coins du monde, Frédéric Lenoir, philosophe, sociologue et écrivain, part à la rencontre de ceux qui font l’expérience d’une quête spirituelle, aussi bien religieuse que profane. Un pèlerinage qui mêle les voix de témoins anonymes et de personnalités comme le moine bouddhiste Matthieu Ricard, l’apnéiste Guillaume Néry ou encore l’astrophysicien Hubert Reeves.« 

    Deux options vous sont offertes :

    – soit un condensé d’une heure trente (voir ci-dessous) ;

    https://www.youtube.com/watch?v=OkCsLdc9Rkk

    – soit de visionner l’intégralité du documentaire en 5 épisodes de 52 minutes qui propose une approche thématique selon différents types d’expérience : celle de la nature, de la sagesse, de la marche, de la solitude et de la beauté.

    C’est cette option que j’ai choisie (et je ne la regrette pas) car elle m’a permis d’échelonner ces 5 épisodes sur plusieurs soirées. De ce documentaire se dégage des images sublimes, une lenteur, une respiration, une beauté qui se suffisent pratiquement – au-delà des mots – et laissent passer un message authentique. Ce qui m’a aussi intéressé, c’est de voir que ce chemin du sacré passe aussi par des expériences originales, notamment ce couple français grand spécialiste de la plongée en apnée. J’ai été fasciné par la manière dont Guillaume Néry et Julie Gautier parlent de cette expérience dans les profondeurs.

    Voici les liens pour regarder chacune de ces parties sur la chaine ARTE => https://www.arte.tv/fr/videos/RC-020766/les-chemins-du-sacre/

    Et pour aller plus loin à la découverte de ce documentaire, un livre (sans doute un magnifique ouvrage) en a été tiré.

    Dans une autre émission de qualité « C ce soir » sur France 5, l’auteur Frédéric Lenoir en était l’invité le 8 avril. J’ai été touché par la sérénité et la douceur qui se dégagent de cet auteur malgré les succès qui ne semblent pas lui monter à la tête.

    https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir-le-debat/c-ce-soir-le-debat-saison-1/2409341-invite-frederic-lenoir.html

    En ces temps de pandémie et assez anxiogènes, la parole de Frédéric Lenoir nous invite à un entraînement en distinguant – comme l’a dit Epictète – ce qui dépend de nous de ce qui ne dépend pas de nous, car le refus double la souffrance. Des paroles qui résonnent à nos oreilles d’apprentis-disciples…

  • En communion avec vous – 3- La tendresse d’un père

    Voici donc la 3ème et dernière partie (initialement annoncée en quatre volets) des pépites glanées dans ce recueil de lettres d’Arnaud. Et il est probable que d’autres recueils feront l’objet d’une parution dans les prochaines années (au besoin, cliquez ci-après pour relire le volet 1 et/ou le volet 2).

    Cette fois-ci, j’ai voulu mettre en avant la profonde humanité de ce maître,  notre maître à tous, rempli d’un amour débordant pour chacun de ses (apprentis) disciples.

    Un échange m’a particulièrement touché, celui qu’il entretient avec Marie. Au fil de quatre lettres (de 1997 à 2007), nous suivons le cheminement de cette femme qui évolue vers une vocation religieuse.

    Voici ce que lui écrit Arnaud au moment de prononcer ses vœux, à celle qui s’appelle désormais Sœur Thérèse :

    « Chère Sœur Thérèse,

    Je puis vous assurer que le succès de votre vocation m’est cher et précieux. Qu’y a-t-il de plus heureux pour un père que de voir sa fille engagée sur la voie du bonheur ultime ?

    Vous êtes une contemplative. Osez – humblement – être une mystique, un témoignage vivant que Dieu est amour. Comme disent les soufis : « Vous cherchez assoiffés sur les routes du monde et la cruche d’eau vous attend dans votre propre maison. »

    Je suis particulièrement en communion avec vous dans la Foi, l’Espérance et l’Amour.

    Arnaud »

    Et quand Arnaud évoque ce père qu’il est pour nous, je repense à cette dimension paternelle clamée et proclamée avec tant de force par Patrice Fabart, disciple de longue date d’Arnaud, et qui nous a honorés de sa présence lors de la dernière AG de la Bertais en septembre dernier.

    Dans toutes les paroles qui suivent, on ressent toute la ferme tendresse de ce père, admirable entre tous, et qui ne veut que le meilleur pour nous : la plénitude humaine, non comme on l’entend trop souvent, mais sur le plan de la dimension intérieure, de la profondeur spirituelle, et cela change tout.

    – Si je vous écris fermement, c’est parce que je vous prends au sérieux.

    – Je crois plus sûrement en vous, que vous ne croyez en vous-même.

    – « Malmené », c’est mon rôle : je suis votre allié dans votre combat contre la tyrannie de votre propre mental.

    – Mon rôle est de vous conduire à vous-même, peu à peu, « pas à pas » pour que vous trouviez en vous-même votre point d’appui.

    – Oui, la chenille doit mourir pour devenir papillon. Mais un éleveur de papillons prend grand soin des chenilles.

    – Soyez certain que je serai toujours à vos côtés et que s’il devait m’arriver d’être ferme avec vous, ce serait vraiment par amour. Souvenez-vous : « Le Maître n’est pas autre que le disciple, il est le disciple arrivé au bout de son propre chemin. »

    – La relation directe avec moi est une question de cœur-à-cœur. Je suis en communion avec vous – et vous êtes en communion avec moi.

    – Votre guérison spirituelle m’importe. Si vous admettez ‘’je ne suis pas le seul’’ auquel Arnaud s’intéresse, vous saurez ‘’Arnaud s’intéresse à moi’’.

    – Oui, en communion.

  • Echos du dernier Conseil d’Administration (23 janvier)

    Voici un moment que vous n’avez pas reçu d’échos du conseil d’administration de votre association. Ne croyez pas – du fait de la mise en veille des activités – que celui-ci soit également en sommeil.

    Après des rencontres visio en novembre et décembre, il nous a semblé opportun de se revoir en « présentiel », comme on dit maintenant, afin d’échanger de vive voix sur le lieu même de notre sangha.

    Elle était belle « notre » Bertais en ce samedi matin, où, à quelques-uns, nous avons mis à profit notre venue pour accomplir quelques menues tâches qui s’imposaient. Cela donne ces belles photos lumineuses…

    Même l’intérieur de la maison n’a pas été négligé, car, s’il n’y a pas d’occupant, il n’empêche qu’un peu de ménage s’impose : Thérèse et aussi Cécile (absente sur la photo) s’y sont collées…

    Nous nous sommes tous retrouvés en début d’après-midi pour la réunion elle-même. Avec aussi la présence virtuelle d’Isabelle via « zoom » puisqu’elle venait d’apprendre qu’elle était « cas contact » (depuis il s’est avéré qu’elle avait bien attrapé la Covid à la suite de son mari. Mais les nouvelles les concernant tous  les deux sont bonnes, car par chance ils ne sont confrontés qu’à la forme « modérée » de la maladie).

    Après une courte méditation, nous avons innové en commençant notre CA par un tour de groupe dédié à notre « météo intérieure », chacun étant invité – après s’être centré – à exprimer en un ou quelques mots choisis, son ressenti du moment. Cet outil a pour but de fluidifier le déroulé d’une réunion, puisqu’ainsi chacun sait quelle est l’ambiance de départ des autres participants. Ce qui est une aide pour mieux comprendre la façon dont les uns ou les autres peuvent interagir ensuite.

    Quatre sujets sont à l’ordre du jour, mais je ne fais ici état que des deux qui vous concernent le plus directement.

    1) Yann et Anne-Marie nous ont proposé de réfléchir avec eux à la façon de maintenir une animation minimale de la Bertais en cette période de crise sanitaire (d’autant plus que la perspective d’une réouverture rapide semble de plus en plus compromise).

    Nous commençons donc par lister ensemble les possibilités actuellement encore offertes aux adhérents de se relier à l’ashram.

    • La toute première est bien entendu ce blog que vous êtes en train de lire. D’après les statistiques disponibles, nous sommes une cinquantaine à le fréquenter au moins une fois par semaine et environ quatre-vingts à nous y connecter une à deux fois par mois. Ce n’est donc pas négligeable et nous prenons donc acte de l’intérêt, accru en cette période, de ce support de communication et d’échange. Merci à ceux et celles qui, en plus de le lire, y participent via leurs commentaires et même leurs articles !
    • La seconde est le maintien des rencontres du GSMP qui a pu se faire grâce à l’organisation -déjà testée la saison passée- de cette activité en ligne. Yann et Anne-Marie sont bien conscients des limites de cette façon de procéder et c’est bien entendu faute de mieux qu’ils ont choisi d’y avoir recours à nouveau cette année. Ceci étant, nous constatons que cela est une vraie chance pour la trentaine de personnes concernées, car elles continuent ainsi et malgré les circonstances à bénéficier d’une partie au moins du soutien que ce groupe apporte depuis toujours à ses participants.
    • Autre initiative positive à prendre en compte : Yann rappelle que depuis le début du confinement de novembre, le cours de yoga hebdomadaire du mercredi soir qui a désormais lieu en ligne (via Zoom) est accessible gratuitement à l’ensemble des Amis de La Bertais. Une dizaine d’entre nous suivent ainsi ce cours, soit « en direct » (18h40), soit « en différé », puisque Yann transmet à chaque fois aux personnes inscrites le lien de l’enregistrement vidéo du cours… Si vous souhaitez à votre tour bénéficier de cette animation, rien de plus simple : il vous suffit de vous faire connaitre en laissant un commentaire au bas de cet article!

    Nous réfléchissons ensuite à quelques pistes qui permettraient de maintenir, sur place, une activité minimum, malgré le fait que nous ne pouvons pas héberger de personnes dans la  partie principale du bâtiment. Rappelons à cet égard que la partie rénovée du bâtiment principal (donc les salles d’activités) est classée ERP (Etablissement Recevant du Public) et est, de ce fait, sur le coup d’une interdiction d’ouverture, au même titre que les lieux culturels (bibliothèque, salles de spectacles, cinémas, etc). Nous ne pourrons pas envisager de séjours à part entière tant que cette interdiction gouvernementale ne sera pas levée. Ceci étant, le gîte attenant à La Bertais ainsi que la partie non rénovée du bâtiment principal (la cuisine et la chambre située au-dessus de cet espace) ne sont pas classés ERP et peuvent donc encore être utilisés à titre privé par les membres de l’association.

    • De ce fait, s’il s’avère que les prochains séjours prévus du 22 février au 6 mars ne pouvaient pas être organisés dans les conditions habituelles, on pourrait, à minima, offrir une possibilité de retraite « solitaire » pour deux personnes. L’une logerait dans le gîte et l’autre au-dessus de la cuisine, Yann et/ou Anne-Marie venant alors tous les jours leur donner un entretien ou un lying. Durant cette même période (22 février-6 mars), les personnes qui habitent à proximité de La Bertais, pourraient aussi demander à avoir sur place une série d’entretiens et/ou lyings, tout en rentrant chez elles après leur rencontre individuelle. Dans tous les cas, il n’y aurait pas d’activité de groupe et les personnes logeant sur place devraient s’occuper elles-mêmes de leur repas. Après discussion, il a été décidé que Paul proposerait en priorité cette formule aux personnes déjà inscrites aux séjours de février avant de l’étendre à tous les adhérents intéressés…
    • Par ailleurs et fort de notre expérience collective du matin, nous avons aussi décidé de proposer à intervalle régulier une reprise des demi-journées « chantiers », ceci pour nous permettre de nous retrouver en extérieur (donc sans risque sanitaire majeur) tout en permettant le suivi de l’entretien de la propriété particulièrement nécessaire avec l’arrivée prochaine du printemps. Une première date pressentie est le samedi après-midi 13 mars…

    2) Nous avions aussi prévu de parler en détails de la situation financière de l’association, qui, du fait de la suspension de ses principales activités, est privée d’une part importante de ses ressources alors qu’elle doit continuer à faire face à des dépenses incompressibles (location des bâtiments et charges locatives + salaires de Yann et Anne-Marie…).

    Bonne nouvelle, suite à différentes démarches impulsées par Yann et menées à bien par Thérèse, MarcA et moi-même, nous avons pu faire valoir auprès des autorités notre droit à bénéficier du fonds de solidarité désormais ouvert aux associations comme aux entreprises touchées par une obligation de fermeture administrative. Notre demande ayant été validée, nous avons reçu une allocation substantielle pour novembre permettant de couvrir tous les frais fixes de ce mois (loyer + salaires).  Elle va être réitérée pour décembre et janvier et, si elle est à nouveau acceptée, cela permettra à l’association de faire plus facilement face à sa charge financière et ainsi d’échapper à un déficit trop important qui en cas de prolongation de la situation sanitaire, finirait sans cela par nous conduire à la banqueroute !

    Sur cette information heureuse, permettez-mois de prendre congé, car il est déjà 16h30 en ce samedi 23 janvier à La Bertais, et ceux qui comme moi ont de la route à faire pour rentrer chez eux commencent à s’impatienter, en raison du couvre-feu de 18 heures !   😛 


  • « En communion avec vous » 2- Progresser sur la Voie

    Comme promis, voici le deuxième volet consacré au dernier livre d’Arnaud « En communion avec vous » (si vous avez raté le premier article, cliquez ICI).

    Vous êtes nombreux à l’avoir remarqué : ces lettres, même si elles sont écrites à d’autres personnes, semble néanmoins s’adresser à tout un chacun. Cela en est presque troublant. Véronique, son épouse, le dit fort bien dans la présentation de cet ouvrage, auquel elle a grandement contribué :

    « Arnaud ne répond pas seulement à l’élève dont il a le courrier sous les yeux, c’est à chacun de nous qu’il parle directement, de coeur à coeur. Il ne s’adresse pas à un destinataire dont nous ne savons rien mais à vous, à moi, qui sommes plongés dans les défis d’une existence humaine et bien souvent confrontés à des situations qui nous interpellent, voire nous bouleversent. Ces lettres, dans leur diversité, apportent en effet des réponses concrètes aux questions que nous nous posons, que ce soit dans les domaines professionnel, affectif ou familial... »

    Progresser sur la Voie

    L’un des aspects qui m’a le plus profondément marqué à la lecture de ce livre, c’est la façon positive, constructive et encourageante qui transparaît tout au long de ces lettres. Arnaud, non seulement témoigne de sa fidélité en tant que maître, mais donne des indications très précises et concrètes pour progresser de façon efficace sur le chemin. C’est très valorisant et stimulant que d’être ainsi guidé de main de « maître », comme le dit si justement l’expression.

    « Ce qui fait la voie, c’est la persévérance. »

    « Le plus précieux, et de loin : la persévérance, le non-découragement. »

    « Ne vous troublez pas. Progressez pas à pas. (…) Ce qui est miraculeux, ce n’est pas de marcher sur les eaux ou de s’élever en lévitation, c’est de marcher sur la terre. »

    « Conquérez vous-même votre liberté. Votre progression sur la voie vous appartient ».

    « Vivez de jour en jour sans pensées inutiles quant au futur. Laissez l’avenir libre. »

    « [La Voie] consiste à vivre consciemment, dans le oui à ce qui est, votre existence quotidienne. Il ne s’agit plus d’agir « contre » mais d’agir « avec », de prendre appui sur votre réalité du moment pour progresser vers la maturité et la liberté. »

    « Si vous êtes réellement engagé sur le chemin et si vous mettez en pratique, vous changerez, c’est une certitude. Vous deviendrez de plus en plus vous-même et votre existence vous correspondra de mieux en mieux. (…) On peut dire que chaque fois que nous faisons un pas vers l’existence, l’existence fait un pas vers nous. »

    « Si nous, êtres humains, savions vraiment quelle transformation nous est possible, nous nous engagerions sur la voie avec encore plus de conviction. »

    « Votre lettre montre que vous êtes sur la Voie. Donc, je peux vous promettre les progrès et le changement. »

     

     

  • « En communion avec vous » 1- Pratiquer d’instant en instant

    « En communion avec vous » est un événement, puisqu’il s’agit du premier livre d’Arnaud paru depuis sa mort, pourtant je ne me suis pas précipité pour l’acheter, comme un quelconque « groupie » qui court acheter le dernier disque (ou film, ou livre) de son idole…

    J’ai presque l’impression d’avoir été récompensé – au centuple comme le dit l’Évangile – pour cette attente mesurée, paisible, car ce livre m’a plongé dans un univers tout à fait différent de celui auquel nous a habitué Arnaud avec ses causeries et ses livres, qui  ne sont – la plupart du temps – « que » des retranscriptions des causeries.

    Avec « En communion avec vous », j’ai découvert ainsi une autre facette d’Arnaud, un maître proche de ses élèves et apprentis-disciples. A travers cette diversité de lettres, tantôt brèves (juste quelques lignes), tantôt plus longues, j’ai mesuré combien Arnaud restait un guide spirituel percutant, ferme et profondément humain et aimant. J’ai apprécié sa capacité à s’adapter à chacun de ses élèves qu’ils soient éducateur, psychologue, artiste, ouvrier, détenu ou religieux, jeune ou plus âgé. Ce qui est intéressant aussi, c’est de voir le cheminement de chacun en filigrane, puisque ce livre propose une succession de lettres par personne (tantôt une ou deux, mais pour certains cela va jusqu’à plus de vingt lettres, échelonnés sur une vingtaine d’années) et non de façon chronologique.

    Ce livre m’a tant marqué que j’ai décidé à partir de tous les extraits glanés au fil des pages (environ 150) d’en restituer ici un florilège selon une approche que je qualifierais de thématique. Comme cela serait très (trop) long en une fois, j’ai décidé de subdiviser cet article en 4 parties.

    Aujourd’hui, je vous propose d’intensifier votre pratique d’instant en instant grâce aux judicieux conseils d’Arnaud.

    La première étape sur le chemin, c’est d’être égoïste et intelligemment égoïste. (…) Avec nos propres fonctionnements mécaniques, l’important n’est pas d’être le plus fort mais d’être le plus habile.

    Il n’y a qu’une erreur fondamentale, c’est laisser ce qui devrait être recouvrir ce qui est.

    Juste maintenant : « Je suis ». L’Être, le fait même d’Être. Vous n’avez besoin de personne pour être. Tout lieu est un endroit pour être. Tout instant est un instant pour être.

    Soyez disponible pour tout ce qui peut se produire, même inattendu, imprévu. Alors vous irez avec le courant, au lieu d’être emporté par le courant.

    La solution radicale (…) est dans l’absolu du lâcher-prise, dans la folie du « oui, c’est », juste maintenant. La dépression n’est pas grave. Ce qui est grave, c’est que cela nous déprime de nous sentir déprimé.

    Oui, « m’ouvrir de plus en plus à mon ressenti profond, (…) et m’accepter telle que je suis à chaque instant. » sont une grande sadhana.

    Chaque fois que vous convertissez en acceptation un premier mouvement mécanique de refus, vous vous « attaquez directement à effacer l’ego ».

    Ne cherchez pas l’extraordinaire et le surnaturel. Cherchez la sobriété et la simplicité.

    Pour moi, la voie n’est la voie que si elle est non pas la seule chose importante mais la plus importante. Donc, la vraie question : qu’est-ce qui m’aide à progresser ?

    Soyez le disciple de l’autre (utiliser le comportement de l’autre pour progresser) et non la victime de l’autre.

    La vraie question n’est pas : « De quoi ai-je envie (et même immensément envie) ? Mais : qu’est-ce qui est juste pour moi aujourd’hui ?

    Dans la décision que vous avez à prendre aujourd’hui, demandez-vous : en vérité, qu’est-ce qui me rapproche de la sagesse, qu’est-ce qui me rapproche de l’éveil, qu’est-ce qui me rapproche de la liberté ?

    Le Grand Secret, c’est le « maintenant ». (…) Le vécu de l’instant, ressenti consciemment, expérimenté consciemment.

    Accueillez la totalité, le favorable et le défavorable, le plaisant et le déplaisant. (…) Alors notre existence n’est plus une suite d’actions et de réactions mécaniques, mais une démarche orientée et consciente.

    Bien évidemment, je ne peux que vous recommander chaleureusement ce livre, car il est un compagnon idéal pour stimuler sa pratique au quotidien sur ce chemin qu’Arnaud évoque avec tant de clarté et d’envie…

    Et pour éveiller votre curiosité, je signale que j’ai remarqué – au moins – la présence de deux « bertaisiens » dans ces échanges de lettres, et qu’il me semble les avoir reconnus… Peut-être les reconnaîtrez-vous avant que ne soit publié le 4ème article de « En communion avec vous » ?…


  • « Tout le bleu du ciel » de Mélissa Da Costa

    A l’heure où j’écris ces lignes commence une nouvelle période de confinement, alors quoi de mieux qu’un bon roman pour s’évader de chez soi, sans risquer d’être verbalisé…

    Celui que je vous propose « Tout le bleu du ciel » est un ouvrage de plus de 800 pages. Mais son épaisseur ne doit nullement vous décourager tant le dépaysement est garanti et l’intrigue palpitante. Aussi, vous voilà assuré d’un compagnonnage de plusieurs jours pour un achat de moins  de 10 €…

    Pour ma part, j’ai dévoré ce roman en 4 jours, si bien que j’envisage de le relire moins « goulument » pour en apprécier toute sa profondeur.

    Alors, qu’est-ce qui a pu me passionner dans cette lecture et en faire mon coup de cœur de l’année 2020 ?

    Voici le texte de la 4ème de couverture :

    « Petitesannonces.fr : « Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce dernier périple. »
    Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, devant le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme coiffée d’un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac à dos, et qui ne donne aucune explication sur sa présence.
    Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. À chaque détour de ce périple naissent, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l’amitié, l’amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d’Émile.« 

    Evidemment, l’annonce est intrigante et nous sommes embarqués dans un voyage au long cours, sorte de « road movie » à la française. Mais rien à voir avec nombre de ces romans qui nous baladent en permanence d’un bout à l’autre du monde (je pense à bien des livres de Marc Lévy ou de Guillaume Musso), le périple va se dérouler sur toute la région pyrénéenne. Que c’est bon que de prendre son temps, de partager cette authenticité et de vivre de si belles rencontres !

    B. Monginoux – www.photo-paysage.com – Image sous licence Creative Commons BY-NC-ND

    Impossible, bien sûr, de résumer en quelques mots ce roman, palpitant de vie, d’humanité et d’amour. C’est vraiment la bonne surprise de ce livre que de dégager en filigrane le meilleur de l’homme tout en évoquant la déchéance mentale. On en ressort régénéré, grandi et nullement désespéré, tant l’autrice sait trouver les mots justes pour transcender cette situation, en apparence profondément injuste et vide de sens.

    Parlons-en justement de cette autrice : Mélissa Da Costa. C’est presque un conte de fée… Mélissa a 28 ans et c’est son premier roman. Elle y travaille depuis plus de 10 ans et l’a publié en auto-édition, avant d’être repéré par un modeste éditeur. Je le reconnais, j’ai été stupéfait que ce livre si puissant, si plein de vie pour aborder la question de la dégénérescence, soit le fruit de l’imagination d’une si jeune femme, qui paraît si timide et si posée (si on se fie à la vidéo ci-dessous). Quelle maturité à ce si jeune âge ! Nul doute qu’elle fera parler d’elle dans les prochaines années (son 2ème roman « Les lendemains » vient de sortir)

    Si vous hésitez encore pour l’acheter, voici un lien du site « babelio.com » où vous trouverez les critiques (le plus souvent louangeuses) de ce livre émouvant =>  ICI

    Et si je vous ai convaincu de l’acheter 😆 , faites une bonne action : commander le sur des sites de libraires indépendants (par exemple => celui-ci , ou sur le drive d’un libraire de votre ville. Peut-être d’ailleurs qu’avec la fronde chez les libraires, leur fermeture sera levée au moment où vous lirez ces lignes.

    Alors que cet article était déjà bouclé, j’ai appris (par la page « Facebook » de Mélissa) qu’elle venait de mettre au monde un petit garçon prénommé Martin, le 27 octobre dernier. Cela m’a ramené à l’intrigue de ce roman et vous comprendrez pourquoi, si vous avez la patience de le lire jusqu’au bout 😉

  • Echos du dernier Conseil d’Administration (2 septembre)

    C’est la rentrée en ce début septembre, et c’est aussi le cas pour votre Conseil d’Administration qui s’est réuni par une belle fin d’après-midi à la Bertais. Pour l’occasion, tous les membres étaient présents, ce qui n’est pas si fréquent, pour le souligner.

    Nous admirons aussi ce magnifique tournesol qui se trouve à l’entrée du potager et qui d’unique – mais magnifique par sa taille – s’est transformée deux semaines plus tard en cinq – six autres fleurs, plus modestes mais rayonnantes.

     

     

     

     

     

     

     

    Puisque nous sommes sur place, c’est l’occasion de faire un tour du terrain avant de commencer la réunion, et de ramasser quelques fruits (pêches et pommes) tombés lors de la semaine passée venteuse, et qui ne sont pas encore trop abîmés.

    Après cette parenthèse contemplative, voici le moment de commencer notre rencontre – dans la grande salle – afin de permettre la distanciation sociale recommandée pour cause de Covid.

    La réunion débute par l’expression de chacun des membres sur son vécu de l’année écoulée au sein du C.A. C’est une démarche qui me paraît tout à fait saine pour cerner comment chacun se situe, en conscience, dans l’association. D’autant plus, que ce fut une année particulière à plus d’un titre. Globalement, chacun se sent motivé pour repartir ; seul Jean-Pierre a décidé de prendre du recul après plusieurs années de grande disponibilité pour l’association, notamment au poste très exigeant de trésorier.

    Après quelques informations pratiques, nous abordons les deux prochains événements prévus en septembre : la journée méditation du 13 septembre et l’assemblée générale du 27 septembre.

    Pour la journée « Méditation », le consensus s’est assez vite fait autour de la proposition de scinder les méditants en 2 groupes, qui alterneront temps de méditation collective et temps de recueillement solitaire. Avec un maximum de 24 personnes pour faciliter les gestes barrières, sans que cela ne soit trop contraignant.

    Pour l’Assemblée Générale, la délibération fut beaucoup plus longue à venir et c’est au terme d’un très long débat qu’est finalement actée sa tenue en présentiel, mais masqué, et limité à une trentaine de participants. Ce qui a pesé dans les échanges : le fait que l’AG de Hauteville se déroule dans l’intimité avec vote par correspondance, la nécessité ou non de trouver une salle, la limitation du nombre de participants, le fait d’être masqué ou non, la pertinence de maintenir la venue de nos invités : Patrice et Véronique Fabart. Au final, le « vote à cinq doigts » – un processus de prise de décision – et animé dans notre groupe par Christophe, permet de dégager une certaine unanimité sur la formule énoncée plus haut. Et comme l’a bien dit Hélène : il serait dommage que la crise sanitaire nous incite à ne plus rien faire car la vie continue.

    Toutes les informations détaillées sur ces événements du mois de septembre vont vous parvenir avec la prochaine lettre que vous recevrez très prochainement.

    Il est près de 22h lorsque la séance est levée, il est l’heure de partager un verre et un repas ensemble. Collation bien utile avant de reprendre la route sous une pleine lune, qui illumine la route…

  • Echos du dernier Conseil d’Administration (27 mai)

    Ce CA – comme le précédent – s’est  déroulé par visioconférence via la plateforme « Zoom ». Si celui du 20 mars concernait plutôt la mise en veilleuse des activités de notre association, celui du 27 mai avait pour objectif clair de les relancer, anticipant en cela les annonces gouvernementales du lendemain

    Mais tout d’abord, saluons le retour de notre présidente, revenue du Sénégal, après un séjour qui – du fait des circonstances – s’est trouvé prolongé de deux mois. Thérèse nous a dit combien elle était heureuse de se retrouver parmi nous et tenait à remercier tous ceux qui ont œuvré pour la continuité des activités et de l’entretien de la Bertais.

    Ceci étant, sachez qu’il est prévu de faire reprendre les cours de yoga sur place dès le 3 juin, en limitant le nombre de participants à 12 personnes (9 en bas avec Yann et 3 en haut avec Sandrine).

    La dernière rencontre du GSMP aura bien lieu le dimanche 21 juin, avec même un chantier « seva » la veille (mais uniquement l’après-midi). Ces deux animations se feront selon des modalités permettant de limiter le nombre de personnes présentes en même temps dans la maison.

    Ainsi, lors du chantier du samedi après-midi, il n’y aura pas de temps d’enseignement collectif ni le soir de diner. Les personnes venant de loin et souhaitant rester dormir devront se munir de leur pique-nique et le logement se fera exclusivement en chambre individuelle. Si vous êtes concerné(e) merci de vous inscrire dès à présent à ce chantier et à l’hébergement du samedi soir en cliquant ICI.

    Pour le Groupe de soutien du dimanche, les participants ne viendront que pour une demi-journée (soit le matin, soit l’après-midi selon les sous-groupes) de façon à limiter le nombre de personnes présentes en même temps, et il n’y aura pas de repas servi sur place (ni temps de séva collectif).

    Le stage « Yoga et travail sur soi, une introduction à l’enseignement d’Arnaud Desjardins » aura lieu normalement du 20 juillet au 15 août, à ceci près que nous limiterons le nombre de participants pour que chacun puisse disposer d’une chambre individuelle (ou à défaut d’une tente). Il reste quelques places. Si vous êtes intéressé(e) merci de télécharger la brochure et de suivre les instructions qu’elle contient pour vous y inscrire.

    Bonne nouvelle en ce qui concerne les séjours :  pour compenser partiellement l’annulation de ceux d’avril, deux semaines supplémentaires vous sont proposées (en plus des trois semaines déjà prévues du 27 juillet au 15 août).

    • du 29 juin au 4 juillet 
    • du 14 au 19 septembre.

    Pour participer à l’un de ces séjours, merci de réserver votre place en téléphonant à Paul Payre au 06 41 66 67 59 (de 16h à 18h, jours ouvrables)

    —————-

    Nous avons aussi profité de ce CA pour arrêter les premières dates de la saison prochaine.

    • Celle-ci s’ouvrira le dimanche 13 septembre par une journée consacrée à la pratique de la méditation.
    • Puis, ce sera au tour de la traditionnelle Assemblée Générale qui aura lieu le dimanche 27 septembre (précédée la veille d’un chantier).
    • La reprise du GSMP aura lieu le 18 octobre (le calendrier des autres dates sera donné fin juin)
    • Quant au week-end avec Véronique Desjardins, nous pensons pouvoir le reprogrammer pour les 21 et 22 novembre… 

    De toute façon, une lettre vous parviendra d’ici la mi-juin qui vous donnera confirmation de toutes ces informations.

    Pas de réunion, sans un point sur les travaux en cours ou à venir à la Bertais ! Le chantier de réfection de la chaudière a été impacté par la crise sanitaire et nous faisons notre possible pour qu’il soit relancé au plus vite…
    La réfection des peintures des boiseries extérieures est toujours « dans les tuyaux ». Une nouvelle idée vient de voir le jour à cet égard : remplacer le bardage bois actuel par un parement en bio-briques…
    Enfin, l’installation d’un récupérateur d’eau est envisagée près de la grande salle. Notre spécialiste maison, j’ai nommé Marc F, nous conseille de le prévoir en ciment, afin de ne pas perdre les vertus de l’eau de pluie qui n’aime pas séjourner dans des conteneurs en plastique…

    A noter combien la présence quasi-permanente de Marc durant le confinement a permis au lieu d’être bien entretenu, aidé en cela par les passages fréquents de Yann (qui a assuré la tonte) et par les coups de main ponctuels de Cécile au jardin. Et à présent c’est aussi Thérèse qui est sur le pont, comme en témoigne cette photo prise lors de la pause thé, bien méritée après une après-midi de travail champêtre…

  • Trouver sa raison d’être intérieure

    La chose la plus importante à réaliser est la suivante : votre vie a une raison d’être intérieure et une raison d’être extérieure. La raison d’être intérieure est primordiale et concerne l’Être. La raison d’être extérieure est secondaire et concerne le faire.

    (…) [Il importe de veiller à] l’harmonisation de ces deux raisons d’être dans votre vie. Celles-ci sont si entremêlées qu’il est presque impossible de parler de l’une sans parler de l’autre.

    (…) Trouver sa raison d’être profonde et se syntoniser sur elle est ce qui nous permet de manifester notre raison d’être concrète. 

    Eckhart Tolle « Nouvelle Terre » (pages 255 – 256)

    La plupart d’entre nous connaissent l’ouvrage « Le pouvoir du moment présent » d’Eckhart Tolle, un incontournable pour tout chercheur spirituel (et que j’ai relu avec profit récemment), par contre son second ouvrage majeur « Nouvelle Terre » est beaucoup moins connu (même si Georges en avait partagé des extraits sur ce blog en 2012).

    Comme le dit de manière judicieuse la 4ème de couverture :

    « Aujourd’hui, plus qu’à tout autre moment de l’histoire, l’humanité doit saisir l’occasion qui lui est offerte de créer un monde plus sain et plus aimant.

    (…) En faisant d’abord la lumière sur la nature de ce changement radical de conscience, Eckhart Tolle décrit en détail comment fonctionne notre conscience reposant sur l’ego. Puis, avec bienveillance et en termes très pratiques, il nous amène vers cette nouvelle conscience afin que nous puissions faire l’expérience de qui nous sommes vraiment, chose infiniment plus grande que tout ce que nous pensons être actuellement. »

    Vraiment, je vous recommande la lecture de ce livre qui éclaire sous un autre angle la voie spirituelle de Swâmi Prajnanpad et Arnaud Desjardins.


    PS : les extraits de « Nouvelle Terre » proposés par Georges antérieurement sont accessibles en cliquant sur les liens suivants :  extrait1 ;  extrait2 ;  extrait3 ;  extrait4


  • Echos d’un Conseil d’Administration pas comme les autres (20 mars)

    A situation exceptionnelle, réunion exceptionnelle du Conseil d’Administration de la Bertais.

    S’il est arrivé parfois que l’un ou l’autre d’entre nous soit associé au groupe via les moyens de la technologie moderne, cette fois c’est toute l’équipe qui s’est trouvée ainsi reliée via Internet. Certes, pour beaucoup d’entre nous, cela n’avait rien d’inédit, puisque cet outil de visioconférence « Zoom » venait déjà d’être expérimenté avec succès lors du récent GSMP.

    A noter que Marc F. s’est joint à nous par téléphone et que la grande absente, c’est notre présidente, Thérèse, retenue au Sénégal – alors qu’elle devait rentrer cette semaine – du fait des fermetures des frontières.

    Les mines sont graves et l’ordre du jour bousculé, afin de tenir compte de la situation de confinement qui nous concerne tous.

    L’essentiel de notre réunion a ainsi porté sur la façon dont notre sangha peut s’adapter à la situation présente, de façon à permettre le maintien du lien entre tous ses membres, particulièrement pour ceux qui sont soumis à plus d’isolement ou de solitude subie.

    Yann et Anne-Marie ont ainsi proposé trois initiatives allant dans ce sens et qui exploitent toutes les trois le seul espace de liberté actuellement encore pleinement disponible : Internet!

    • C’est tout d’abord sur un usage renouvelé de notre Blog qu’ils nous ont proposé de prendre appui. Comme un fait exprès, celui-ci vient de faire l’objet d’aménagements sensibles sur le plan de l’interface, ce qui le rend plus facile à utiliser et à consulter. Vous semblez avoir devancé l’appel, puisque l’article « Coronavirus, tu n’auras pas nos émotions » publié par Yann lundi dernier a fait le « buzz », avec un nombre record de consultations (il est entré dans le top 5 des articles les plus lus ces 12 derniers mois). Vos très nombreux commentaires illustrent très bien la possibilité d’échange authentique et d’enrichissement réciproques que permet cet outil. Nous allons donc vous inviter en cette période particulière, à utiliser davantage cette double possibilité offerte par notre blog. Prenez une part plus active dans son animation en commentant (ne serait-ce que de quelques mots) les articles publiés. Et pour les plus motivés, lancez-vous à votre tour en devenant auteur d’articles, comme cela vous a été proposé et expliqué dans le dernier post de Mireille… A cet égard, je tiens à disposition des amateurs, un petit « mode d’emploi à l’usage des futurs rédacteurs ». N’hésitez pas à me le demander  (joel.caillerie@laposte.net) !

     

    • La seconde initiative dont nous avons discuté est la plus originale. Que diriez-vous si vous étiez invité à un « Apéri-Zoom » (contraction entre « apéritif » et le nom du logiciel qui permet d’échanger à plusieurs par vidéo). De quoi s’agit-il ?  Tout simplement d’une proposition de rencontre informelle à distance, qui, à l’image du thé convivial durant les séjours à la Bertais, donnera l’opportunité à tous ceux qui le souhaiteront de se voir et d’échanger durant une petite heure via leurs écrans respectifs, tout en sirotant (facultativement) un verre et en grignotant (éventuellement) de petites douceurs ! Au départ on pensait appeler ce rendez-vous « Thé-Zoom », mais après s’être rendu compte que l’heure la plus propice était probablement le créneau de 18 à 19 heures, on a opté jusqu’à nouvel ordre pour « Apéri-Zoom ». Et, vous savez quoi ? Nous vous donnons rendez-vous pour la « première » de cette nouvelle animation dès vendredi prochain 27 mars ! En pratique, vous allez recevoir mardi ou mercredi par mail les informations nécessaires pour vous inscrire puis participer à ce rendez-vous (totalement facultatif et gratuit, bien entendu !). A l’issue de cette première expérience et selon l’intérêt que les participants y auront trouvé, nous proposerons de la reconduire à intervalle régulier…
    Eh oui, déjà nostalgiques des bons apéros d’antan…
    • La troisième initiative proposée est nettement plus « sérieuse » puisqu’elle concerne  la pratique de la méditation.
      Avec la « mode » récente de cette activité, vous savez peut-être qu’un certain nombre d’applications d’aide à la méditation existent désormais sur le « marché numérique ».
      L’une des plus célèbres s’appelle « Insight Timer« . Elle est actuellement utilisée quotidiennement par plus d’un demi-million de méditants de par le monde (oui vous avez bien lu!), et offre une bibliothèque riche de 35.000 méditations guidées gratuites, dont environ 3.000 en français…
      Voilà déjà deux ans que Yann et un tout petit nombre d’entre nous s’en servent pour leur propre pratique. Un groupe « expérimental » d’échange a même vu le jour, car cette application offre aussi une possibilité de se constituer un réseau « d’amis » parmi ses utilisateurs.
      Bref, l’idée de Yann serait, dans un premier temps, de vous présenter en détail cette application. Et dans un second temps, d’inviter ceux et celles qui le souhaiteraient, à se relier au petit groupe déjà existant des « méditants Insight Timer de La Bertais ». Là encore, vous en saurez bientôt davantage via un prochain article de Yann. Mais d’ici là et si vous êtes curieux, n’hésitez pas à télécharger dès à présent cette application sur votre smartphone ou votre tablette et à expérimenter par vous-même l’aide qu’elle est ou non susceptible de vous apporter…

    La fin de notre réunion était beaucoup plus classique et donc moins « palpitante ».  En bref, voici la liste des principaux points évoqués :

    • La procédure de remise en état de la chaudière a démarré, mais est actuellement bloquée par le fait que nos artisans sont eux aussi en mode « confinement ».
    • Idem pour la malfaçon sur la fenêtre neuve de la cuisine : le service après-vente de Lapeyre s’est mis aux abonnés absents la veille de son passage annoncé !
    • Incertitude concernant le maintien ou non des séjours de Pâques (on tranchera la question quand on en saura plus sur la date de fin du confinement).
    • On s’est creusé la tête pour trouver une solution afin d’assurer un entretien minimal des espaces verts de La Bertais et en particulier de la tonte des pelouses. Il est clair en effet que si le confinement se prolonge, la trop grande hauteur de l’herbe risque de rendre inutilisable notre tondeuse. Yann s’est donc proposé pour aller tondre prochainement, et le CA lui a rédigé un « ordre de mission » officiel de façon à pouvoir justifier son déplacement en cas de contrôle par les autorités…
    • Enfin, Marc Amstoutz (notre nouveau trésorier), nous a fait un retour très positif (sur le plan financier) du WE avec Gilles et Valérie Farcet, ainsi – plus largement – que sur la vitalité actuelle de l’association dont le nombre de membres est en augmentation par rapport aux années passées. Ceci étant, avec l’incertitude actuelle qui pèse sur la poursuite des activités résidentielles, il est difficile pour ne pas dire impossible d’anticiper ce que sera le bilan final de la saison… Et cela d’autant plus que, comme l’a dit Yann en plaisantant : « La médecine de l’âme n’étant pas (encore) reconnue, il ne faut pas s’attendre à des dérogations…! »

    Avantage certain de ce type inédit de réunion :  à peine celle-ci terminée, chacun s’est instantanément retrouvé chez lui 😉 et personne n’a eu à présenter d’autorisation de sortie à la maréchaussée !

  • Le blog de la Bertais : interrogations et suggestions

    Nous sommes nombreux à être attachés aux articles paraissant sur le blog de la Bertais. Depuis plus de 10 ans, malgré des hauts et des bas, il a fait la preuve de son utilité – et même de sa nécessité – pour renforcer les liens au sein de notre sangha.
    La diversité des articles publiés, les multiples domaines abordés au fil des ans ont souvent provoqué de belles interactions.
    Malgré ce constat globalement positif, il faut reconnaître que la file d’attente des articles en voie de publication peut s’avérer parfois critique (c’est pourquoi la « réserve » des articles de Georges est si précieuse…). Un temps, à l’automne 2018, il fut envisagé la constitution d’un Comité de Rédaction pour soutenir les deux administrateurs de ce blog (et eux-mêmes généreux contributeurs…) Yann et Mireille. La relance de la vitalité du blog grâce à de nouveaux rédacteurs a repoussé cette perspective pour quelque temps… avant de retomber dans ses anciens errements.
    Le Conseil d’Administration s’est penché sur la question, afin de voir quelles initiatives pourraient être proposées.
    La mise en place d’un Comité d’Animation et de Rédaction a été relancée ; il est composé – à ce jour – de Yann Le Boucher, Mireille et Georges Morant, Nicolas Dussaucy et Joël Caillerie. Cette liste n’est pas close et si vous avez envie de nous rejoindre, signalez-vous en laissant ci-après un petit commentaire! En attendant, ce Comité s’est réuni une première fois le samedi 25 janvier dernier, afin de commencer à réfléchir sur les raisons de cette baisse d’audience, aussi bien côté rédacteurs d’articles, que côté lecteurs.
    Premier constat : il n’est pas impossible que des raisons techniques soient dissuasives, notamment en cas d’oubli de son mot de passe. La procédure du renouvellement du mot de passe (que nous venons de re-tester) ne s’est pas avérée très pratique, ce qui nous laisse à penser que certains ont sans doute renoncé à consulter le blog pour cette raison toute « bête » qu’ils n’arrivent plus à s’y connecter ! Yann a donc décidé de revoir cette procédure avec notre informaticien pour  al rendre plus « fluide »…
    Deuxième constat : la rédaction d’un article peut s’avérer compliquée pour qui n’a pas un minimum de compétences en informatique. Partant de ce constat, nous avons décidé de proposer notre aide à ceux et celles d’entre vous qui auraient des idées d’articles mais qui se sentiraient bloqués dans leur élan créatif de par les contraintes techniques. Si vous êtes dans ce cas, sachez que vous pouvez désormais nous envoyer vos textes « bruts » (sous forme d’un mail ou d’un document Word) et que nous chargerons alors de les mettre en forme et de les illustrer pour publication sur le blog.
    Nous sommes convaincus que vous avez tous des choses intéressantes à partager : que ce soit des initiatives, des temps forts, des hobbys, des rencontres ou des lectures !
    Alors chiche ? Témoignez par écrit de ce qui vous tient à coeur et adressez votre prose soit à Mireille <lemignon.mireille@wanadoo.fr> soit à moi-même <joel.caillerie@laposte.net>. Nous nous occupons de mettre en page votre article, de l’illustrer, le tout en étroite concertation avec vous (vous pouvez bien entendu joindre des photos à vos textes).
    Lors de notre première réunion, d’autres idées ont également été évoquées que nous allons prendre le temps de peaufiner avant de vous les soumettre, d’ici quelque temps…
    En attendant, n’oubliez pas non plus que l’envoi d’un commentaire, est la meilleure récompense pour les rédacteurs qui ont consacré du temps pour rédiger et mettre en forme leur article. C’est aussi le signe de la vitalité de notre sangha, qui prouve ainsi sa curiosité d’esprit et son ouverture sur le monde. Car rien ne doit laisser indifférent un authentique chercheur de Vérité…
    Pour terminer, ne soyez pas surpris de recevoir aussi ce texte par mail, car nous soupçonnons qu’un certain nombre de membres de notre association n’ont pas ou plus accès au blog de la Bertais (entre autres pour des raisons évoquées plus haut) et nous avons donc décidé de relancer toute la sangha par le biais d’un courriel reprenant le contenu de cet article. 
  • Echos du Conseil d’Administration (9 janvier)

    C’est déjà le cinquième Conseil d’Administration pour la nouvelle équipe élue à l’automne.

    En effet, depuis le dernier article à ce sujet (CA du 19 novembre), une nouvelle réunion a eu lieu à l’issue du GSMP de décembre, au cours duquel peu de points utiles à connaitre par tous ont été abordés, cette rencontre traitant avant tout du fonctionnement interne du CA et de la répartition des tâches en son sein.

    En l’absence de Christophe, habituel « facilitateur », c’est Yann qui expose cette fois l’ordre du jour de la réunion de ce jour. Elle se déroule dans la cuisine de la Bertais (du fait du séjour en cours). Et c’est une bonne chose que cet ordre du jour nous soit proposé en « visuel » car – contrairement à l’habitude – il n’a pas pu nous être transmis à l’avance…

    Le point majeur de cette réunion concerne la trésorerie. Jean-Pierre Thomas, se trouvant moins disponible et pas toujours à l’aise avec la gestion des comptes, souhaite être déchargé de son poste. Une permutation est actée : Marc Amstoutz, de trésorier-adjoint devient trésorier en « chef », et Jean-Pierre fait le chemin inverse…

    Alors bon courage à Marc dans cette nouvelle mission, souvent l’une des plus sensibles au sein d’une association. Mais « même pas peur » n’est-ce pas Marc ! Ce changement va nécessiter quelques aménagements pratiques qui vont se mettre en place dans les prochaines semaines.

    Pas de réunion sans aborder des travaux ou matériel à acquérir ou remplacer, indispensables pour le fonctionnement de la maison et l’entretien de la propriété. Cette fois-ci, c’est la mise à niveau de la chaudière qui est la priorité du moment. Les devis sont largement inférieurs aux estimations, mais il y en a quand même pour près de 2000 €. Facture qui sera prise en charge pour l’essentiel par la SCI propriétaire des lieux.

    Le prochain GSMP approche. Les tâches à réaliser lors du chantier du samedi après-midi et du seva du dimanche sont listées. Que personne ne s’inquiète : il y en aura pour tout le monde et donc de belles occasions de pratiquer…

    La mise sous pli de la dernière lettre d’information a été faite juste avant la réunion et, depuis, chacun l’a reçu par courrier ou par mail. Elle aborde essentiellement la venue de Gilles et Valérie Farcet les 14, 15 et 16 février. Avec une innovation de taille : le début de ce séminaire aura lieu le vendredi soir. Pratiquement toute l’équipe du C.A. sera sur le « pont » pour assumer l’organisation de ce 1er week-end de l’année.

    A une exception notable, celle de Thérèse. Mais pour de bonnes raisons : depuis de longs mois – avant même qu’elle ne devienne notre nouvelle présidente, Thérèse avait prévu un second long séjour au Sénégal. Mais, vous pouvez le constater, avant son départ, elle a assuré en réglant de nombreuses formalités… sous l’oeil indifférent de Paul et le regard perplexe d’Hélène !

    Après avoir fixé la date de la prochaine réunion (qui aura lieu à l’issue du GSMP du 15 mars), petit moment récréatif. Cette année, nous dérogeons à la tradition de cette période : la galette des rois. Mais nous ne perdons rien, en nous régalant des succulents chocolats « Le Daniel » offerts par la Maison de la Copie, prestataire où nous réalisons nos tirages de photocopies… Tout semble si bon que cela occasionne des cas de conscience, n’est-ce pas Yann ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Pierre Soulages, maître du noir et de la lumière

    Celui que beaucoup désignent comme le plus grand peintre français vivant, Pierre Soulages, vient de fêter à la veille de Noël ses 100 ans.

    Même si son nom ne m’était pas inconnu, c’est grâce au poète Christian Bobin que je me suis familiarisé avec son œuvre, à la lecture de « L’homme-joie » où un chapitre lui est consacré. On y trouve ces phrases percutantes :

    « La vision de Soulages est plus puissante que la mort, elle l’arrête comme jadis on arrêtait un vampire avec une croix. (…) Je ne suis pas devant l’œuvre d’un contemporain mais devant le plus archaïque des peintres »

    Qui est donc Pierre Soulages ?

    Voici ce qu’en dit, en résumé, Wikipédia : « Pierre Soulages, né le 24 décembre 1919 à Rodez dans l’Aveyron, est un peintre et graveur français associé depuis la fin des années 1940 à l’art abstrait.

    Il est particulièrement connu pour son usage des reflets de la couleur noire, qu’il appelle « noir-lumière » ou « outrenoir ». Il a réalisé plus de 1 700 toiles, dont les titres sont pour la plupart composés du mot « peinture » suivi de la mention du format. Il est l’un des principaux représentants de la peinture informelle. »

    Plus de 1700 toiles, dont certaines sont de grandes, voire très grandes dimensions, cela donne une idée de l’ampleur de l’œuvre picturale de Soulages qui s’échelonne – il est vrai – sur plus de 70 ans.

    Pour en savoir plus sur cet homme, voici une vidéo qui le présente succinctement, avant de l’écouter répondre aux questions de la journaliste Elisabeth Quin pour l’émission « 28 minutes » sur Arte :

    https://www.youtube.com/watch?v=Ol9kfl5eX7k&feature=youtu.be

    Et pour découvrir ou mieux connaître l’œuvre de ce peintre atypique, voici une  visite virtuelle du musée Pierre Soulages, dans sa ville natale de Rodez :

    Vitraux de l’abbaye de Conques

     

    « Dans ce qu’elle a de plus essentiel, la peinture est une illumination du monde. »

    (Pierre Soulages)

     

     

    Pour terminer, je signale qu’un de ses admirateurs, le déjà cité Christian Bobin, vient de publier son dernier texte, entièrement dédié au peintre de Rodez, et qui s’intitule sobrement « Pierre, »