Auteur/autrice : Georges Morant

  • ETRE PRESENT A MOI MEME ET A LA SOURCE

    Quand vous êtes présent à la Présence-Source, cela veut dire entre autre, que ce n’est pas vous dans un état « normal habituel, mécanique, avec votre ego- mental plus ou moins identifié, confondu »

    Vous vous sentez beaucoup plus apaisé, centré. C’est comme une porte de sortie, un espace qui jaillit. C’est le plus souvent, et dans mon cas c’est flagrant,  un état d’être passager qu’il s’agit de cultiver avec soin et surtout persévérance

    Cette porte ouverte, cet espace vide, vont le plus souvent se refermer assez vite.

    Alors, maintenant, c’est bon et heureux d’en jouir sans se laisser emporter, identifier à nouveau avec principalement mes pensées. En réalité, c’est impossible de s’identifier à cet état intérieur de dessaisissement de l’ego, à la Source.

    Le mot inspiration est un de mes préférés pour dire, voire écrire ce qui  correspond à ce qui se passe

    Vous êtes inspiré.

    Mais alors, par qui, par quoi ?

    Mystère de la Présence

    Mystère de la Conscience

    Ce Maintenant est un moment d’étirement du sentiment d’être. La perspective d’ouverture semble impossible à définir. Vous entrez en relation avec quelque chose qui se dévoile comme un sentiment d’élargissement de vous-même vers une sorte d’infini.

    Ce ressenti n’est pas d’ordre émotionnel au sens commun du terme. Il s’agit d’un sentiment dans le sens Qu’Arnaud donne à ce terme.

    J’insiste particulièrement sur ce point parce que je suis d’un tempérament particulièrement émotif. Ainsi, je vois bien la différence entre un vécu émotionnel « normal » et un ressenti sentiment synonyme d’ancrage, de centrage fort et stable empli de joie-Présence.

    Une joie intérieure sûre d’elle -même et qui s’exprime de façon sobre et simple

  • Payer le prix

    Quand tu sens déferler des vagues de dépression

    L’Indestructible brille au plus profond de ton cœur

    Et te ramène au Réel

    Reste tranquille, en silence

    Les remous vont finir par se briser

    Un grand calme va émerger

    Si tu es prêt à payer le prix

    Si tu crois que mourir est la solution pour en finir

    Tu te berces de mortelles illusions

    Ta vraie nature n’a jamais été touchée

    Ton être essentiel n’a jamais cessé de te porter

    Sois tranquille, en silence

    La paix t’attend au tournant

    Si tu es prêt à payer le prix

     

    Inspiré par le morceau « Laughing », extrait de l’album « Aural sculptures » des Stranglers

  • Retour sur la journée méditation

    Bonjour à toutes et tous,

    Nous étions 34 personnes réunies en ce très beau dimanche ensoleillé pour célébrer à nouveau une journée méditation.  Pour, entre autre, comme l’avait proposé Yann, recharger les fondements, le coeur visible et invisible de notre association.

    Voici mon témoignage :

    Quand vous méditez à la Bertais, vous êtes soudain immergé dans un Silence d’une qualité très rare mais pas impossible à percevoir, à resentir

    L’environnement résonne comme une symphonie de vibrations infinies

    La Source se dévoile en un festival de lumière

    Dieu n’est pas loin

    Il Est même tout près

    Auprès de chacune, chacun

    En se montrant à toutes et tous selon leurs originalité, leurs différences

    A beaucoup, Il se montre sous la beauté prégnante de la nature

    A d’autres, Il dispense une intériorité sans nom

    Le Silence diffuse l’infini et il n’y a absolument rien à quoi se raccrocher

    Et c’est heureux, très heureux

    Toutes les formes s’évanouissent

    Et la clé, folle, vertigineuse, c’est que Nous sommes ce Silence.

    Nous sommes Source

    En fait, ce Silence omnibertaisien ne nous quitte jamais dans nos vies quotidiennes. C’est nous qui passons la plupart de nos temps à l’oublier.

    Méditer, consiste pour une part essentielle à se rappeler Nous-mêmes à ce Silence-Source

    En vérité c’est d’une simplicité déconcertante qui laisse sans mot

    Mais moi, Georges-séparé, je ne peux pas m’empêcher de mettre des mots qui me dépassent plus ou moins, plutôt plus que moins

    Ces mots sont pour Le rejoindre

    Le Silence se moque éperdument de toute interprétation. Et que nous en soyons conscients ou non, ce n’est pas son affaire. Ce n’est pas son problème. Parce qu’en fait, il n’y a pas de problème

    NOUS SOMMES LE SILENCE

    Laissons-nous faire

    Laissons-nous déshabiller

    Être, seulement Être

    C’est Lui qui donne les mots

    C’est de Lui que provient cette dimension profonde d’être que je ressens et cela me fait venir les larmes

    Des larmes de joie

    A chaque fois que je me rappelle moi-même à la Source, je fais un pas vers Lui

    Et les larmes disparaissent. Vous êtes tranquille, très tranquille, apaisé.

    Vous êtes en paix.

    MERCI à toutes et tous pour cette journée digne de Nous-mêmes, dans notre intrinsèque dignité comme le dit SWAMI PRAJNANPAD

    Pendant quelques méditations, j’ai fait de mon mieux pour tenter de me relier encore et encore à cette Présence-Source

    La fatigue s’est faite sentir sur le coup de trois heures de l’après-midi….

    Si le coeur vous en dit, n’hésitez pas à partager à votre tour vos ressentis et expériences intérieures durant cette mémorable journée…

     

  • Un phare dans la nuit

    (…) La Lumière du phare balaye l’horizon et particulièrement les vagues et les rochers mouillés par la mer. Du fait d’être mouillé, chaque angle des rochers envoie au phare la lumière qu’il reçoit, tout commes les vagues qui, elles, sont bien évidemment naturellement mouillées (!).
    La lumière du phare se reconnaît en chaque lumière qui lui revient par réfléchissement sur la surface humide des rochers et sur l’eau des vagues. Les vagues et les rochers sont passifs ; ils reçoivent simplement la lumière du phare et la lui renvoient. C’est tout.
    Aucun d’eux ne brille par lui-même.
    Il n’y a qu’une seule lumière. Envoyée ou réflechie, c’est la même lumière. La seule source de lumière est le phare Conscience.

    Exrait du livre de Yves REMOND : L’EVEIL DANS LE YOGAVÄSISTHA : Traduction du sanscrit, présentation et commentaires d’Yves  101,1o2

  • En attendant Yves Rémond à Notre AG (29 septembre) et la reprise de l’enseignement de Yann sur l’advaita Vedanta (19 octobre)

    Bonjour à toutes et à tous,

    Voilà encore une pépite sortie en librairie il n’y a pas si longtemps. C’est le livre D’Yves Rémond que j’ai mis ci-dessous. En deux mots, je me suis pris de passion pour cet ouvrage si riche. Et encore, le mot est faible. VERTIGINEUX me semble beaucoup mieux approprié. Nul doute que comme complément et suite à l’enseignement de Yann sur la tradition indienne, ce livre nous éclaire de façon magistrale et pédagogique sur ce qui est proposé à la Bertais. Je prends beaucoup de plaisir cet été 2024 à lire et relire cet ouvrage si dense, perturbant; occasionnant des remises en question fondamentales et en fait particulièrement utile pour quelqu’un qui veut apprendre à connaître L’ADVAITA VEDANTA. Je vous glisse aujourd’hui quelques extraits ci-dessous. Nul doute que j’en écrirai d’autres… Je vous souhaite une excellente rentrée.

    .. »dans le Vedanta, il va s’agir d’utiliser l’intelligence appliquée à la connaissance de notre véritable nature. Nous allons utiliser cette intelligence pour connaître qui (ou ce que) nous sommes. Pour ce faire, l’outil de l’intelligence doit être particulièrement affuté, car le domaine d’exploration est subtil. La lecture de textes sacrés, les enseignements d’un sage, nos expériences personnelles et notre propre reflexion pour intégrer tout ce qui précède  participent à l’affûtage de cette intelligence. Il ne s’agit pas non plus de devenir un érudit, car l’érudition spirituelle peut devenir une impasse intellectuelle…

    …C’est pourquoi, pour ne pas rester lettre morte et participer à l’aiguisage de l’intelligence, la réflexion doit être nécessairement associée à la méditation profonde. Pour rappel ou information, la pratique védantique repose sur trois outils qui sont dans l’ordre :

    1 La réception de la parole sacrée à travers un texte, un professeur ou une rencontre ( » Accueille toute parole de sagesse, même si c’est un enfant qui l’a prononcée« , dit au début le Yogavasistha);

    2 La réflexion intelectuelle sur ce qui a été reçu. Au passage, le terme sanscrit utilisé renferme le notion de prudence; c’est donc un encouragement au discernement et à une réflexion prudente, délibérée, pas à pas, et certainement pas un emballement des pensées.  Et :

    3  la méditation, le recueillement dans le silence intérieur sur ce qui a été compris à travers la réflexion. (En sanscrit 1 : sravana : 2 : manana et 3 : nididhyâsana.)

     

    (3) La dernière phrase communique une information très importante : la libération échappe à la volonté personnelle là-même (et surtout!) à celle du chercheur spirituel pour qui la libération est à priori le but à atteindre. C’est une façon de dire que nous n’avons pas à nous soucier de la libération. La libération s’occupe d’elle-même. Nous n’avons pas notre mot à dire sur sa venue ni sur son planning. Ce n’est pas une affaire personnelle. De plus, la libération est ici présentée comme notre nature innée, notre intimité. Nous la reconnaitrons naturellement quand le moment sera venu. Ces qualificatifs visent en premier lieu à détendre le chercheur spirituel et à rendre à César et à Dieu ce qui  leur appartient respectivement. En résumé, occupons-nous de notre pratique, et cultivons la confiance. La libération est en route, même si nous ne sommes pas à même d’évaluer quand et comment elle se produira. 

    EXTRAIT DU LIVRE  D’YVES REMOND : L’EVEIL DANS LE YOGAVASISTHA, pages 74 et 75

     

  • Epitaph

     

     

    Au moment de partir

    Quand tout s’évanouit

    Demeurer confiant, bienveillant

    Voilà tout ce que je me souhaite

    Laisser aller, laisser faire

    Et par-dessus-tout me souvenir

    D’accueillir du plus profond de moi-même

    Le Mystère insondable de la Vie

    La source toujours pure du Silence

    Celle qui déchire tous les voiles

    Seul Cela est réel

    L’insondable nous tient en haleine

     

    Quand « je » s’évanouis

    La lumière luit

    A l’infini

    Je SUIS

    La lumière nue

    Eblouissante

    Cachée sous l’immensité blanche

    Danse en secret

     

  • La clé de tout le chemin

    Je suis en train de relire le livre d’Arnaud : » l’Ami spirituel » et plus particulièrement le chapitre « l’Eveil du Maître intérieur » d’où vient cet extrait

    « …La clé de tout le chemin est que vous soyez capable d’établir une certaine discrimination et j’irai même jusqu’à dire une certaine dissociation, à condition que ce terme ne vous induise pas en erreur du fait qu’il veuille dire deux, créer deux, alors que vous m’entendez si souvent employer des expressions comme non-dualité, ne pas créer un second ou même revenir de deux à un. Ne butez pas sur des questions de langage : une contradiction apparente peut vous aider à approfondir des notions indispensables pour progresser sur le chemin.

    Ce dédoublement ou cette dissociation est le contraire de ce que Swâmiji comme Gurdjieff (fragments d’un enseignement inconnu) appelaient identification, le fait d’être complètement absorbé par chaque pensée, chaque émotion, chaque situation intérieure. L’essence, le cœur de l’ascèse est là. Il n’y a qu’une vraie question, c’est le scandale de l’identification, le fait d’être entièrement pris, confondu avec nos états d’âme, ces figures mouvantes de notre kaléidoscope intérieur. Ce point est capital car vous n’allez pas changer brusquement, vous n’allez pas du jour ou lendemain voir disparaître vos peurs, vos désirs, vos émotions et vous établir de plain pied dans la sagesse telle que vous l’imaginez, même si vous vous faites une idée relativement juste de cette sagesse »

    Georges : Oui Arnaud,  c’est tellement vrai et je me suis une nouvelle fois fait piéger hier soir où j’ai assez brusquement changé d’humeur. Je suis passé d’une humeur plutôt tranquille au personnage de la lassitude en moi qui tient encore aujourd’hui une place très importante même s’il est vrai que ce personnage a diminué.

    Je ne sais pas très bien comment vous expliquer ma pratique avec cet échantillon mais j’ai réussi. Je crois que le travail s’est fait au cours de la nuit et ce matin je savais que j’avais réussi. La veille j’essayais mais ça ne marchait pas vraiment. Comment vous dire, je vois vraiment avec cet exemple le phénomène de dissociation. En fait c’est assez impressionnant, car vous passez d’un monde à un autre, du monde d’un personnage (un Georges sous emprise de la lassitude) au disciple qui lui est tranquille et regarde. Je suis convaincu que ce que j’ai vécu avec cet échantillon correspond au rappel de soi même si cher à Gurdjieff et Swâmiji.

    « Fragments d’un enseignement inconnu » a été pour moi une révélation et m’a amené auprès d’Arnaud. Et aujourd’hui encore ce rappel à soi-même et en fait à Dieu m’apparait comme la clé de voûte de l’enseignement. Car quand nous nous rappelons nous -mêmes, il n’y a plus aucun personnage si ce n’est le disciple si près du SOI. Quand nous nous rappelons nous-mêmes, nous sommes Cela

    Puissé-je continuer à m’exercer

  • Les quatre erreurs

    1. « La nature de  l’esprit est simplement trop proche de nous pour que nous puissions la reconnaître. 
      De même que nous ne pouvons voir notre propre visage, il est difficile pour l’esprit de voir sa propre nature.
    2. Elle est trop profonde pour que nous puissions la concevoir. Nous n’avons aucune idée de sa profondeur. Si c’était le cas, nous l’aurions déjà dans une certaine mesure, réalisée.
    3. Elle est trop simple pour que nous y croyions ; en réalité, la seule chose à faire est de demeurer dans la pure conscience de la nature de l’esprit, nue et toujours présente.
    4. Elle est trop prodigieuse pour que notre esprit puisse l’accueiller ; son immensité même est si vaste que notre mode de pensée étroit ne peut la contenir. Nous ne pouvons simplement  pas y croire, pas plus que nous ne pouvons imaginer que l’éveil est la véritable nature de notre esprit.

    Extrait du livre de Sogyal Rinpoché ;  » le livre tibétain de la vie et de la mort » Chapitre 4 : LA NATURE DE L’ESPRIT

     

    Dimanche 11 février : Je m’étonne assez de mon état intérieur du moment. Le mental a certainement imaginé que je ne devraispas me sentir ainsi vu les circonstances (j’ai eu un accident le 3 février : un chien m’a renversé violemment. J’ai une fracture du tibia et suis immobilisé six semaines).

    Je me sens tranquille, apaisé et même un peu plus. Ce matin,un mot résonne particulièrement en mon esprit, celui de transparence et aussi celui de nudité.

    Quand vous vous sentez transparent, vous vous percevez depuis le haut de votre corps à hauteur d’une sorte de zone mystérieuse. C’est comme si il y avait une ouverture invisible. En fait, vous êtes poreux.Vous vous sentez dans une autre dimension de vous-même qui est plus que vous-même. N’est-ce pas là le cœur de l’être.

    Vous voyez, ressentez le monde extérieur à partir de l’intérieur. Vous me direz à juste raison, qu’il en est toujours ainsi. Oui, c’est vrai. Mais là, ce dont j’écris, parle d’une perception beaucoup plus subtile, fine. Je suis convaincu que c’est ce dont parle Arnaud quand il parle de sentiment. Ce ressenti, cette perception est en fait inhabituelle, contraire à la mécanicité. Vous êtes en même temps à l’extérieur et à l’intérieur et alors un espace nouveau naît.

    Vous vous ouvrez simplement à la transparence, à la nudité du monde. Le mental ordinaire, mécanique a quelque peu lâché prise. Il ne fait plus le poids. Bien sûr, il va continuer à revenir sans cesse à la charge, distiller des mots, des idées, des pensées, imaginations et autres.

    Mais ceux-ci sont ressentis comme des sortes de mirages, des choses qui n’existent pas vaiment. Ou plutôt comme des choses qui se révèlent sous une double face : visible et invisible ; réel et irréel

    Réel et irréel qui en fait sont UN

    Un autre mot jaillit en mon esprit ce matin. Ce mot, c’est celui de simple. Il y a dans ce à propos de quoi j’écris une dimension évidente et pourtant très mystérieuse de simplicité.

    Autre chose aussi résonne fort en mon esprit ce matin, c’est le fameux   » Tu es Cela » des Upanishads.

    Moi aussi, je suis Cela et c’est déjà là !

    Toute la sadhana ne consiste-elle pas à s’établir dans cette dimension de « la véritable natue de l’esprit » qui ne nous quitte jamais et que je passe la plupart du temps à oublier ?

     

  • Ce matin, j’ai redécouvert la méditation

     

    L’origine vient de ma relecture de certains passages du « livre tibétain de la Vie et de la Mort » de Sogyal Rinpotché.

    Voilà donc un petit compte-rendu de cette méditation qui m’ a beaucoup reboosté. J’en avais bien besoin.

    Partir à la recherche de la vraie nature de l’esprit.

    Je porte mon attention d’une façon naturelle au centre du coeur. Je cherche à partir de ce point d’appui. Je me tiens en silence, recueuilli. Ce qui est en fait déjà extraordinaire, c’est que ce que je cherche est déjà là. Je le sens. Je le sais. Il y a bel et bien comme un sentiment d’élargissement. Les frontières ont tendance à s’évanouir. Pour aller où? Je ne sais pas encore même si j’en ai déjà une idée.

    Très vite, des pensées viennent et ces pensées, il faut immédiatement non seulement les accepter, mais les remercier du fonds du coeur. Grâce à elles, je peux revenir à mon point d’appui, la source d’où tout part. Me tenir en cette présence est heureuse, une pleine satisfaction d’être à ma vraie place.

    D’autre pensées viennent et je ne m’en soucie pas. Je sais que je peux retourner en arrière, à la source.

    Le but de la méditation est de boire à la source de l’esprit et un jour, y demeurer.

    Installez-vous confortablement en cette Présence heureuse, bienveillante. Laissez votre coeur rayonner la source et diffuser vers d’autres êres vivants. Partagez.

    Oui, ce matin, j’ai redécouvert comme l’essence de la méditation. C’est tellement bon, réconfortant de se dire que nous avons sans cesse la possibilité de se retourner à l’intérieur de nous. Revenir à nous-mêmes, demeurer dans la vraie nature de l’esprit que nous sommes déjà, comme me l’avait prédit le début de ce texte…

     

  • Joyeux Noel

    Quand tout à coup, viennent à vous ces moments bénis, privilégiés de Présence,
    le Silence omniprésent rayonne une part de sa toute puissance et diffuse l’infini.
    Quand viennent à vous ces instants indéfinissables, Rien est souverain, Seul maitre du monde.
    Vous vous sentez ébahis, sans mot, impuissants devant tellement plus grand.
    Vous ressentez la vraie impossibilité de décrire quelque chose qui n’a aucun contour, ouvert de partout.
    Vous avez le vertige du bonheur-mystère de l’impossble.

    Il n’y a qu’un seul Maître à bord. C’est Lui, Silence, Absolu

    Quand viennent à vous ces instants insaisissables, vous vous sentez hypnotisés, aimantés, impuissants devant trop grand.
    Vous êtes à l’origine de la Source.

    Y-aurait-il donc deux : la source et le silence? Celui-ci serait-il la manifestation la plus subtile de Dieu?

    Non, vous sentez que c’est impossible. Vous sentez : Il n’y a qu’UN

    Le Silence est la source de Tout

    Le Silence est Tout.
    Le Silence est RIEN

  • Au fil des saisons

     

     

     

    L’automne célèbre les feuilles sur une terre détrempée

    La tristesse s’immisce dans les veines

    Prête à faire chavirer

     

     

     

     

     

     

     

     

    L’hiver dans toute sa froideur

    Sur des sentiers glacés

    Suggère la tentation du laisser-aller

    Un vide impossible à combler

     

     

     

     

     

     

    De toute la vigueur du printemps

    Jaillit le souffle conquérant

    L’élan infini de la vie

    Au milieu de mille fleurs

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans la splendeur de l’été

    Le soleil signe l’apogée

    Le réveil tant espéré

    Mirage d’éternité

     

     

     

     

    N’abandonne jamais

    Souviens-toi toujours

    Du divin secret

    Caché au plus profond de ton cœur

  • Je, ne sait pas

    Récemment est paru le dernier livre de Daniel Morin dont le titre est si  évocateur :

    « JE, NE SAIT PAS »..

    (pour ceux qui ne connaissent pas Daniel, il a été ouvrier métallurgiste pendant plus de trente ans. Sa recherche intérieure l’a conduit dès 1968 à rencontrer Arnaud Desjardins, puis à travailler à ses côtés,entre 1995 et 2008, à Hauteville. Il a écrit 3 autres ouvrages avant celui-là)

    C’est tout sauf facile de parler du nouveau livre de Daniel.  Celles et ceux qui ont eu le grand bonheur de le voir transmettre à la Bertais ou à Hauteville se souviennent certainement de l’impact si puissant de ces interventions. Mes souvenirs de Daniel à la Bertais se sont maintenant un peu éteints mais il m’en reste une force  très puissante et un rappel de sa manière de transmettre si directe, si verticale pour reprendre les mots de Mireille. S’il fallait choisir la formule « préférée » de Daniel, cela pourrait être :  » Pas ce qui devrait être mais ce qui est ». Daniel pouvait pendant un très long moment ne s’appuyer que sur cette formule et renvoyer inlassablement celui ou celle qui posait sa question à cette formule.

    Bien sûr, il y en a plein d’autres mais ce n’est pas possible ici, maintenant d’en dire plus. Ce que je veux vous dire avec une grande conviction est que je vous invite très fort à lire son livre, peuplé d’extraits plus savoureux les uns que les autres. Vous savez à quoi je pense? C’est au mot pépite. S’il y a bien un endroit rempli de pépites, c’est bien dans le dernier livre de Daniel! Lisez son livre. Vous ne serez pas déçus mais plus que probablement interloqués, voire plus…

    CHOIX D’UN EXTRAIT( p 20- introduction)

    (…) L’humain est la seule espèce vivante pouvant créer un idéal imaginaire qu’il prend pour une réalité, alors qu’il est un élément imparable de la vie qui obéit aux lois universelles.

    D’où venons-nous? A part créer des histoires, faire des hypothèses, nous n’en savons rien. Quelle que soit la connaissance complexe que l’on ait, nous serons toujours devant l’inconnaissable face à :  » Qu’est-ce qui permet qu’il y ait ce qui est? Ceci ne peut pas être saisi par une sommes de connaissances.

    Tant que nos connaissances ne coexisteront pas avec le Grand Je ne sais pas ou » Je, ne sait pas », toutes nos théories les plus avancées seront fausses car basées sur l’identification du moi qui saura de plus en plus…

    Jamais le fini ne pourra saisir l’infini. Jamais le défini ne pourra saisir l’indéfinissable.

    Tout ce que l’on connaît sera toujours limité par ce que l’on ignore.

    Un dernier mot : Gilles Farcet a commenté le livre de Daniel sur sa page publique facebook communauté. Comme d’habitude son analyse, ses propos sont des plus intéressants. Aussi, si vous le souhaitez, n’hésitez pas à me demander de vous les mettre sur le blog. En voici quelques lignes :

    (…)Ce n’est pas un livre facile.
    Même si le propos est en lui même simple et pour ainsi dire « tourne en boucle » autour des thèmes de la non séparation et de la demande d’impossibilité émanant de l’illusion de la séparation, il ne s’agit pas d’un de ces bouquins comme il s’en publie tant.
    Je pense à ceux , si nombreux, qui ressassent une ou deux notions de manière simpliste -ce qui n’est pas équivalent à simple. Ce que j’appelle parfois « la métaphysique à deux balles » ou l »e syndrome du médecin de Molière » (celui qui à chaque symptôme énoncé par le patient lui répond : « le poumon, le poumon, le poumon vous dis-je ! »)
    La métaphysique simpliste prétend évacuer la complexité au nom de la simplicité, si bien que le propos est pauvre.
    Ici, il est riche.
    La simplicité de la vision partagée inclut et articule autant que le permettent les limites du discours toute la complexité inhérente à l’humain, au relatif au sein duquel tout argument appelle son contre argument, toute proposition sa contre proposition, avec tous les malentendus potentiels et inévitables …
    Bref, c’est un livre qui demande un effort, effort intellectuel mais pas seulement ; du coup c’est très bien qu’il soit court.
    A mon avis, et je sais pour avoir échangé avec lui sur ce point que Daniel souscrit à cette « mise en garde », gare aux lecteurs qui pensent trop vite « avoir compris ».
    En lisant ce livre, j’ai reconnecté avec Daniel tel que je l’ai connu notamment à Hauteville. Ce « génie » de la formule, cette approche si percutante…
    Je dirais que si sa vision a nécessairement mûri, ou pour s’exprimer comme lui, est devenu plus nette, je ne sens pas de différence majeure entre sa transmission à Hauteville et celle véhiculée par ce livre quinze ans après son départ de l’ashram.
    La différence, considérable, tenant bien sûr au contexte et à la forme. (…)

     

     

     

     

  • AG octobre 2023

    Cette année, la grande salle était bien remplie. Nous étions environ soixante dix, un record pour ce type de journée. Mon petit doigt me dit que la présence de notre invitée d’honneur n’y était pas pour rien !

    De gauche à droite : 1er rang : Magali Moisy, Isabelle Duval, Cécile Hulin, Thérèse Garancher, Frédéric Louvier, Joël Caillerie. Au 2ème rang : Karinne Le Guern, Hélène Arnaudet, Christophe Bégot, Marc Frélaut. (Paul Payre étant absent).

    Après les traditionnels rapports de la présidente et du trésorier, dont vous pourrez très bientôt lire le compte rendu dans la Lettre de La Bertais, il a été procédé à l’élection du nouveau CA. Les dix membres sortants étaient tous candidats à un nouveau mandat, mais ils ont tout de même souhaité « recruter du sang neuf », ce qui fait que vous voyez aussi Magali sur la photo. (A noter que bien qu’absent, Paul reste administrateur).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après la tenue de l’AG statutaire,  Anne-Marie puis Yann ont présenté les activités à venir et l’esprit dans lequel ils se placent pour animer l’ashram durant la nouvelle saison ainsi ouverte. Là aussi, la prochaine Lettre en préparation vous donnera plus de détails. Mais dans l’immédiat, je signale deux annonces importantes.
    – Un nouveau groupe GSMP va être créé le samedi après-midi (14h30-19h), cela en plus des 4 groupes déjà existants le dimanche. Il sera animé par Anne-Marie. Si vous êtes intéressé(e), veuillez contacter en urgence l’animatrice au 02 99 55 02 25.
    – En parallèle, Yann proposera un atelier d’initiation à la philosophie hindoue (étude de certains textes classiques et mise en perspective avec l’enseignement de Swâmiji). Les détails pour vous inscrire à la première rencontre du samedi 14 octobre figureront dans la prochaine Lettre…

    ****************************

     

    Après un repas sous un grand soleil (ah, ce réchauffement climatique!), nous avons eu droit à une flamboyante intervention de notre invitée d’honneur Colette Roumanoff. Cette jeune dame de plus de 80 ans, semblait avoir plus d’énergie que toute l’assemblée réunie et les anecdotes et « perles swâmijiennes » qu’elle a distillé à l’assemblée en jet continu pendant près de deux heures en ont remué plus d’un!

    Un rendez-vous a même été pris pour un futur week-end (en 2024) où elle se propose d’animer pour nous un atelier « spécial relations » en utilisant des exercices tirés entre autres de son expérience du théâtre.  Vous l’aurez compris, le moins que je puisse dire est que je ne fus pas déçu !

    Je vous laisse la parole pour vos commentaires que j’espère nombreux. D’abord parce que ma mémoire ressemble de plus en plus à du gruyère et ensuite parce que  les propos de Colette, du fait de ses déplacements incessants dans la salle, n’ont pas pu être correctement  enregistrés.

    PS : Un grand merci à Jean-Claude pour ses super-photos !

  • Merci

     

    Il est vraiment bon, heureux, excellent que de temps en temps, un peu du Mystère de la Vie, la source de toute vie, se dévoile !

    Grâce au Silence

    Cela qui est

    Source de tout

    L’évidence du Silence est magistrale, indiscutable, incontestable !

    Le plus difficile reste à faire : Cultiver, prendre soin, vivre avec cette dimension au cours de ses activités quotidiennes

    En réalité, cette dimension ne nous quitte jamais. C’est nous qui passons la plupart de notre temps à la gommer, l’oublier !

     

     

  • Journee méditation 17 septembre

    Dimanche prochain a lieu la traditionnelle journée méditation de la Bertais.
    Vous en avez été sans doute informés par la page d’accueil du site et/ou par la le flash infos adressé en juillet.
    Il s’agit toujours d’un temps fort de l’association, un moment intériorisation et de silence en communion avec les participants.

    Nous vous rappelons brièvement le déroulement :
    L’activité principale est constituée par un relais ininterrompu d’une douzaine de méditations individuelles “ encadrées ” par deux méditations collectives, selon l’emploi du temps détaillé suivant :

    9h45 Accueil des participants
    10h -10h30 Présentation de la journée et des participants (tour de groupe)
    10h45-11h Première méditation collective
    11h-17h Relais de méditations individuelles (par sessions de 30 minutes)
    17h-17h15 Dernière méditation collective
    17h15-18h Tour de groupe bilan et synthèse de la journée

    Vous pouvez encore vous inscrire jusque Mercredi midi en cliquant sur ce LIEN

    Et si vous êtes disponibles pour participer à l’équipe organisatrice la veille, n’hésitez pas à le faire savoir (à partir de 15h00 le samedi)

     

    Voici le rappel des conditions de participation de cette journée de méditation telles qué précisées dans le dernier Flash Info :

    En venant à cette journée, vous acceptez par avance les quelques règles du jeu suivantes :
    •Vous vous engagez à participer au minimum aux deux méditations collectives (dimanche
    matin en ouverture et dimanche fin d’après-midi en clôture).
    • En dehors de ces deux temps collectifs, vous serez libre de participer ou non aux relais de
    méditations individuelles (par période de 30 minutes). Durant les temps où vous choisirez
    de ne pas méditer, il vous sera demandé de respecter un silence rigoureux. De la sorte,
    même si vous ne faites que deux méditations dans la journée, vous aurez au moins vécu
    cette journée dans le silence complet (les smartphones et autres objets connectés -tablettes,
    etc- devront impérativement être ÉTEINTS).
    • Pendant ces moments libres, vous pourrez, à votre convenance, soit vous promener dehors,
    soit lire ou écrire, ou encore vous reposer, mais en aucun cas “ travailler ” (sauf séva
    minimal si vous faites partie de l’équipe organisatrice) et encore moins parler avec les
    autres participants. Il y aura deux temps de parole spécialement prévus pour vous permettre
    de vous exprimer (en début et en fin de journée). En dehors de ces deux temps, cette
    rencontre se veut l’occasion de vivre collectivement dans le silence de façon à ce que
    chacun puisse bénéficier de conditions optimales d’intériorisation.
    • L’expérience proposée formant un tout cohérent, il n’est pas possible de n’y participer que
    pour une demi-journée.
    • Les personnes qui viennent de loin sont invitées à arriver la veille au soir et à loger sur
    place (si vous êtes concerné(e) merci de le signaler lors de votre inscription).
    . Pour vous donner l’opportunité d’un mini-jeûne (ainsi que pour simplifier l’organisation) nous ne
    prévoyons pas de repas le dimanche midi. Des fruits frais, du pain et du fromage ainsi que des boissons
    chaudes ou froides seront disponibles en libre-service toute la journée en guise de coupe-faim.

    Une belle journée en perspective..