Auteur/autrice : Georges Morant

  • La transmission selon Arnaud

     

     

    transmission_arnaud_desjardins.jpgC’est le titre du dernier livre de Gilles farcet. Je viens de le finir. Je l’ai trouvé excellent. Je me propose en quelque sorte de le relire avec vous et d’écrire des passages d’Arnaud…

    Pour commencer, j’ai choisi de retranscrire un passage situé pages 47 et 48  du chapitre 1 "Eveil, intégration, évolution, culmination".

     (…) Swamiji était installé dans une chaise longue. Il m’a regardé et m’a dit : " Oh! vous avez changé, Arnaud, sans aucun doute, vous avez changé!" Telles furent ses propres paroles, et c’était ce que je pouvais entendre de plus heureux.

    " Vous avez changé parce que vous avez eu, reçu ; vous désiriez le succès, vous avez eu le succès ; vous vouliez une aventure amoureuse intense, vous l’avez eue."

    J’écoutais Swamiji me tenir ces propos dans un climat très détendu, très heureux, et je me disais : " Mais qu’est ce qu’il raconte? Il plaisante, il se moque gentiment de moi…" En effet, je ressentais intensément que tous ces accomplissements dont il était en train de me parler, et qui pourtant avaient compté, n’étaient rien en comparaison de la grande affaire de mon existence, à savoir ma relation à lui, Swami Prajnanpad. Il m’était évident que l’événement le plus important de ma vie, c’était de l’avoir rencontré, d’avoir été guidé par lui. J’ai réalisé à quel point il m’avait aimé, combien il s’était occupé de moi. Non qu’il n’ait aimé qu’Arnaud, loin de là ; mais il m’avait tant donné! Plus il énumérait ce que le destin m’avait accordé, plus je ressentais : " Non, tout cela n’est rien, là n’est pas le plus important. La seule chose vraiment importante dans ma vie, c’est d’être devenu l’élève de Swami Prajnanpad, de n’avoir pas gaspillé son influence, d’être retourné auprès de lui dans les moments difficiles lorsque je n’avais pas envie de me retrouver face à lui."

    Surtout, dominait une immense gratitude pour tous les moments où il m’avait fait mal, où je m’étais révolté… bref, toutes les occasions où il avait vraiment joué son rôle de Gourou ; autrement dit un rôle chirurgical qui consiste à donner de grands coups de boutoir dans le mental du disciple. Oui, vraiment, aujourd’hui encore, tandis que je vous parle, quelle n’est pas ma reconnaissance pour tous ces moments où je lui en ai voulu! Et si j’avais craqué, si je m’étais cabré, si je n’étais plus revenu, où en serais je aujourd’hui? Face à lui, ce jour là, en France, j’ai été envahi d’une indicible gratitude pour tout ce qu’il avait eu l’amour de faire apparemment contre moi et qui avait animé chez moi des émotions négatives à son égard. Pour toutes ces circonstances où il avait fait en sorte que pendant un, deux ou trois jours, je ne l’aime plus, je lui en veuille… A tel point que j’avais "inconsciemment" souhaité sa mort, qui m’aurait bien arrangé… Oui, je tiens à insister sur ce point : si je lui voue aujourd’hui une reconnaissance infinie, ce n’est pas seulement pour m’avoir manifesté son amour et sa tendresse, mais pour m’être souvent apparu dur, voire très dur. Ce que j’admire le plus chez lui, c’est qu’il ait su me heurter pour mon bien, avec tant d’amour.

    Lors de ce moment passé avec swamiji chez Daniel et Colette Roumanoff, j’ai ressenti envers lui une gratitude telle que je n’en avais jamais éprouvée pour personne. Car ce sentiment intense était en même temps très sobre, alors que mon amour pour Mâ Ananda Mâyi avait toujours été mêlé d’émotions et de projections en tout genre…

    apo2.jpg

     

  • HORIZON VERTICAL 15

    Forgive song

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    Quelle mouche m’a donc piqué pour écrire une telle chanson?
    Pour qui est-ce que je me prends pour apparaître ainsi comme un donneur de leçons?
    Surtout à nous qui avons subi les pires humiliations
    Les mots viennent du mystère


    Pardonnons, pardonnons toujours plus à celles et ceux qui ne savent pas ce qu’elles font

    Malgré les pires sévices que nous avons endurés, nos corps meurtris, presque tués
    Nous, tous les rescapés de toutes les horreurs et barbaries,
    J’entends nos cris, nos pleurs de douleur et de désespérance


    Ne nous laissons pas faire, ne nous laissons pas contaminer.

    N’écoutons pas les voix trompeuses et illusoires de la violence qui crient vengeance
    Nous ne ferions qu’entraîner plus de malheur et de déchéance
    Dans un monde déjà rempli à ras-bord de confusion


    Pardonnons, pardonnons toujours plus à toutes celles et ceux qui ne savent pas ce qu’elles font

    Seul l’amour est la réponse et la voie du pardon l’unique vraie solution
    Pour sortir de l’impasse et repartir à nouveau

    Afin que plus jamais, rien de pareil ne recommence

    Que les cœurs apaisés dans la joie retrouvent enfin la véritable dignité
    Et que l’ultime vienne à bout des apparences


    Pardonnons, pardonnons toujours plus à toutes celles et ceux qui ne savent pas ce qu’elles font

    Entendre les voix du pardon et atteindre l’autre rive,
    Celle d’où l’on ne revient pas

    Où l’homme enfin éveillé à sa véritable nature fait très clairement entendre les voix de la compassion

    Et que sonnent très bientôt les trompettes de l’espérance,
    La promesse d’un monde nouveau
    !

    Quelle mouche m’a donc piqué pour écrire une telle chanson ?
    Pour qui est ce que je me prends pour apparaître ainsi comme un donneur de leçons ?

    Surtout à nous qui avons subi les pires humiliations
    Les mots viennent du mystère

     

    "Don’t look back in anger" par Oasis- album "'(What’s the story) Morning Glory" – 1995

  • HORIZON VERTICAL 14

     

    Réalistic song

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    Finies les envolées lyriques, terminés les délices spirituels

    Perdu le côté flamboyant, spectaculaire et démonstratif du personnage mystique

    En route pour la vraie vie

    Va bien falloir que tu t’y colles si tu veux vraiment avancer

    Les deux pieds sur terre, bien ancré dans la réalité.

    Va vraiment falloir changer de cap et salir tes chemises

     

    Alors, évidemment, çà te fait tout drôle de te retrouver ainsi paumé, déstabilisé.

    Tu essaies de t’accrocher.

    Toi qui és si gourmand de friandises spirituelles.

    Toi qui nage si bien dans l’eau bien propre d’un matérialisme spirituel plus ou moins déguisé.

    Finies les croyances et les idées toutes faites, terminées les complaisances de toute sorte

    Adieu supports et béquilles pleines de charme

    En route pour la vraie vie.

     

    Va bien falloir que tu t’y colles, si tu veux vraiment changer.

    Les deux pieds sur terre, bien ancré dans la réalité.

    Voir et non plus penser à n’en plus finir

     

    Allez, brother, il n’est jamais trop tard pour bien faire.

    Même si c’est mourir un peu, le Jeu en vaut largement la chandelle.

     

    "Marquee Moon" par Television – album "Marquee Moon" – 1977

  • En hommage à Alain Bashung

    (NDLR : Article écrit le 15 mars, le lendemain de l’annonce de la mort de Bashung. ) 

     bashung.jpg

     

    Il est parti maintenant…Je l’aimais beaucoup, je l’aime beaucoup. J’appréciais énormément son univers poétique décalé à l’humour inclassable qui me ravissait. En deux mots, je suis un fan, un admirateur….(si vous voulez en savoir plus sur cette actualité, cliquez sur sa photo)

    Il y a quelque temps, j’ai écrit les paroles de ce que j’appelle assez pompeusement mon troisième album. C’est néanmoins ainsi que je le ressens, un peu et même beaucoup à la façon d’Horizon Vertical…

    Bon, le premier track comme dit Yann, s’appelle : " On m’a vu à Saint Eno"

    Ce morceau est en fait directement lié à Alain Bashung. J’ai pris une des chansons de Bashung qui s’appelle : " La nuit je mens" extrait de son fabuleux album : " fantaisie militaire" et j’y ai mis mes propres paroles…(vous pouvez retrouver des informations sur sa discographie en cliquant ici vers son site officiel)

    Voici la chanson en question puis mon texte…

    Sound of the sea (1) : On m’a vu à Saint Eno

    NB : Saint enogat est le quartier de Dinard que Mireille et moi habitons depuis un sacré bail maintenant et dont je suis toujours amoureux, dont la beauté jamais ne me lasse, m’étonne, me resource, m’envoûte…………

    Dinard_c__est_o___ma_place.JPGOn m’ a vu à saint éno
    Plonger dans l’océan
    Trouveur de vide
    Au fond de la mer

    J’ai rencontré des sirènes
    J’ai médité
    J’ai vu le Rien
    Infini plein

    Sur le sable mouillé
    Je me suis allongé
    Les yeux plantés au ciel
    J’avais presque disparu
    Illimité

    La vie, je vis
    Rêve éveillé
    Au long des jours et des nuits
    Douce communion
    Je me repasse toujours le même film
    HR012652.JPGOu ton image n’en finit pas
    Ou ton image n’en finit pas

    J’ai tant cogité
    Dans ce fou de mental
    Mes projections
    Identifié
    Sortir de là maintenant
    Sortir de là

    De pensée en pensée
    Danse, danse la ronde des émotions

    Maintenant, maintenant
    Eternel présent
    Chercheur acharné
    Poète obsédé

    Sur le sable mouillé
    Je me suis allongé
    Les yeux plantés au ciel
    Dinard_temp__te_mars_08_sur_digue.JPGJ’avais presque disparu
    Illimité

    La vie, je vis
    Rêve éveillé
    Au long des jours et des nuits
    Douce communion
    Je me repasse toujours
    le même film
    Ou ton image n’en finit pas
    Ou ton image n’en finit pas

    On m’ a vu à saint éno
    Plonger dans l’océan
    Trouveur de vide
    Au fond de la mer

    J’ai rencontré des sirènes
    J’ai médité
    J’ai vu le Rien
    Infini plein



     

     

  • Méditation dédiée à la venue de Véronique

    soleil_vert.jpg

     

     Qui est attiré par l’immobilité absolue?

    Qui est attiré par l’arrêt le plus complet possible de la respiration?

    L’origine, la source, l’essence…

     

    Dans ce lieu, cet espace ( façon de parler impropre mais bon à défaut d’autre moyen)

    Oui, parce que qu’est ce que c’est finalement que ce lieu, cet espace que l’on ne peut en aucune façon circonscrire?

    La matrice

    L’essence de l’être

     

    Dans le dedans, au plus profond de moi, repose un vrai grand contentement d’où en fait je ne voudrai pas sortir mais au contraire, m’installer pour toujours.

    Traverser

    Au delà du miroir

     

    Il y a bien un appel en moi, une invitation forte à l’exctinction, une demande à disparaître. Oui, c’est vrai.

    Qui veut disparaître? Être éffacé? Mourir?

    Retourner d’où je viens?images (2)_1.jpg

    Pourquoi? Pourquoi?

    Parce que je ne suis jamais totalement satisfait. Il y a bien quelqu’un qui cherche ABSOLU.

     

    Dans ce lieu, cet espace, au dedans de moi, derrière moi finalement ; tout est neutre comme affirme Swâmiji. Cela me parle mais pas exactement. J’écrirai plutôt tout est empli de paix. Si ça se trouve, ça veut dire pareil. Tout a comme une qualité équanime. Une image m’est venue, bien imparfaite mais assez suggestive.

    Tout est résorbé dans l’oeuf universel.

    Tout le reste à côté, tout le manifesté, la manifestation possède en comparaison quelque chose de, j’allais écrire, trivial. Ce serait exagéré car péjoratif. Non, ce que sur quoi je veux insister c’est que tout apparait alors de qualité moindre, diminuée, moins d’éclat encore que d’éclat, il n’y en a pas vraiment, c’est plutôt impression de plénitude qui n’a absolument rien à prouver

    Le petit moi est lui englué dans la mécanicité

    Dinard_c__est_o___ma_place.JPG

     

    La réalité ordinaire, la chaîne stéréo devant moi, les tableaux, les chaises, la table et autres ne changent pas vraiment mais tout est imprégné maintenant de cette qualité nouvelle qui s’est fait jour, qui s’est dévoilée. Je l’appelle le sentiment de l’insaisissable. C’est un relief, une vibration au monde environnant très différent de la normale. C’est un peu comme si tout était suspendu, ouvert à une dimension nouvelle.

    Qui jouit de cette paix???

    La paix elle même!!!

    Je ne peux pas vous cacher que quand cette intuition qui m’a semblé lumineuse est monté à l’esprit, j’ai été comme saisi de vérité. C’est difficile d’expliquer mieux.

    J’ai su en cet instant d’expérience le sentiment que j’avais enfin réussi à comprendre la fameuse discrimination dont parle Arnaud entre le spectateur et le spectacle. C’est un sujet avec lequel  j’aime  bien me frotter.

    Et là, çà m’est apparu clair. Cela ne veut dire en aucune façon que j’ai percé le mystère pour toujours mais enfin, j’ai (qui d’ailleurs?) ouvert une brèche. Ou plutôt, une brèche s’est ouverte!

    Le témoins de l’essentiel est l’essentiel lui même.Ecrire ça, donne des frissons.

    Bon, après ça, j’ai continué et je me suis dis. Quelles sont les conséquences de tout ce que je suis en train d’écrire?

    Et bien c’est comme un retour à l’essence, au secret. Ce que je dis c’est que la plupart du temps, cette dimension de la vie m’est bouchée et que là, ce matin, au sortir des cinq minutes de méditation, une porte s’ouvre. Le plus renversant, je ne trouve pas le bon mot, c’est qu’il n’y a pas de jouisseur de paix. Il n’y a finalement pas de sujet (le jouisseur de paix) et l’objet (la paix). Il y a un ou personne mais ceci est impossible à expliquer. Il semble qu’il y ait quelqu’un mais c’est faux.

    Conséquence encore… Ceci est précieux, très précieux. J’observe au passage que le dialogue entre le moi ordinaire et l’essence peut avoir lieu, a lieu. Le moi ordinaire, façon de parler, se rend bien compte de la situation qu’il est en train de vivre. C’est très précieux une telle paix, un grand sentiment de contentement. La réalité est dévoilée sous un jour nouveau.

    Bon, faudra toujours continuer à aller aux toilettes ou faire la vaisselle mais bon…

    Conséquence encore : C’est encore une nouvelle fois me rendre compte à quel point je passe 99% de mon existence en ignorant cette dimension ; comme si j’étais endormi, aveugle, ignorant. Je ne fais pratiquement aucune place dans ma vie de tous les jours à cette inspiration. Or, Celle ci vaut vraiment le coup, elle est même supérieure à tout ce que je connais. Elle est bénéfique, emplie de sérénité. Cela me prouve une fois encore qu’il existe bel et bien comme une sorte de secret de la vie et que celui ci est découvrable.

    Cela en un sens, n’est pas quelque chose de très particulier, spécial mais quelque chose d’extrêmement simple, d’une simplicité renversante. Il y a bien un secret et ce secret je peux, nous pouvons le découvrir!!! C’est comme si tout à coup une porte  s’ouvrait sur l’invisible. C’est la vigilance ultime.

    Le moi ordinaire ne veut pas  quitter cet état, cette expérience. Il se demande quand est-ce que cela va finir? Il se demande si cette expérience pourrait durer infiniment. Il se demande si ce serait ça l’éveil.

    Ce n’est pas l’éveil. C’est une expérience éveillante!

    Qu’est ce que l’éveil???

    Qu’est ce que l’éveil???

    Les conséquences m’apparaissent importantes pour les chercheurs spirituels que nous sommes. Parce que de telles expériences apportent la preuve manifeste que oui, c’est possible, oui, ce dont enseigne et témoigne Arnaud est réalisable, à notre portée. Oui, cette paix est à notre mesure et même plus, elle est notre secret le plus intime. Oui nous pouvons avoir, connaître des aperçus de l’essence de notre être. Oui, c’est possible d’y goûter. Et croyez moi, ça fait du bien par ou ça passe. Ensuite, comme dirait Véronique, il y a tous les états intérieurs qui vont se ramener. Bon, patience, patience et persévérance.

    Oui, cette découverte est essentielle…

    NB : Je dédie cet article à la venue de Véronique et à Arnaud qui n’est pas venu mais qui est là quand même.

  • HORIZON VERTICAL 13

     

    Idéalist song

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    Même si je sais que ce n’est pas facile

    Vraiment très dur, voire impossible

    Amoureux de toi qui n’existe que dans mon fantasme

    Amour idéal et parfait

    Comment faire pour oublier ? Comment faire pour t’oublier ? Qui veut atteindre le ciel?

    Qui veut rentrer chez lui?

     

    Même si la raison me montre que je me plante

    Même quand je vois bien que je délire

    Comme un moustique  brûlé du feu de l’illusion

    Comment faire pour oublier ?

    Comment faire pour t’oublier ?

    Qui veut atteindre le ciel ?

    Qui veut rentrer chez lui ?

     

    Saisi par la folie du mental

    Etreint par le manque et tant de larmes

    I can’t stop my mind

    I can’t stop my mind

     

    Who wants to reach the sky ?

    Who wants to go back home ?

    Être a jamais en toi

    Uni au mystère

     

    Le temps suspendu et l’espace aboli

    Quand il n’y a plus deux

    Qui veut disparaître ?

    Qui veut mourir ?

     

    "Lucky" par Radiohead – album OK computer – 1997

  • Véronique Desjardins, auteur…

    Véronique Desjardins est l’auteur de trois ouvrages de référence sur la spiritualité.
    Le week-end prochain, ces livres seront disponibles à la Bertais et Véronique en personne pourra vous les dédicacer.

    Vous trouverez ci-dessous la photo de chacun de ces ouvrages ainsi que trois aperçus rédigés (dans l’ordre) par un lecteur,  par Arnaud Desjardins et par Veronique elle-même.

     

    ANTHOLOGIE DE LA NON DUALITE

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    paru en février 1997 aux Editions de la Table Ronde

    Voici ce qu’en dit un internaute sur le site d’Amazon.com et qui nous a semblé particulièrement juste.

    "Ce livre est tout simplement magnifique. S’appuyant sur des citations soigneusement choisies, l’auteur tient le lecteur par la main pour l’emmener dans une promenade à travers d’horizons divers sur les sentiers de la sagesse dont le maître mot est:OUI. Comment ne pas aimer ce livre qui vous exhorte à adhérer à ce qui est tout simplement. Comme le dit Arnaud Desjardins dans sa préface, c’est peut-être la meilleure initiation à la sagesse qu’on puisse conseiller à un débutant. Reste la pratique…mais cela est une autre paire de manches!.."

     

     

     

     

     

    LES FORMULES DE SWAMI PRAJNANPAD

    formule.JPGparu en juillet 2003  aux Editions de la Table Ronde

    co-écrit avec Arnaud Desjardins. Voici ce qu’en dit ce dernier :

    " La voie proposée par Swâmi Prajnânpad consiste à entendre avec un coeur et un esprit ouvert des affirmations souvent inattendues, déroutantes, parfois même choquantes au premier abord, à y réfléchir, avec toutes les ressources de notre intelligence et à voir, en dehors de nous et en nous-mêmes, si ce que nous observons confirme ou non la vérité de ces paroles.
    Ce dont nous sommes intimement convaincus, pas parce qu’un maître nous l’a dit mais parce qu’il a réussi à nous le montrer, transforme tout naturellement notre perception de la réalité quotidienne et modifie notre manière d’y répondre. " 

     

     

     

     

    PORTE DONNANT SUR LA VOIE

    porte.jpgle tout dernier. paru en  mars 2008 aux Editions du relié

    Voici ce qu’en dit l’auteur :

     "Après avoir publié deux ouvrages de spiritualité, le désir m’est venu de parler tout autrement de ce qui est pour moi l’essentiel. Quelques récits ou évocations se sont imposés à moi, des climats, des ambiances, des êtres de chair et d’os ont pris naissance au fil des lignes qui s’écrivaient plus que je ne les rédigeais. Et j’ai constaté que ce n’était pas la biographie des personnages qui m’importait, mais plutôt ces moments charnières d’une existence – comme nous en connaissons tous – où le destin frappe à notre porte et nous invite à chercher une issue d’un autre ordre. »

     

     

     Enfin vous pouvez grâce à ce lien accéder à une page de "Psychologies.com" avec Interview accordée par Véronique en juin 2003.

  • HORIZON VERTICAL 12

    Mystique song

     

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    Ce que je ne peux pas dire

    Ce que je ne peux pas écrire

    Un point ou il n’y a plus après 

     

     

    Briser tous les miroirs

    Démasquer toutes les traîtrises

    Déjouer tous les pièges

    Franchir tous les obstacles

    Traverser tous les mondes

    Ne plus avoir soif

     

    "Opus 40" par Mercury Rev – album "Deserter’s song" – 1998

  • HORIZON VERTICAL 11

    Autistic song

     

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    Trop fragile pour pouvoir se battre

    Trop à nu pour pouvoir lutter

    Trop vulnérable pour pouvoir résister

    Trop inhibé pour pouvoir sortir le moindre mot de sa bouche 

    J’ai beau crier, j’ai beau hurler

    Personne n’entend, personne ne comprend 

     

    Coincé dans une bulle de sourde mélancolie

    Privé de lumière et abreuvé de substances chimiques

    Noyé dans son cocon hypnotique

    Appel au secours de la prison du silence  

    J’ai beau crier, j’ai beau hurler

    Personne n’entend, personne ne comprend

     

     

    "Ballad of a lost cold marble"  par Sparklehorse – album "Vivadixiesubmarinetransmissionplot’  – 1996

     

  • HORIZON VERTICAL 10

    Apocalyptique song 

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    Malgré les multiples avertissements lucides, visionnaires, sages, répétés sans cesse, rien ne change vraiment

    La situation ne  fait que se dégrader

    Et maintenant, c’est trop tard

     

    Un déluge  s’abat sur le monde, semant partout en chemin la misère et la mort

    Dans un ciel inondé de lumière folle, un vrai feu d’artifice infernal, l’ordre de l’univers est rompu

    Faudra  bien rétablir l’équilibre pour mettre un terme au chaos

    Faire table rase du vieux monde pour naître à nouveau

    Opérer les tumeurs malignes pour retrouver la santé

    Combler les manques essentiels pour restaurer la dignité

     

    Dans un désert de cendres

    Hanté par des visions sans nom

    L’aube se lève à nouveau

    Dans un ciel inondé de lumière sereine, l’équilibre est rétabli

     

    "Apocalypse please" par Muse – album "Absolution" – 2003

  • HORIZON VERTICAL 9

    Utopic song

     

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    Laissant derrière nous le vieux monde

    Ne nous retournons pas mais n’oublions pas d’où nous venons

    Nous avons pu enfin dire vos quatre vérités

    Combien nous avons été oublié, méconnu, bafoué, humilié.

    Sans jamais perdre l’espoir ni la détermination

    Notre soif de justice a enfin triomphé

    Allons maintenant,

    courons crier la bonne nouvelle

    Rien ni personne ne pourra plus nous arrêter

    La révolution des cœurs est en marche

    Un immense espoir s’est levé

    L’innocence et la joie enfin retrouvée

    Tous unis sous le ciel étoilé

    Marchons toujours plus loin sur le sentier de l’amour

    Oublier les griefs, dépasser les illusions

    Ouvrant des voies nouvelles

    La paix remplace la violence

    La compassion transcende l’humiliation

    Et flotte maintenant très haut le drapeau du pardon et de la compréhension.

     

    "Grace" par Jeff Buckley – album "Grace" – 1994

  • HORIZON VERTICAL 8

     

    Obsédé sexuel song

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    >

    Jamais au repos. Aussitôt levé et déjà en chasse, attiré par la moindre forme sensuelle, sexuelle

    Les yeux aimantés par la recherche du plaisir, l’esprit omnubilé par le sexe

    Comme un chasseur au désir inextinguible, tu te promènes dans la vie enchaîné à ton obsession

    Avide, toujours en quête d’une proie, comme si tu voulais pénétrer toutes les femmes du monde

    Comme si c’était plus fort que toi. Aussitôt que tu vois dans la rue un beau petit cul bien rond, tu ne peux pas t’empêcher de te retourner Et même si tu ne te retournes pas, tu fantasmes aussi sur un visage lisse, angélique, virginal et transparent ou des formes voluptueuses

    Même si tu te rends bien compte de ton délire, tu ne peux pas l’arrêter Même si tu vois bien que tout çà a un côté pathologique, tu finis par te dire que tout le monde est comme çà

    Obsédé par la chair comme si tu n’y avais jamais goûté Comme si tu étais cloîtré ou prisonnier, à l’abri de tout regard, privé de toute relation sexuelle

    Comme si ta libido avait été brisée et que tu t’étais retrouvé sans la moindre relation, en proie à la folie de la solitude et de la mort

     


    Découvrez Tricky!
  • HORIZON VERTICAL 7

    Il n’aura échappé à personne qu’aujourd’hui s’écrit, se dit, se chante avec deux coeurs.
    St Valentin oblige, ode aux amoureux, avec hélas aussi son cortège ce marchands du temple

    Donc en cette journée consacrée à deux coeurs,  je trouvais judicieux de poster deux poèmes-chansons.

    – l’une, faisant partie de la série "Horizon vertical", appelée justement "Love song" (avec un beau morceau de U2)

    – l’autre, écrit hier toujours par Georges, à l’occasion de mon anniversaire.

    All you need is love

    Mireille.

     

    Love song

     

     

     

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    Laissons nous nous voir, nous toucher, nous embrasser partout, sentir l’odeur de nos corps

    Quand les battements du cœur s’accélèrent, les sens remplis de désir

    Nos corps tendus vers le plaisir

    Laisse moi entrer en toi, laisse moi te pénétrer

    Dansons, dansons à l’unisson la ronde de la jouissance

    Pour faire de deux, un

    Abolir toute séparation

    Nous rendre à l’infini

    Comme dans un ciel inondé de lumière

    Toi en moi, moi en toi

    Les flammes de l’amour s’en donnent à cœur joie

     

    "One" par U2 – album  "Achtung Baby" – 1991

  • Méditation

    About true love

     

    Dans le secret du silence

    Laisse les larmes couler

    Ecoute ton coeur brisé

     

    Même si nous avons parfois l’impression d’un puits sans fonds

    Résonne, au loin résonnephare_coucher.jpg

    Le son infini vide

    En toute sérenité

    Souffle le feu incandescent

    Miroir divin et transparent

    Nous mêmes en vérité

    Ce que nous sommes vraiment

  • HORIZON VERTICAL 6

    Piégé song

     

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    Retombant sans cesse dans les mêmes schémas

    Faisant toujours les mêmes erreurs

    Comme si c’était irrémédiable

     

    De nouveau en proie au doute

    Et presque au bord du gouffre

    Comme accablé par le destin 

    La vie se traîne avec les mêmes souvenirs

    Hanté par les mêmes démons

    Obsédé par le néant 

    Ne pouvant pas s’empêcher de gamberger

    Can’t stop my mind

    Can stop my mind

    Comme si j’allais éclater en mille morceaux 

    J’ai beau essayer de me raccrocher

    D’où que je regarde, c’est la même chose

    Il n’y a pas vraiment moyen d’en sortir

    A moins de disparaître pour en finir une fois pour toute avec toute cette souffrance

     

     

    "Mental" par Eels – album "Beautiful Freak" – 1996