Un article à deux voix (celle de Georges en noir, et celle de Mireille en bleu)
Histoire de nous donner quand même un peu de ce à quoi s’attendre, le titre de la tournée s’appelle
"The Still Kicking Ass Tour",
soit "Encore un coup de pied au cul" !
C’est pas étonnant de la part du personnage, tout comme le show dans un club réputé chaud dans la région et se trouvant dans une zone industrielle déserte.

Nous y étions donc bien hier soir au concert de Lee and his band. Nous y avons retrouvé Marie Laure, Thérèse , Marie Françoise et son mari et ( où Lee était logé). Une ambiance assez 70’s dans une petite salle genre club privé. Il devait y avoir une trentaine de personnes avec en plus plus du passage. La scène était minuscule et la bande à Lee était hyperserrée les uns avec les autres. Il faut dire qu’ils (elles) sont assez nombreux. Récapitulons sans oublier personne. Lee au chant, un bassiste, un batteur, une fille qui jouait du violon, un autre du saxo, une autre de l’orgue, quatre choriste endiablées, enfin je voulais écrire en leesées.J’ai oublié le flutiste.
En fait j’ai compté 13 personnes, (pas superstitieux, le bonhomme, ça va bien avec le reste) Il y en avait deux de planquées à gauche, tant la scène était étroite pour tout ce monde. J’ai reconnu Didier de Amorin à la batterie (le spécialiste forêt de Hauteville) et son frère à la basse. Pour plus de précisions sur les noms des membres, petit tour sur ce lien
Marie-Laure et Georges, enchantés

Un aperçu de la scène
C’est un show très différent de celui auquel j’avais pu assister à Fougères il y a quelques années. Hier soir, c’était beaucoup moins rock and roll pur et dur comme j’aime parfois. C’était plus sage, plus tranquille, un groupe beaucoup plus étoffé comme mentionné ci dessus.Un show trop policé à mon goût. C’est vrai aussi que c’est la première date d’une tournée. Il faut bien que tout çà se mette en place.
Quand je repense au concert de Fougères, j’ai des frissons dans le dos, alors qu’hier, c’était sympa et même vibrant parfois mais cela m’a quand même semblé manquer d’étincelles, de punch. Oui, oui, je sais, il ne faut pas comparer. Et bien tant pis pour mon moi de mauvais pratiquant.
Moi aussi je garde un souvenir puissant, enivrant au "Coquelicot" de Fougères, en 1996. C’était une soirée où il y avait d’autres groupes avant et l’ambiance était surchauffée, enfumée (à l’époque..), on se bousculait, beaucoup de réactions et un groupe plus basique, plus root, rock and roll du style bikers-blues. C’était LGB, en 1996 je crois.
Le show a commencé doucement puis quelques reprises, des classiques, un peu comme des upanisads connues quand on les connait bien sûr, comme par ex " Hey Joe" d’Hendrix, " Im your man" de Léonard Cohen, ‘ Gotta Serve somebody" de Dylan encore d’autres que j’ai oublié. Ah oui, un super final sur le "Unchain my heart" de Joe Cocker.
Et tu as oublié Neil Young, le fameux "Hey Hey My My", dont une des phrases répétées est "Rock and Roll can never die". J’adhère depuis toujours.
Et c’est là que je n’ai pas assuré au niveau son. Mon petit lecteur MP3, qui a pourtant vaillamment reproduit des sons de terrains de football et ambiances familiales, n’a pas supporté semble t’il certains feedbacks, ce qui donne en direct ce petit bout de concert très "scratchy", je le concède. (et ce n’est même pas fait exprès comme savent si bien le faire des groupes comme Sonic Youth, mais c’est une autre histoire et je diverge du propos))
Une ambiance bon enfant, un concert qui est allé crescendo. Que dire de plus. Quelques femmes enLeesées ont dansé. J’ai dansé un rock endiablé avec une partenaire d’un soir. Non, je vous rassure, ce n’est pas allé plus loin même si certainement en d’autres circonstances, ce genre de lieu semble tout à fait propice à des excursions plutôt hot. Mais voilà que je me mets à fantasmer.
Bon, une soirée bien cool de deux heures qui sont très vite passées.
Il y a eu un entracte de près de 20 mn pour permettre au groupe et à Mr Lee de souffler un peu. Nous étions à l’extérieur devant une rue vide bordée de dépôts de matériaux, et de hangars divers,à 100 lieues du feu d’artifice qui battait son plein Intra-Muros. II faisait bon.
Le truc qui perso m’a le plus marqué, c’est le rapport entre Lee et le jeune gars( Franck Giambelluco) qui jouait de la guitare solo ( un de mes très grands fantasmes). On aurait dit que Lee le conseillait, lui apprenait à jouer. Le jeune gars joue bien mais probablement qu’il n’a pas trop d’expérience, alors Lee était là tellement avec lui à l’encourager, à lui donner l’impulsion pour qu’il se lâche. C’était tellement émouvant. Je me souviendrai toujours de çà.
Hey Georges, si çà se trouve, tu aurais tellement aimé être à la place du jeune gars. Oui, oui, d’accord
Personnellement, je n’avais jamais remarqué tous les tatouages de Lee. partout.
Secundo, je trouve que sa voix grave, descendante, me rappelle de plus en plus celle de Leonard Cohen. Pas étonnant qu’il aie repris I’m your fan.
J’ai bien aimé les choristes. A un moment, deux d’entre elles ont chanté seules, c’était bien.
A deux reprises, sur de longs morceaux, les membres du groupe s’écartaient pour laisser la "vedette" à un autre qui jouait de son instrument (flutiste, sax, banjo) de ce fait plus en avant, pendant un moment et on a bien vu tout le monde.
Nous sommes partis à 1h30, toujours dans cette zone endormie. Les membres du groupe faisant les bagages pour aller "on the road again" vers Nantes, Paris puis la Belgique et l’Allemagne. Un vrai "still kicking ass" tour. Alors bon vent et pour hommage, voici un morceau un peu moins scratchy
