« Tout ce qui est composé sera un jour décomposé »
Le Bouddha
(…) qu’est ce qui subsistera après ma mort ?
(…) il existe une réalité que rien ne peut détruire. Cette réalité, le Bouddha l’a appelée le « non né, non fait, non devenu, non composé ».
(…) Et tout est sujet au changement. C’est le changement qui fait le temps. S’il n’y a aucun changement d’aucune sorte, le temps s’arrête et nous entrons dans le domaine du non né, non fait, non devenu, non composé. Et « s’il n’existait pas un non né, non fait, non devenu, non composé, a précisé le Bouddha, il n’y aurait aucune évasion possible hors du né, du fait, du devenu, du composé ».
(…) c’est cette réalité ultime que le hindous appellent atman. Voici une parole étonnante pour ceux qui sont formés à l’approche chrétienne classique : « S’il y a quelque chose après la mort, c’est qu’il y a quelque chose avant la naissance ». Ce « quelque chose » nous pouvons l’appeler la vie éternelle, la conscience ultime, une réalité qui ne dépend pas du tout de nous, qu’aucun effort aussi intense ou persévérant soit-il ne peut produire, ce qui correspond à l’idée que Dieu est infini et éternel et qu’en même temps nous pouvons en avoir l’expérience intime en nous-mêmes.
La grande affirmation de tous les enseignements spirituels est que la voie consiste non pas à produire mais à découvrir une réalité qui est déjà là, qui n’a pas commencé à un certain moment, donc qui ne finira pas à un certain moment. C’est la vérité essentielle, fondamentale.
Arnaud