Auteur/autrice : Georges Morant

  • Plus rien

    jeune-femme-marchant-sur-la-plagePlus rien ne m’intéresse. Les jours se traînent comme des vers de terre après une forte pluie et je peux rester assis là, sous ma véranda de l’aube jusqu’à la nuit sans rien faire, juste regarder les ombres se déplacer d’un arbre à l’autre jusqu’à ce que tout baigne dans une pâle obscurité, comme mon cœur vide.

    Avant, je m’intéressais au sport mais il a été complètement corrompu par l’avidité et un mépris brutal pour les supporters. Les journaux m’ont bien donné quelque espoir avec leurs histoires drôles, mais c’est fini : Calvin et son tigre étaient tout ce qui restait de bon dans une désolation qui n’était que rien d’autre que bêtise et stupidité.

    La télé broie un ennui après l’autre, les entrecoupant de publicité assourdissantes, plus déprimantes que les pires spectacles. Je suis assis sous ma véranda et tout d’un coup la revoilà.

    Chaque jour qui passe cette belle femme aux longs cheveux châtains tombant presque jusqu’à son splendide derrière. Aujourd’hui elle porte un short moulant et ses jambes sont magnifiquement musclées, ses mollets dessinant une courbe saillante, ses cuisses semblables à deux piliers effilés de chair bronzée si délicats que je pourrai presque sentir leur duvet sur mes lèvres ; puis elle a disparu derrière la butte. Où en étais -je ? Ah, oui plus rien ne m’intéresse.

    Red Hawk, The art of dying, page 105

     

  • DESIDERATA

    Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte et souvenez vous de la paix qui peut exister dans le silence.
    Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.
    Dites doucement et clairement votre vérité, et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire.
    Évitez les individus bruyants et agressifs : ils sont une vexation pour l’esprit.
    Ne vous comparez avec personne, vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.
    Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.
    Soyez prudents dans vos affaires car le monde est plein de fourberies.
    Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe : plusieurs individus cherchent les idéaux, et, partout la vie est remplie d’héroïsme.
    Soyez vous même.
    Surtout, n’affectez pas l’amitié. Non plus, ne soyez pas cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.
    Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à votre jeunesse.
    Fortifiez votre puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais, ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
    Au delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles, vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait.
    Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui, et, quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.
    Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés;le monde est pourtant beau.

                  Prenez attention, tâchez d’être heureux.

                                     Trouvé dans une vieille église de Baltimore en 1692

                                                               Auteur inconnu                                                                         

  • Comme des Esquimaux naïfs

     

    (…) » Bien que nous soyons depuis toujours soumis à cette alternance de la veille et du sommeil, nous n’en avons vraiment jamais pris conscience, et, dans notre façon habituelle de nous définir, nous nous comportons comme le ferait un Esquimau naïf qui, pour n’avoir jamais vécu ailleurs que sur la banquise, considèrerait que l’eau est par nature un solide, froid, translucide, dont on peut se servir pour construire des igloos.
    Il sait bien qu’à la belle saison ce solide a tendance à couler un peu, à glisser et à réduire de volume, mais c’est là pour lui un phénomène marginal, aussi ne le prend-il pas en compte dans sa définition de l’eau.
    Nous aussi nous savons bien que le moi que nous prétendons être quand nous sommes réveillés n’est pas l’état permanent de nous mêmes. Quotidiennement, nous nous voyons fondre dans le sommeil.
    Mais concrètement, nous ne tenons pas compte de cet aspect de notre expérience quand nous nous définissons, identifiés que nous sommes à la banquise de l’état de veille.
    Pour savoir ce qu’est véritablement l’eau, il faut que notre Esquimau accepte de reconnaître que celle ci, une fois fondue ou évaporée, n’en demeure pas moins substantiellement identique à elle même : H2O.
    De la même façon, si nous voulons comprendre notre véritable nature, il faut que nous cessions de nous confondre avec « moi réveillé » pour nous éprouver comme le dénominateur commun de l’ensemble de nos états de conscience, veille, rêve et sommeil profond.
    Mais qui sommes-nous donc en tant que substratum de tout notre vécu ? »

    Yann Le Boucher (in « Le sommeil, les rêves, l’Eveil », thèse de doctorat)

    PS : j’ai extrait ce texte d’une brochure qui nous a été proposée à la fin de la semaine Upanishads de cet été. Il est pour moi très représentatif de ce stage remarquable que je vous invite chaudement à faire et/ou à refaire. Prochaine session de 3 jours au tout début janvier  😉

  • Photos de la seconde journée d’hommage à Arnaud.

    Comme que nous vous l’avions annoncé par mail et article précédent, La Bertais a rendu également un hommage au départ d’Arnaud ce samedi 10 aout.
    Lors de cette belle journée estivale, 23 participants ont ainsi donné de leur temps et de leurs bras,  ont médité sur des enregistrements d’Arnaud et ont partagé leurs ressentis à partir de lectures de passages de livres d’Arnaud « tirés au hasard ».

    Voici quelques photos de cette journée spéciale (prises par Alain Silvert):

    dans la grande salle où l'on pouvait venir méditer à tout moment.

     

     

    seva herbes – (un air de "déjà vu"?)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    repas en silence
    la cuisine bien remplie
    le "hasard" parmi 23 livres d'Arnaud
    parfois le retour aux fondamentaux – "les chemins de la sagesse"
    la Bertais estivale
    le thé sous le chêne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • L’Ombre

    Aspiré par l’ombre, submergé de négativités
    Parler me devient un terrible effort
    Communiquer devient souffrance
    Je me sens glacé, enfermé

    Hypnotisé par les forces puissantes de l’ombre,
    les souvenirs douloureux inconscients
    J’ai parfois beaucoup de mal à vivre
    Je ne me sens plus heureux

    Je deviens emporté, nerveux, agressif, négatif, nihiliste, coincé
    L’air est devenu vicié, vicieux, mélancolique
    Je baigne dans une sauce amère, triste, paralysante

    Englué dans une sale ambiance, je vogue à la dérive lancinante
    Embourbé dans une grande lassitude, je flotte dans des eaux troubles
    Saisi par un ennui profond, je me perds
    L’horizon est bouché

    Engagé sur un chemin spirituel, j’ai envie d’arrêter
    Je suis un imposteur
    Qui veut disparaître

    L’ombre n’a t’elle jamais de cesse ?


    The Cure – Apart

  • Eckhart Tolle : Nouvelle Terre 4

     

    Le bonheur en tant que rôle et le bonheur en tant que vérité

    (…) la cause première du malheur n’est jamais la situation, mais toujours les pensées qui concernent celle-ci. Soyez donc conscients des pensées qui vous viennent et dissociez-les de la situation qui est toujours neutre, qui est toujours telle qu’elle est.
    Il y a la situation et il y a mes pensées à son sujet . Par exemple , si vous dites :  » je suis ruiné », c’est une fiction qui vous limite et vous empêche de passer effectivement à l’action. Si vous dites :  » il me reste cinquante cents sur mon compte en banque » , vous énoncez un fait . Affronter les faits redonne toujours du pouvoir. Soyez conscients que vos pensées créent dans une large mesure les émotions que vous ressentez. Établissez le lien entre pensées et émotions. Au lieu d’être vos pensées et émotions, soyez la conscience derrière elles.

    Ne cherchez pas le bonheur, vous ne le trouverez pas. Pourquoi ? Parce que chercher est l’antithèse même du bonheur. Le bonheur est toujours insaisissable, alors que la libération de la misère intérieure est possible tout de suite, en affrontant ce qui est plutôt qu’en inventant des histoires à son sujet. La misère intérieure dissimule votre état naturel de bien être et de paix intérieure, qui sont la source naturelle du vrai bonheur .

  • J’ai rencontré

    J’ai rencontré…

    Séjour Toussaint 2012

    (…) comme chaque jour, j’écris sur un tableau une phrase qui est supposée nous donner une certaine inspiration pour notre mise en pratique.
    Cette semaine, j’ai déposé mardi sur le tableau la citation suivante :

     » Intégrez à la méditation tout ce que vous rencontrerez »
    Jamgon Kongtrul

    C’est une phrase tirée du livre de Yongey Mingyour Rinpotché :
    « Bonheur de la méditation »

    Ça a bien marché pour moi, j’ai fait beaucoup de rencontres. J’avais très envie de partager avec vous

    Allons y!

     

    J’ai rencontré que j’étais un peu tendu ce matin là.
    Responsable de l’alimentation du feu, j’ai rencontré des bûches qui ne me convenaient pas. Certaines étaient beaucoup trop grosses et ne rentraient pas dans le poêle.
    J’ai rencontré trop tard que j’avais mis une banane dans le muesli et que cette banane était réservée pour un dessert.
    J’ai rencontré la sonnette de la chambre d’un ami qui sonnait en continu de très bon matin.
    J’ai rencontré la chatte ( oui, il y a maintenant une chatte tigrée à la Bertais) toujours dans mes pattes

     

    J’ai rencontré un beau matin d’hiver classique froid et sec avec clarté.
    J’ai rencontré au milieu de la route un son stéréo inégalable. J’étais au centre de bruits de voitures et de chants d’oiseaux tonitruants, un grand moment.
    J’ai rencontré le son des secondes qui s’écoulent dans l’horloge du bureau.
    J’ai rencontré la minutie d’un travail que Yann m’a demandé de faire et qui consiste à insérer des mini étiquettes.
    J’ai rencontré que j’avais de grosses mains.

    J’ai rencontré l’impression, le sentiment de légèreté tranquille.
    J’ai rencontré le bonheur d’être créatif, inventif.
    J’ai rencontré mon souffle court en faisant des OM et la pensée de la mort pour déficit respiratoire sur un terrain de fond asthmatique .
    J’ai rencontré la satisfaction d’un séva  fait avec précision.

    J’ai rencontré le délicieux quinoa courgette chèvre aux couleurs si automnales même s’il manquait du rouge (la couleur, pas le pinard).
    J’ai rencontré un dessert dont je ne connais pas le nom, une crème onctueuse et qui surtout était recouverte, tapissée de mystérieux flocons aux couleurs jaunes qui m’ont donné l’impression d’être au bord de la mer.
    J’ai rencontré la cuisson si délicate de la semoule d’Anne Marie dont chaque grain s’égrène dans une pleine harmonie.

    J’ai rencontré une qualité de vie qui s’affranchissait des limites habituelles.
    J’ai rencontré la conviction que dans ma vie normale , quotidienne, j’étais la plupart du temps volé par le mental.
    J’ai rencontré la possibilité de stopper net une pensée parasite.
    J’ai rencontré un espace très ouvert, comme si le temps s’arrêtait !

     

    J’ai beaucoup rencontré les visages des Amis présents en ce séjour.
    J’ai rencontré beaucoup de goûts, de sons, de couleurs au cours de ce séjour.

    J’ai rencontré le silence qui se passe de tout commentaire
    Et si j’avais rencontré le  » Bonheur de la méditation  » !

    A coup sûr, je suis sous l’évidente influence merveilleuse du livre cité au début de l’article!

     

  • Eckhart Tolle : Nouvelle Terre 3

    Chapitre trois : Au cœur de l’ego

    (…) La réalisation spirituelle,  c’est voir clairement que ce dont je fais l’expérience, ce que je pense, perçois ou sens n’est pas finalement qui je suis. C’est voir clairement que je ne peux me trouver dans toutes ces choses qui passent et disparaissent. Bouddha fut certainement le premier être humain à le voir clairement. C’est ainsi qu’anata ( l’absence de moi) devint un des points centraux de son enseignement. Et lorsque Jésus a dit  » Renie toi toi-même » il voulait dire « détruis » (donc défais) l’illusion du moi. Si le moi, l’ego était vraiment ce que je suis, il serait absurde de le renier.

    Tout ce qui reste, c’est la lumière de la conscience sous laquelle les perceptions, les expériences, les pensées et les émotions vont et viennent. C’est l’Être, c’est le moi vrai et profond. Quand je me connais comme tel, tout ce qui arrive dans ma vie n’a plus une importance absolue, seulement une importance relative. J’honore ce qui se produit, mais il n’y a plus de sérieux, de lourdeur. La seule chose qui compte finalement est la suivante : est-ce que je peux sentir mon essence en tant qu’Être, le Je suis en arrière plan de ma vie en tout temps ? Ou pour être plus précis, est ce que je peux sentir le Je suis que Je suis en ce moment ? Est-ce que  je peux sentir mon identité essentielle comme étant la conscience elle même ? Ou bien est ce que je me perds dans les évènements, le mental, le monde ?

  • Eckhart Tolle : Nouvelle Terre 2

    Chapitre deux.
    État actuel de l’humanité : ego

    (…) Quand les formes auxquelles vous étiez identifiés s’effondrent ou vous sont reprises, il y a effondrement de l’égo étant donné que l’ego est identification à la forme. Alors, quand il n’y a plus rien à quoi s’identifier, qui êtes vous ?
    Quand les formes autour de vous meurent ou que la mort approche, le sentiment de l’Être, du Je suis, est libéré de son association à la forme : l’esprit est libéré de son emprisonnement dans la matière. Vous réalisez alors que votre identité essentielle est sans forme, qu’elle est une présence omniprésente, qu’elle est l’Être précédant toutes les formes et toutes les identifications.
    Vous réalisez que votre véritable identité est la conscience elle-même plutôt que ce à quoi la conscience s’était identifiée.
    Ceci est la paix de Dieu.
    La vérité ultime, c’est que vous n’êtes pas ceci ou cela, vous êtes.

  • Eckhart Tolle Nouvelle Terre 1

    Bonjour,

    Je me propose de relire ce livre remarquable et de mettre une citation par chapitre, illustrée par une photo choisie par Mireille.



    Chapitre un : l’avènement de la conscience humaine.

    (…) En fait, au cœur de la nouvelle conscience se trouve la transcendance de la pensée, l’habileté nouvellement trouvée de s’élever au dessus de la pensée et de réaliser une dimension en soi infiniment plus vaste que la pensée. Le sens de votre identité ne vient alors plus de l’incessant flot de pensées que vous preniez pour vous dans l’état de l’ancienne conscience. Quelle libération de réaliser que la « voix dans ma tête » n’est pas ce que je suis ! Mais alors , qui suis -je ? Je suis celui qui voit ceci. Je suis celui qui est là avant la pensée. Je suis la présence dans laquelle la pensée, l’émotion ou la perception se produisent.

    L’égo n’est rien d’autre qu’une identification à la forme, principalement aux formes pensées. Si le diable est un tant soi peu une réalité (pas une réalité dans l’absolu, mais quelque chose d’apparenté), cette définition lui convient bien aussi : complète identification à la forme, qu’il s’agisse de formes physiques, de formes pensées, de formes émotionnelles. Cette identification se traduit par une inconscience totale de mon lien avec le Tout, avec tout autre être et avec la Source. Cet oubli, c’est le péché originel, la souffrance, l’illusion. Quand cette illusion de division sous tend et gouverne tout ce que je pense, dis et fais, quelle sorte de monde puis -je créer ? Pour trouver la réponse à cette question, il suffit d’observer la façon dont les humains agissent les uns envers les autres, de lire un livre d’histoire ou de simplement regarder les nouvelles à la télévision le soir.

    Si les structures du mental humain restent telles qu’elles sont, nous finirons toujours par fondamentalement recréer le même monde, les mêmes démons, le même dysfonctionnement. »

  • Sentez sentez la vraie Vie

    Chaleur d’un feu indestructible
    Nous, les humains, simples mortels
    Recherchons l’absolu

    Mourir , il nous faut
    Perdre ses os
    Laisser toutes ses peaux

    Chaleur d’un feu indestructible
    Qui ne veux plus se voiler la face
    Qui veux se consumer sur place
    Au delà du miroir
    Royaume du septième sens
    Retrouver l’essence

    Je suis descendu au fond de la cave
    L’inconscient bien remonté
    Je me suis retrouvé tout en haut de la falaise
    Fallait bien sauter
    L’espoir de l’impossible

    Sentez, sentez la vraie vie
    Sentez, sentez la vraie vie
    Celle que l’on oublie
    Celle que l’on sacrifie

    L’aspiration à la lumière
    Être la joie du mystère
    Divine invitation

    Sentez, sentez la vraie vie
    Sentez, sentez la vraie vie
    Celle que l’on oublie
    Celle que l’on sacrifie

    Qui ne veut plus faire la sourde d’oreille
    Répondre à l’appel
    Sentez, sentez la vraie vie
    Sentez, sentez la vraie vie


    « Osez joséphine » – Alain Bashung – album « Osez Joséphine » – 1992

  • Laughing

    Laughing

    Tu as beau faire le malin
    Tu as beau te la jouer sereine
    Ça se lézarde, ça s’effrite

    Sentimental, fragile, émotif, vulnérable
    Tu trembles devant le miroir

    Rien n’empêche jamais la vérité de jaillir
    Quel orgueil si stupide de vouloir se masquer sa vérité

    N’oublie jamais, tu reviens de loin
    Tu es normal, vivant

    N’aies pas peur de tes larmes
    N’aies pas peur de tomber

    Les faiblesses les plus béantes sont les meilleures alliées
    L’ombre la plus noire n’empêchera jamais le ciel

    N’oublie jamais, tu reviens de loin
    Tu es normal, vivant
    Continue à marcher avec ombres et lumière

    L’espoir invincible au cœur
    N’écris-tu pas à la frontière de deux mondes
    Pas question de laisser tomber
    Prends ton courage à deux mains

    Quand souffle le vent glacial
    Jamais rien à vrai dire n’empêche l’être de se tenir debout

    N’oublie jamais, tu reviens de loin
    Tu es normal, vivant
    Continue à marcher avec ombres et lumière

    Les feuilles tombent en automne
    Grâce à l’hiver, vient le printemps

    Qui veut disparaître ?
    Naître à nouveau
    Tranquille au milieu des tempêtes
    Serein au cœur de l’infamie

    Délivré de toute contrainte

    L’acceptation sans limite

     » La paix toujours présente »

    « Laughing » par The Stranglers – Aural Sclupture – 1984

  • Julia

    27 décembre 2011 , cinq heures trente, nous avons changé de statut et sommes passés  de … à grand …

    Grâce au mystère de la grande vie
    Grâce à Mathieu, grâce à Marie

    Julia
    Julia

    Bienvenue
    Aimée

    Je te dédie ces mots d’amour
    Julia
    Julia

    Pour toujours
    A jamais
    Merci

    Je te dédie ces mots d’amour
    Julia
    Julia
    Source de joie
    L’infini
    Te tend les bras

    Julia
    Julia

    Oui, oui
    Chérie

    Je te dédie ces mots d’amour
    Julia
    Julia

    Prends tout ton temps pour grandir
    Laisse la Vie t’épanouir

    Julia
    Julia

    Welcome
    Love one
    Chérie

    Je te dédie ces mots d’amour
    Julia
    Julia

  • Enjoy

    Combien de temps pour s’affranchir de l’illusion
    Combien de vies pour dénouer les liens erronés
    Combien de doutes à dissiper pour s’échapper du rêve insensé
    Combien de vêtements nous faudra t’ il ôter
    Combien d’obstacles à dépasser
    Combien d’épreuves à surmonter
    Combien de deuils à accepter

    Avant de se retrouver nu
    Devant la source éternelle
    Heureux, délivré

    Rendons nous
    Délions toute tension
    Échappons nous de la prison
    Nageons en eaux nouvelles

    Réjouissons nous, réjouissons nous
    Tout est possible au cœur ouvert
    Réjouissons nous, réjouissons nous
    Nous sommes tous frères

    Combien de soleils se lèveront dans le ciel
    Avant une terre nouvelle
    Combien de larmes faudra t’ il essuyer
    Combien de murs faudra t’ il casser
    Combien de frontières faudra t’ il défaire
    Combien de mirages à dissiper
    Combien d’opinions à pourfendre
    Combien de croyances à oublier

    Avant de se retrouver nu
    Devant la source éternelle
    Heureux, délivré

    Rendons nous
    Délions toute tension
    Échappons nous de la prison
    Nageons en eaux nouvelles

    Réjouissons nous, réjouissons nous
    Tout est possible au cœur ouvert
    Réjouissons nous, réjouissons nous
    Nous sommes tous frères

  • Chemin

    Faut il boire la coupe jusqu’à la lie avant de ne plus avoir soif

    Découvrir le secret

    Jusqu’où faut il aller pour se retrouver nu à l’aube d’une vie nouvelle

    Combien de mers à traverser avant l’éternel

    Combien de cols à franchir avant l’ultime sommet

    Combien de routes à parcourir avant de s’affranchir du temps

    Combien de mots à écrire avant le silence

     

    Faut il se dépenser sans compter, sans nul espoir de récompense

    Faut il  en finir avec l’idée d’atteindre quelque chose

    Faut il se mettre en chemin coûte que coûte

     

    Oui !

     

    Pourquoi ?

    Pour Rien!